Discussion: Des clandestins vietnamiens produisent du cannabis en France

Effectivement il y a des indications de l'emploi du dérivé du cannabis, qui va être utilisé dans des indications précises par des médecins: ils autorisent à des personnes atteintes souvent en stade terminal de différentes maladies ou atteintes de douleurs très handicapantes, violentes et rebelles à toute thérapeutique, d'utiliser du cannabis.
ils utilisent l'effet du cannabis qui est en effet analgésiant et qui permet à ces personnes aussi "d'être ailleurs".
Maintenant si l'usage se répand dans la population pourquoi pas?, mais à ce moment là effectivement un usage régulier de ce produit entraînera ces effets là: analgésiant et "être ailleurs" : ensuqué et zombie (sans parler de toutes les possibilités chez les personnes fragiles d'entrée dans la psychose etc...etc...)
en tous cas, ça peut être très intéressant pour certains gouvernants de se retrouver face à une population qui ne réagira pas et avalera tout sans rien dire.
ça peut être d'autres produits, même autorisés(somnifère , alcool, etc...etc..)
ça rapporte et ça ensuque : c'est tout bénéf! VIVE LA VIE!

Maintenant les gens font ce qu'ils veulent, il n'y a pas de morale, ni de culpabilisation là dedans.

Envoyé par Ti Ngoc

Maintenant les gens font ce qu'ils veulent, il n'y a pas de morale, ni de culpabilisation là dedans.

Justement, les gens ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent.
Vous pouvez vous bourrer la gueule tant que vous ne troublez pas l'ordre public, mais si vous fumez du Cannabis ou du Shit, vous etes bon comme la Romaine.
Il y a surtout de la morale et de la culpabilisation là dedans.
Si vous conduisez une moto sans casque ou une voiture sans ceinture, vous ne lesez absolument personne, et pourtant une loi "d'ordre public" vous l'interdit.
Pourquoi?
Cela devrait etre seulement un probleme de contrat d'assurance.
L'Etat se mele de nos vie privees alors que ca ne fait pas partie de sa mission ni de son mandat.

Pour moi, dans ce topic dont le titre est " Des clandestins vietnamiens produisent du cannabis en France" :

- les "question existentielles ou existentialistes" sur l'usage de" telle ou telle drogue et/ou médicament " ( car j'ai connu des êtres chers qui se sont shootés volontairement et profondément à la morphine !!!) sont hors sujet.

- dans cette affaire ou dossier très précis, les "consommateurs" ne m'intéressent pas du tout:
Par contre, nous avons à faire à :
° un réseau mafieux vietnamien
° qui se livre visiblement à un trafic d'êtres humains entre vietnamiens, dont des mineurs vietnamiens
° pour une simple question d'argent ....


Le Vietnam - et ses représentants- est donc concerné au premier chef, sur cet aspect précis du dossier...

Les "circonvolutions oratoires et/ou écrites" sur l'usage de tel ou tel stupéfiant dans le monde me laissent de marbre !!!

clôture du dossier

Envoyé par robin des bois

.. j'ai connu des êtres chers qui se sont shootés volontairement et profondément à la morphine.

Envoyé par robin des bois

Les "circonvolutions oratoires et/ou écrites" sur l'usage de tel ou tel stupéfiant dans le monde me laissent de marbre !!!

Monsieur de Nottingham,

Preparez-donc votre burin et vos ciseaux.

Je suis tombé sur un article dans le Canard Enchainé 413 du 23 février 2011 (page 6) qui va dans le même sens que moi, mais le dit bien mieux.

« L’étrange logique » des pays du Nord, dont les drogues légales, tabac, alcool, médicaments, sont en vente libre, tandis que sont criminalisées les drogues du tiers-monde : opium, coca, cannabis.
« On stigmatise les pays pauvres alors que les multinationales du tabac, de l’alcool, ou des médicaments peuvent inonder le monde de leurs produits.

Michel Henry : "Drogues. Pourquoi la légalisation est inévitable"
par lefildureseau le jeu 10 fév 2011 10:01 CET | Lien permanent

« La guerre est perdue contre le cannabis. » Ce constat, c’est un policier français qui le dresse, ouvrant sans ambiguïté le livre de Michel Henry, « Drogues, pourquoi la légalisation est inévitable ». Pas de révélations ni de sensationnalisme dans cet ouvrage, mais une description clinique et bien documentée de l’échec de quarante ans de guerre mondiale à la drogue.

Le livre démarre par une préface, « écrite complètement à jeun », provocatrice à souhait à la Beigbedder (probablement parce que c’est lui qui l’a écrite). L’auteur du Roman français y explique en toute modestie qu’il est probablement « l’un des citoyens les moins hypocrites de notre pays » sur le sujet, ce qui lui permet de dire que « l’interdiction des drogues est une erreur politique, économique et sociale aux dégâts considérables » ou encore que « la société du Care est une absurdité fasciste »…

Après avoir, de son côté, rappelé que « s’envoyer en l’air est consubstantiel à l’activité humaine », Michel Henry rappelle que la prohibition est de l’ordre de la foi, car une seule une foi peut sortir renforcée d’une telle série d’échecs: en quarante ans de guerre à la drogue, la consommation a explosé dans le monde et le coût matériel et humain est exorbitant. Constat partagé par l’essentiel des, nombreux, spécialistes mondiaux interrogés dans la livre. Alors que faire?

