Mais oui
J'retrouvais pu !
C'est un des inconvénients inhérents à la linguistique. On parle plus vraiment sa langue à force de l'observer (comme quand on s'interroge sur "main...tenant..."... de rien.).
Nope, j'ai pas d'explication de "pas" pour les nuls, et je vais d'abord finir mon boulot avant de vous faire un cours sur le cadre théorique culiolien ^^
Et je suis bien d'accord, je tiens vraiment pas à comparer des phénomènes en vietnamien depuis des traductions en français, c'était juste une illustration des différences qui peuvent exister (au moins dans le cadre théorique que je pratique) entre deux termes de négation.
Le souci de tes trois pistes, c'est qu'à chaque fois "pas" y contient la négation, alors que ça n'est pas à l'origine le cas, c'est quelque chose qui est arrivé plus tard, et qui donc s'analyse dans un second temps. Le point commun entre une partie des termes de renforcement de la négation (au départ la négation, c'était "ne" tout seul), c'est la notion de mesure, de petite quantité : pas, point, goutte, mie... C'est vrai qu'aujourd'hui on en a gardé qu'un seul de ceux là, faut dire que c'est plus facile, économie du langage oblige. Du coup, il ne faut chercher l'idée de négation dans "pas" que dans un second temps, au départ il n'exprime que cette idée de petite quantité.