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Bonjour à tous,
dans cette discussion, on regroupera toute l’actualité des sportifs vietnamiens lors des jeux olympiques de de Beijing 2008 . Je leur souhaite par avance « bonne chance » et qu’ils reviennent avec de nombreuses médailles ..
:champion:Première gymnaste vietnamienne aux JO
Do Thi Ngan Thuong HANOI – Do Thi Ngan
Thuong a sacrifié son enfance à la dure discipline de l’entraînement chinois. Mais ce sont les couleurs du Vietnam que la gymnaste défendra à Pékin, offrant une participation olympique inédite à son pays.
Elle le sait, la concurrence sera rude. Lucide, cette jeune femme de 19 ans, 1m45, 41 kilos, l’est d’autant plus qu’aucun gymnaste vietnamien n’a jamais décroché de billet pour les JO.
« J’espère que mes performances ne seront pas trop éloignées de celles de mes consoeurs », indique-t-elle. « Beaucoup ont un niveau plus élevé ».
Son coach, Do Thuy Giang, espère qu’elle pourra « participer à la finale à la poutre », son épreuve de prédilection. Le vice-président du comité olympique vietnamien, Hoang Vinh Giang, vise lui une place dans le top 20 dans l’une ou l’autre des activités — poutre, barres asymétriques, saut, sol.
Do Thi Ngan Thuong raconte être tombée dans la gymnastique à 5 ans. Deux ans plus tard, repérée par un entraîneur chinois, elle entamait 10 ans d’entraînement intensif dans la province frontalière chinoise de Guangxi.
Une vie de rigueur
Quand elle était trop prise même pour rentrer au nouvel an lunaire du Têt, sacré au Vietnam, sa famille se déplaçait. Comment a-t-elle vécu si jeune cette vie de rigueur ? Son coach « s’occupait (d’elle) comme (sa) mère », répond-elle.
« Dans certains sports (…) comme la gymnastique, il faut commencer à 5, 6, 7 ans », souligne Hoang Vinh Giang. « Après, les os, les muscles sont déjà fixes », poursuit celui qui se targue d’avoir relancé les relations sportives sino-vietnamiennes.
C’était au début des années 90.
Le Vietnam, lancé depuis 1986 dans une politique d’ouverture (le « doi moi »), sortait des dures années de pénurie qui avaient suivi la guerre contre les Etats-Unis.
Un peu plus de dix ans après leur dernier conflit — bref mais sanglant et déclenché en 1979 après l’invasion par le Vietnam du Cambodge des Khmers rouges soutenus par Pékin — le pays renouait aussi avec la Chine.
« J’ai été l’une des premières personnes à faire la normalisation », glisse Hoang Vinh Giang. Mais dans le sport, « les relations entre la Chine et le Vietnam sont une longue histoire », assure-t-il, en évoquant ces athlètes envoyés à Shanghai pendant la Révolution culturelle.
Les deux pays communistes ont toujours gardé des relations difficiles, le Vietnam se méfie encore d’un voisin qui lui a imposé son emprise tout un millénaire. Mais avant le conflit frontalier de 1979, Pékin avait apporté une aide précieuse à Hanoï dans sa lutte d’indépendance, notamment contre les Français lors de la guerre d’Indochine.
« En Chine, (les jeunes sportifs) peuvent s’entraîner très dur », poursuit Hoang Vinh Giang, pointant ces sessions entamées aux aurores qui ne leur laissent souvent que les soirées pour l’apprentissage des matières générales.
Moins de dispersion qu’en Europe
En s’exilant là, il estime que les sportifs ont moins de risques de se disperser que par exemple « en Russie ou en Europe ». Dans ces pays, ils risqueraient de « se mettre à un autre travail et nous perdrions des athlètes. »
Do Thi Ngan Thuong affirme avoir « appris beaucoup » de ses voisins, dont peut être ce goût du risque indispensable selon elle à sa discipline. « Les Chinois prennent des risques, ils acceptent les blessures à l’entraînement ».
Aujourd’hui, elle vit dans l’un des centres nationaux d’entraînement à Hanoï, dans une chambre équipée de simples ventilateurs qu’elle partage avec deux collègues.
À Pékin, explique Hoang Vinh Giang, la gymnaste ne touchera que quelques dollars « d’argent de poche », comme les 12 autres Vietnamiens de la délégation en compétition.
A moins de monter sur un podium: à chaque médaille, Hanoï promet une prime. 80 millions de dongs (environ 3.100 euros) pour de l’or.
Au cours de son histoire olympique, le pays communiste n’a décroché qu’une médaille. C’était de l’argent, en taekwondo à Sydney en 2000.
Source : AGENCE FRANCE-PRESSE/ Vendredi 01 août 2008
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mike;61574 wrote:Première gymnaste vietnamienne aux JO
Do Thi Ngan Thuong /HANOI –
Do Thi Ngan Thuong a sacrifié son enfance à la dure discipline de l’entraînement chinois. Mais ce sont les couleurs du Vietnam que la gymnaste défendra à Pékin, offrant une participation olympique inédite à son pays….
Source : AGENCE FRANCE-PRESSE/ Vendredi 01 août 2008Des nouvelles pas très flatteuses de Thuong (pas moi, elle !)
Quote:Le tireur nord-Coréen Kim Jong-su, 3e en tir au pistolet à 10 m et vice-champion-olympique au pistolet à 50 m, a été contrôlé positif à un bêta-bloquant lors des Jeux de Pékin, a annoncé vendredi la porte-parole du Comité international olympique (CIO). Elle a par ailleurs annoncé le contrôle positif d’une gymnaste vietnamienne, Do Thi Ngan Thuong, au furosémide, un diurétique. Il s’agit des deuxième et troisième cas de dopage révélés lors des jeux Olympiques de Pékin après celui de la cycliste espagnole Maria Isabel Moreno exclue des JO lundi après avoir été contrôlée positive à l’EPO le 31 juillet au Village olympique.
