La France se serait elle paupérisée au point d’importer des pays du sud, Vietnam & Afrique en particulier, le phénomène du "joindre les deux bouts" comme celui des motos taxis, très prisé la bas ???
Cet article que je viens de découvrir en dit long sur ce ...«transfert de technologie», certainement pas du goût des syndicats de taximen français et autres transporteurs assimilés. :evil:
Ma question est de savoir si au Vietnam les motos taxis ont pignon sur rue pour assurer le transport de passagers sur les trajets villes/aéroports vietnamiens et vice versa ??? Voila l'article.........
par Antoine Christian LABEL NGONGO mercredi 10 octobre 2007
Les motocyclettes utilisées comme taxis frauduleusement
La France n’est pas un pays qui a légalisé le fait que les motocyclettes soient utilisées comme des taxis. La réalité est tout autre. Il suffit de fréquenter les aéroports parisiens, voire les gares, pour constater que les taxis perdent des clients avides d’économie. Entre les faux taxis et les motos, la profession de taximan va devenir un peu plus difficile. Cette activité se décline surtout dans la capitale.
Faut-il affirmer que la région parisienne s’est découverte une passion pour la motocyclette ? Il est difficile de confirmer cet enthousiasme soudain pour les deux-roues. Néanmoins, il est possible de dire que beaucoup d’usagers de deux-roues s’adonnent à cette activité qui est certainement lucrative. C’est devenu un véritable phénomène à Paris. Surtout pendant les vacances, presque au même titre que le vélo. Les taxi-motos rapportent des sous à ceux qui en font leur « business » comme l’a laissé entendre un utilisateur à un usager de Roissy, aérogare D. Vous les repérez facilement. Ils se mettent légèrement à l’écart, mais néanmoins en vue des passagers qui sortent, de façon à être hélé facilement. Parfois ils prennent l’initiative de vous demander si vous êtes intéressés. Constater qu’un certain nombre de jeunes et moins jeunes s’adonnent à « cette activité » laisse à penser qu’elle est fructueuse.
La motocyclette va plus vite qu’une voiture, elle se faufile, elle se gare facilement. Qu’en pense le gouvernement ? Qu’en pense les collectivités territoriales ? Faut-il créer ou laisser créer des sociétés de transport identique à celles qui se trouvent dans les pays émergents où tout le monde ne peut emprunter le taxi classique. En Asie, c’est monnaie courante, ainsi qu’en Afrique. Des citoyens se servent de leur engins à deux roues pour travailler, à savoir que ledit appareil est leur gagne-pain. La colère des taximen monte, ils savent qu’une nouvelle catégorie d’individus peu scrupuleux est en train de les détrousser de leur clientèle. Combien de temps va durer la grogne de ces derniers ; vont-ils agir d’eux-mêmes où laisser faire les autorités.
Les « chauffeurs » de ces motocyclettes ont-ils pris conscience qu’ils n’ont aucune assurance. Ils le savent, il est à noter qu’un usager qui emprunte ce moyen de locomotion doit également savoir qu’il doit assumer tous les dangers qu’il encourt en empruntant ce type d’engin. Il est à noter qu’une personne qui prend une moto pour se rendre d’un point à un autre, regarde le gain de temps qu’il va réaliser. Dans Paris ou la région parisienne, ce moyen de locomotion est très rapide et il se sort des embouteillages sans souci, une efficacité redoutable dans les bouchons. Pour ceux qui veulent gagner du temps, ils continueront à profiter de ce moyen de locomotion sans réfléchir aux conséquences dues à leur utilisation.
Les procédés utilisés par ces chauffeurs de motocyclettes relèvent de la drague, ils accostent le « chaland », le client, à la manière d’une péripatéticienne. Les clients qui acceptent de rentrer dans ce jeu, sont également fautifs, car ils contribuent à l’extension de ce marché. Sur Paris, la clientèle ne fait pas défaut, vu le nombre de visiteurs que compte la capitale, ce marché ne peut que se développer. Le fait de tolérer ces procédés malhonnêtes dans les aéroports et dans certaines gares ne peut contribuer qu’à favoriser le trouble, et à générer plus tard des règlements de compte. Les chauffeurs de taxi risquent à terme de monter des milices pour lutter contre ce détournement de clients.
Les tarifs des taxis sont assez élevés, dans le cas des motocyclettes, l’usager négocie son tarif avec son conducteur. Par ailleurs, le client consentant pense faire une affaire, ce qui ne peut contribuer qu’à l’encourager à le faire. Ce procédé de dupes, ne peut perdurer que si le législateur ne fait rien. Les taximen traditionnels ont encore des soucis à se faire.