Bonjour Hartemis (Morbihan ?), bienvenue.
Je crois que tu peux trouver les réponses à tes recherches en fouillant le FV. Mais d'après ce que tu exposes, il me semble que le calendrier de tes projets est plutôt juste (deux mois à peine) pour obtenir tous les papiers et toutes les autorisations nécessaires pour une installation professionnelles au Vietnam, si toutefois tes demandes aboutissent. Je ne veux pas te décourager, d'autant moins que tu es plein d'énergie, indispensable pour affronter les administrations des deux côtés !
Tu sais, des Vietnamiens et des Vietnamiennes doués, dans ta catégorie, je crois qu'il y en a beaucoup... qui cherchent aussi à faire leur trou... chez eux.
En tout cas, bonne chance !
Bonjour à tous,
Voici ce que Google me donne :
Quotas carbone
DD devient Trader en quota carbone ? Tu veux vraiment de faire "laquer" à la rotisserie ?
Tu vas quand même avoir quelques difficultés avec la Chine et les US...
Bon courage à toi !
NVTL
Bonjour NVTL,
J'ai lu...
Des articles et des articles...
Pour les ignorants, comme je l'étais avant cette lecture pas drôle mais qui nous concerne tous, nous et nos descendants, je résume :
- Réunion internationale nommée "Protocole de Tokyo" en 1997.
Sujet : Se mettre d'accord sur les mesures à prendre pour freiner les catastrophiques émissions de carbone et autres poisons, gaz à effet de serre dont la principale conséquence est le réchauffement climatique, générées par les activités humaines du monde entier.
Un accord est pris par les membres de l'Union Européenne et quelques autres pays, mais pas tous, notamment refusé pas les USA qui sont pourtant (en 1997 et encore) les plus importants pollueurs de la planète.
L'accord (seulement accepté par les signataires) consiste à établir une quantité de pollution acceptable dans le monde à ne pas dépasser, et même à réduire en %.
Quantité à répartir par pays, à charge de chaque pays de répartir son quota entre ses industriels pollueurs nationaux.
Chacun de ceux-ci a la possibilité de dépasser le quota (en %) qui lui est alloué, à condition d'avoir préalablement acheté à un autre industriel ce que celui-ci n'aura pas utilisé de ses propres %. *
Acheté ? Mais alors que vaut 1 % de quota ? Tout le monde doit s'accorder sur sa valeur, et là commence les histoires de gros sous qui repoussent au second rang l'intérêt écologique.
*Ce sont les fameux "Quotas carbone" négociables.
A l'origine, les échanges de quotas dans les pays européens ne devaient se faire qu'entre eux. Mais début 2008, ils peuvent se faire de façon internationale à la Bourse internationale du carbone, aussi nommée "BlueNext".
Ces échanges sont sans doute ce à quoi DDHeo se réfère en disant qu'elle est "trader quotas carbone", qui doit consister à mettre en rapport les industriels susceptibles d'acheter-vendre leurs %. A quel prix ? = Celui en fonction de l'offre et de la demande ! d'où la Bourse.
(Job intéressant si vous voulez acheter un avion...)
Les accords du "Protocole de Tokyo" ont pris fin au début de cette année 2013.
Mais il avait été prévu que des nouveaux accords réajustés en fonction des résultats obtenus les relayeraient, grâce à une réunion nommée "Sommet de Copenhague", en 2009.
Mais les résultats décevants et l'amertume de ne pas voir tous les pays partager la préoccupation mondiale ont fait de ce "Sommet" un échec complet. Aucun accord n'a été signé par quiconque. Il n'y a donc plus "officiellement " de quota.
Toutefois les défenseurs continuent leur démarches pour les poursuivre, et les opposants pour les faire disparaître ou bien les modifier à leur avantage.
Aussi les "habitudes" prises, notamment la "BlueNext", continuent, varient, s'étendent, disparaissent... car le problème originel est toujours là et bien là : la pollution de l'atmosphère terrestre menace gravement l'avenir - en temps - de l'existence sur la Terre...
J'ai abrégé mais c'est ça. Snif...
Les bourses de carbone, faut mieux en rire faute d'en pleurer.
Je vous propose d'ailleurs un nouveau métier :
Liquidateur judiciaire de bourses de carbone
C'est une profession libérale bien payée et on m'appelle "Maître" pas "Maîtresse"
Une bourse, au sens économique et financier, est une institution, privée ou publique. Une bourse ferme, comme c'est une entreprise, on liquide :
Bon... revenons au trader (ou agent de change en quota carbone)BlueNext était une bourse de l’environnement à ambition mondiale, née le 21 décembre 2007 de la volonté de NYSE Euronext et de la Caisse des Dépôts, dans un contexte d'enjeux liés au climat et de financiarisation des marchés du carbone.
BlueNext a notamment repris l’activité carbone de Powernext, lancée le 24 juin 2005, et positionnait sa stratégie sur trois volets :
* le développement de la gamme de produits existants (dérivés sur météorologie, etc.) ;
* l’élargissement de l'offre à l’Asie et l’Amérique du Nord ;
* la globalisation des clients de la communauté énergétiques à la communauté financière.