Source : LCI.fr du 15 aoûtC’est pas bon pour notre fierté de Viêt !
Carton ROUGE mademoiselle Do Thi Ngan Thuong et aux responsables qui l’ont accompagnée dans cette impasse !:punish::diablo: -
un petit résumé du Viêtnam et ses participations aux JO .
Quote:
CV du CNO
Généralités
Caractéristiques: Le Vietnam a envoyé des délégations de taille modeste à la plupart des éditions des Jeux Olympiques depuis sa première participation aux Jeux Olympiques de 1952 à Helsinki, en Finlande. La natation, l’athlétisme et les sports de combat que sont la boxe, le taekwondo et le judo sont les sports privilégiés par les athlètes vietnamiens. Effectivement, c’est en taekwondo que le pays obtient sa première et, à ce jour, unique médaille olympique. Tran Hieu Ngan atteint la finale de la catégorie poids plume aux Jeux de 2000 à Sydney, en Australie, et remporte l’argent.
Hymne
Titre: « Tien Quan Ca » (La marche vers le front)
Compositeur: Paroles et musique de Van Cao
Date de composition: 1976Membership
Date de fondation: 1976
Date de reconnaissance par le CIO: 1979
Représentants
Président du CNO: Nguyen Danh Thai
Secrétaire Général du CNO: Prof Hoang Vinh Giang
Membres du CIO:….Participations
Première participation aux JO: 1952
Nombre de participations aux JO: 12
Une seule médaille depuis sa première participation ; en 2000, Tran Hieu Ngan est médaille d’argent en Taekwendoavec la médaille d’argent de Hoang Anh Tuan en haltérophilie, cela fera 2 médailles depuis sa première participation.
Date de naissance: 12 févr. 1985 Taille(cm/pied): 152cm / 5’0″
Poids (kg/lbs): 56 kg / 123 lbs -
La gymnaste Dô Thi Ngân Thuong testée positive au furosémide – 18/08/2008
Ces derniers jours, les médias nationaux s’agitent autour du scandale de dopage de la gymnaste vietnamienne Dô Thi Ngân Thuong aux Jeux olympiques (JO) de Pékin 2008. Pour sa part, la Fédération internationale de gymnastique (FIG) a pris acte de la disqualification de cette sportive qui avait été testée positive au furosémide durant les JO, en « condamnant fermement » le dopage.À 19h00 vendredi dernier, Dô Thi Ngân Thuong a posé pied à l’aéroport international de Nôi Bài (Hanoi). Questionnée sur son cas de dopage par les journalistes qui l’entouraient, elle a affirmé avoir utilisé par mégarde le furosémide. « Durant les jeux, je me suis sentie lourde. Pour cette raison, j’ai décidé d’utiliser ce diurétique afin de perdre du poids », a-t-elle déclaré succinctement en pleurant.
Quant à Dô Thùy Giang, entraîneuse de la sélection nationale de gymnastique, elle a précisé que « Dô Thi Ngân Thuong n’avait pris que des toniques avant les JO de Pékin. Ces médicaments n’influencent pas la santé de Ngân Thuong et surtout, sont inconnus des instances médicales de la FIG ». Toujours selon Dô Thùy Giang, le contrôle positif au furosémide de la gymnaste Ngân Thuong est considéré comme « un cas fâcheux » de la gymnastique vietnamienne. Pour sa part, Hoàng Vinh Giang, chef de la délégation vietnamienne aux JO de Pékin, a évalué qu’il s’agit d’une « erreur élémentaire du sport national ».
Concernant une sanction disciplinaire du cas de dopage de la Vietnamienne, Hoàng Vinh Giang a fait savoir que Ngân Thuong avait été officiellement exclue des jeux. « En outre, on devrait attendre le dernier jugement de la FIG pour elle », a-t-il a jouté.
Quoi qu’il en soit, il faudra donc intensifier encore davantage le travail d’éducation chez les sportifs, ainsi que le contrôle de dopage « pour lutter contre ce phénomène », a déclaré Vuong Bich Thang, directeur adjoint du Département général de l’éducation physique et des sports. En outre, il a affirmé qu’à l’heure actuelle, la branche sportive a soumis au gouvernement un projet de construction d’un centre anti-dopage au Vietnam. « D’un montant de plusieurs millions de dollars et doté d’équipements modernes, ce centre permettrait de résoudre le problème du dopage », a-t-il confié.
Pour le cas de Ngân Thuong, la FIG vient par ailleurs d’exprimer son incompréhension et sa déception. « J’ai émis l’hypothèse que cette gymnaste avait été mal conseillée et n’avait pas pris ce produit à des fins de dopage », a déclaré Arne Ljungqvist, président de la Commission médicale du Comité international olympique.
Rappelons que Dô Thi Ngân Thuong est la première gymnaste du Vietnam à participer à une compétition olympique. Lors des Jeux 2008, elle s’est classée au 59e rang avec un score de 52,100 points dans le concours individuel féminin qui a eu lieu le 10 août. Pourtant, elle bénéficie d’une image de marque dans le monde de la gymnastique aséanienne avec 5 médailles d’or aux 22es, 23es et 24es SEA Games. À signaler également qu’il s’agit du premier cas de dopage depuis la première participation du Vietnam aux JO en 1980.Nhât Minh/CVN
(18/08/2008)Source : Courrier du Vietnam
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