« Il n’est pas, pour l’auteur, question de prôner une légalisation tous azimuts. [...] Mais on peut instaurer un marché régulé du cannabis. Et, pour l’héroïne, développer la distribution médicale, par ordonnance, à destination d’un public restreint et ciblé. Pour la cocaïne, il paraît difficile de trouver une solution acceptable. Mais avancer sur le cannabis et l’héroïne apporterait déjà un progrès certain …»

Reste que Michel Henry est, malgré le titre de son livre, lucide sur les chances de voir à court terme se mettre en place une forme ou une autre de légalisation du cannabis:

« Tous ceux que cette perspective effraye peuvent malgré tout se rassurer : ce n’est pas pour demain. Peu d’élus ont le courage de regarder la situation en face et ils trouvent un soutien réconfortant auprès de l’opinion. »

L’ouvrage de mon confrère de Libération parait à un moment opportun. Parce que l’on « fête » en France les quarante ans de la loi de 1970 sur les stupéfiants, l’une des plus répressives et rétrogrades de l’Union européenne; mais aussi parce que le thème ne manquera pas d’être abordé d’une manière ou d’une autre dans le débat présidentiel.

Enfin parce que Laurent Joffrin quitte une nouvelle fois Libé pour regagner une nouvelle fois le Nouvel Obs. Et alors me direz-vous? Alors Laurent Joffrin avait, dans ses éditos, rompu une longue tradition d’engagement de Libération en faveur de la dépénalisation des drogues (cf notamment l’appel du 18 joint et, bien plus tard, les articles de votre serviteur) probablement au nom d’un impératif de réalisme de gauche sur les questions liées à la sécurité. Il est donc salutaire qu’un journaliste de cette vénérable maison (où, fut un temps pas si lointain, les pétards se fumaient en toute liberté dans les bureaux) remette les pendules à l’heure hasch.
Arnaud Aubron

Drogues : pourquoi la légalisation est inévitable, Michel Henry, collection Impacts, édition Denoël, 280 pages, 13 euros.
RESEAU VILLE HOPITAL ADDICTIONS DU DOUAISIS :: Michel Henry : "Drogues. Pourquoi la légalisation est inévitable"

Walou: Comment classifier les drogues «douces» et les drogues «dures» dans un cadre légal?
Cette différenciation n’est pas forcément pertinente. L’alcool et le tabac font des centaines de milliers de morts par an, sont-ils pour autant considérés comme des drogues «dures»? A la différence, le cannabis ne tue personne, sauf indirectement quand il est impliqué dans des accidents de voiture. Les scientifiques font des classifications où ils rangent les produits par ordre décroissant de dangerosité pour la santé. On peut partir de là. Les produits légaux ne sont pas les moins dangereux, au contraire.
Jojomigrateur: Ne pensez-vous pas que si Christophe Colomb avait ramené des Amériques non pas du tabac, mais du cannabis ou d’autres plantes illicites qui se fument, les fumeurs consommeraient allègrement et légalement des produits actuellement interdits?
C’est sûr que si la France métropolitaine était historiquement productrice de cannabis, on n’aurait pas le même regard sur ce produit. Mais cela peut changer: les Pays Bas, par exemple, sont devenus de gros producteurs de cannabis et ça devient un produit «local».
«La prohibition ne fonctionne pas: 90% des drogues circulent sans problème»


Livres: Drogues, pourquoi la légalisation est inévitable Drogues News

Cannabis Sans Frontières - Un livre de Michel Henry "Drogues : pourquoi la légalisation est inévitable"

P.S
J'ai perdu plus d'etre chers par l'alcool et le tabac que par les drogues illicites.

Envoyé par HUYARD Pierre

Monsieur de Nottingham,

Preparez-donc votre burin et vos ciseaux.

P.S
J'ai perdu plus d'etre chers par l'alcool et le tabac que par les drogues illicites.

Sauf que comme d'habitude, vous interprétez, pour votre usage personnel et en fonction de ce que vous souhaitez dire, les textes des autres !!!


Je n'ai en effet jamais dit que les " êtres qui m'étaient chers" étaient morts par abus de morphine ; non ils l'ont utilisé comme calmant et anti-douleur pour durer le plus longtemps possible : ce qui est une attitude remarquable dans le combat mené pour rester en vie !

Mais il est très possible que ces mêmes produits se soient retrouvés dans les "décoctions miracle" du corps médical - permettant de "soulager le coeur "dans les derniers instants .

"Ainsi va la vie, ainsi peut arriver la mort !!"