En raisons de :
* l'absence d'autorisation pour gérer la vente de quotas de C02 à partir de 2013,
* et des lourdes fraudes à la TVA dont la responsabilité a incombé à l'entreprise,
BlueNext a cessé toutes ses activités en décembre 2012
Les gouvernements ont décidé astreindre les entreprises respecter des quota d’émission de gaz CO2. Mais certains secteurs en étaient dispensé.
(Encore un bon métier : Consultant en lobbyisme pour exonération de quota carbone)
L'aviation avait échappé mais pas les cimentiers ni les papetiers
Principe :
On attribut un "droit à polluer", produire 100 000 tonne de CO2 à la cimenterie A et à la cimenterie B.
A produit 90 000 , B produit 110 000 tonnes
Nouveau métier : Auditeur en carbone, celui qui va certifier les chiffres ci dessus.
Au lieu de mettre une taxe fixe, les pays ont eu l’idée géniale de faire des bourses, c'est à dire de confier aux financiers de fixer les prix :
Bref : A me vend 10 000 tonnes qui lui reste de son quota, B achète 10 000.
Je dois faire en sorte que les prix du caca virtuel ne baissent pas trop vite. N'importe comment je leur facture des coût de transaction.
Extrait du wiki :
L’Europe gère ses quota, La Chine gère ses quotas etcActivité sur la première période
En date de 2006, le marché BlueNext (filiale de NYSE Euronext à Paris) est le marché au comptant le plus liquide du monde.
Début 2006, le permis d'émission pour une tonne de CO2 s'échangeait environ 25 € pour un volume de l'ordre de 2 000 000 de tonnes échangées sur BlueNext. Mi-mai 2006, le cours a brutalement chuté suite à la publication des statistiques montrant que les quantités de permis d'émission allouées excédaient les besoins réels. Fin 2006, le prix du permis d'émission sur le marché spot tend vers les coûts de transaction (très faibles).
Bilan critique
À l'issue de la phase pilote 2005-2007, le système ne fonctionne pas correctement[réf. nécessaire] SIC. Le prix du droit d'émettre une tonne d'équivalent CO2 passe de 30 € en 2004 à 10 € après avril 2006 (après l'annonce d'un excédent de quotas). Sa valeur a ensuite décru jusqu'à approcher les 0 € sur le marché spot (Bluenext) marquant un effondrement de la valeur des droits d'émissions jusqu'en 2007 et un excédent de quotas par rapport à la demande pour cette période d'émission. Acheter des droits d'émission est donc possible et bien moins couteux que de réduire ses émissions, ce qui peut s'interpréter de différentes façons (les quotas étaient trop élevés, le système étant alors un échec ; ou : les réductions réalisées ont été en avance et suffisantes dès la fin 2005, marquant au contraire un grand succès). Les quotas concernés par cette chute de prix sont ceux donnant un droit à émettre pour la phase I (2005-2007) et ne pouvant être utilisés pour la phase II. En février 2008, lorsque les premiers quotas de la phase II ont été mis en vente, leur prix de marché était autour de 20 € la tonne. Il est monté jusqu'à 28,73 € la tonne en juin 2008. Début 2010, le prix de la tonne est stabilisé autour de 13 € la tonne. Il faut noter que les quotas de la phase II peuvent être mis en réserve pour la phase III (contrairement au passage phase I - phase II).
Autres marchés
Aux États-Unis, sept États du Nord-Est (le Connecticut, le Delaware, le Maine, le New Hampshire, le New Jersey, l'État de New York, et le Vermont) ont créé l'Initiative Régionale contre l'Effet de Serre (Regional Greenhouse Gas Initiative ou RGGI). L'organisme sera opérationnel en 2009 mais ses règles de fonctionnement ont été publiées en 2006.
La Chine teste actuellement (2012) des marchés locaux dans sept de ses plus grandes villes (Pékin, Shanghai, la province de Canton, Chongqing...) avec l'objectif d'instaurer un système national d'ici à 2015. L'Australie, qui impose depuis juillet 2012 une taxe de 23 dollars australiens (18,52 euros) aux 300 plus grandes entreprises du pays, doit également mettre en place un marché d'échange de quotas en 2015. La Californie est la plus avancée, avec un véritable système d'échange prévu pour début 2014. D'autres états ou régions, notamment la Corée du Sud ou le Québec, et plus récemment le Cambodge et le Vietnam, envisagent la mise en place de tels systèmes.
Un journaliste interroge une cimenterie chinoise : Le porte parole dit :
"Non non, nous n'utilisons plus de charbon"
Wroumm wroum, 2 camions de 40 tonnes qui rentre dans l'usine inopportunément
On se moque, mais ce n'est pas facile de taxer la production de gaz à effet de serre (CO2, méthane, protoxyde d'azote…). Le méthane n'est pas celui de votre cuisinière mais celui rejeté dans l'atmosphère : Il y en a pas mal dans l'agriculture : Prout, prout les vaches, les rizières inondées...
Mais il y a beaucoup d'autres sources : Les marécages, le permafrost qui fond...
Revenons au CO2 !
