Répondre à : Retrouver ses racines

Retrouver ses racines.

Pour ceux qui sont partis très jeunes ou nés en occident, je conseillerai d’abord d’apprendre à connaître les us et coutumes de son pays d’origine et surtout la mentalité.
Tout ceci pour éviter des incompréhensions et des malentendus. Tiger sait de quoi et de qui je parle.
Il y avait un reportage passé à la TV qui a retracé le retour d’une jeune américaine d’origine du Viêt Nam et adoptée alors qu’elle était toute petite.
Le reportage était assez long, je ne puis ici tout le relater mais simplement vous dire que tout ne s’est pas bien passé.
Ce n’est pas si simple. L’occident et l’orient, ici c’est même l’extrême orient nous n’avons pas la même façon de penser, de voir les choses. Je dirai même si vous avez été élevé dans une famille vietnamienne en occident, vous êtes toujours influencé par l’éducation de l’école occidentale. Vous ne penser pas complètement viet quoi.
Pour revenir au reportage sur cette jeune femme citée ci-dessus, elle était choquée par les demandes de la famille du Viêt Nam. C’est très difficile d’expliquer, je suis issu d’un mélange et vécu en France, je comprends les deux réactions mais incapable d’expliquer, de donner raison ou tort. Ma femme est européenne nous avons une discussion sur le sujet. Elle n’a pas le même avis que moi. Elle a trouvé indécent le comportement du frère aîné qui a demandé à la jeune femme d’aider sa mère ; moi pas du tout car c’est cela l’esprit de famille chez nous et aussi le devoir du frère aîné de formuler cette demande.
Je voudrais simplement vous dire de bien préparer le retour au source pour ne pas être déçu.
Quand je suis revenu la première fois, c’est par hasard que j’ai retrouvé la famille du côté de ma mère. Il faut dire aussi qu’ayant une partie de la famille d’origine chinoise aussi, c’est plus facile. Les Chinois se connaissent toujours entre eux, il suffit de donner le nom au premier chinois venu. Le reste va tout seul.
Je n’ai pas eu de problème sauf avec les tous jeunes, c’est de la glu mais comme je suis presque leur patriarche, je les mets à leur place.