1) Il faut évaluer la "production" des entreprises (un nouveau métier)
2) Leur attribuer des quota (Un nouveau métier très bien payé). Faut en donner juste assez, apparemment, on en a donné trop
3) on a 2 solution pour taxer :
A) on fixe le prix a 20 euro la tonne, par exemple et on fait une "banque centrale" :
Les entreprises ont le droit de dépasser leurs quotas, à condition d’acheter les quotas à la banque. Mais la banque doit racheter les excédents aux entreprises qui n’atteignent pas le seuil d’émissions qui leur est fixé. C'est mortel si les quota sont trop élevé.
B L'idée géniale de nos cerveaux capitalistes faire une bourses : Celle qui en ont de trop les vendent à celle qui n'en n'ont pas assez sur des marchés boursiers. Les Chinois adorent : "On en veut une et une bourses nationale d'ici à 2015"
Vous savez bien qu'on peut faire confiance aux financiers pour régler les problèmes
LE 2EME Problème
Quand ça marchait (ie La tonne de CO2 coutait plus cher qu'une pizza) les industriels délocalisaient la production du ciment en Chine "sans charbon" et le papier en Indonésie "déforestation durable"
- DDHeo du 28/05/13 - 22:11 (extrait)
... Une bourse, au sens économique et financier, est une institution, privée ou publique. Une bourse ferme, comme c'est une entreprise, on liquide..
... L’Europe gère ses quota, La Chine gère ses quotas etc...
Un journaliste interroge une cimenterie chinoise : Le porte parole dit :
"Non non, nous n'utilisons plus de charbon"
Wroumm wroum, 2 camions de 40 tonnes qui rentre dans l'usine inopportunément
Fin DDHeo.
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Pas simple ?
Je résume les infos de DDHeo.
Motifs présumés des échecs du système mis en place, pour une période de 15 ans, par le « Protocole de Tokyo » qui a pris fin cette année 2013 :
1 - Les quantités de gaz jugées acceptables dans le monde dépassaient, en fait, la réelle pollution des seuls états membres.
2 – Les progrès de la réduction faite par les industriels ont trop vite rendu leur quota trop élevé. Ils auraient eu la permission de consommer plus que leur réelle consommation.
3 – Absence de contrôles sérieux des éléments de tout le système.
Mon avis : A ces trois raisons s’y ajoutent bien d’autres, notamment les magouilles de gros sous.
Mais la principale : dans la mesure où il s’agissait de la planète entière, alors que tous les pollueurs n’y participaient pas, ce ne pouvait être qu’un échec.
A présent :
Sous couvert hypocrite de l’image du gentil « anti-pollueur »,
en reprenant l’idée de base du quota, les états se font des systèmes perso qui officialisent les quotas comme une nouvelle sorte de taxe locale.
Et comme il faut bien « produire » aussi de l’argent pour payer tout ça, les échanges nationaux, et même internationaux ont de beaux jours devant eux.
Enfin, les beaux jours qui nous restent…
Dernière modification par Abuelita ; 29/05/2013 à 11h55.
Ah, DDheo, tu m'as prise de vitesse pour placer ma réponse !
Dommage qu'on ne puisse pas les intervertir.
C'est drôle, parce que ton nouveau post peut suivre parfaitement celui que je viens d'ajouter.
Et aussi les industriels européens ont délocalisé leurs activités polluantes dans d'autres pays.
C'est bien connu : La Chine, l'usine du monde tourne surtout au charbon et est donc devenu le plus gros pollueur de la planète, ce qui est logique : Une grande population qui produit pour les autres.
J'ai un nouveau super job : Consultante en écoblanchiment (ou verdissage ou « blanchiment vert » et « mascarade écologique »)
Chaque municipalité a construit son pont en bois tropical "certifié développement durable"
il parait que les papiers et les emballages carton que tu collectes dans ta poubelle de recyclage sont envoyé en Chine
Dernière modification par DédéHeo ; 29/05/2013 à 12h48.
Ben voyons ! Il suffisait d'y penser, et il me manque pas de têtes pensantes en Europe qui savent appliquer les principes de la mondialisation à toutes les activités.
Ainsi, concernant la pollution, la Chine a rattrapé et même dépassé (?) les USA !
Mais il serait plus juste de dire "la terre de Chine" que "Chine" tout court, qui paraît n'impliquer que ses habitants. Car les saletés rejetées chez eux ne sont pas produites pour leur consommation mais pour celle des gens des pays pour qui ils travaillent.
Un observateur un peu naïf dirait :
- la Terre n'a qu'un ciel. Et finalement, la production pour consommer, qu'elle soit faite dans un pays ou un autre, le résultat est le même !
Ce naïf n'aurait pas tort, sauf que, puisqu'il est naïf, en pensant écologie, il a oublié de penser aux gros sous...
Il faudrait modifier l'expression : "Argent, nerf de la guerre", et dire "Argent, nerf de la pollution"... Parce que dans l'ordre d'importance de la vie à l'échelle humaine la seconde à dépassé la première. Une guerre pourra toujours prendre fin, mais la pollution, définitivement non.
Il ne reste aux hommes de bonne volonté que de tâcher de la maîtriser...
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