Le boulot est déjà fait concernant les signes cliniques d'un accès palustre. Relisez l'un de mes posts juste un peu plus haut.
Ce sont ces premiers signes qui doivent vous alerter et vous diriger le plus rapidement possible vers un médecin parfaitement capable de poser le diagnostique de paludisme car vous lui aurez dit, s'il ne vous a pas déjà posé la question, que vous revenez d'une zone d'endémie palustre. Faire le diagnostic de paludisme ou l'éliminer est une
urgence médicale. Et tout médecin a bien appris au cours de ses études que "toute fièvre chez un patient de retour d'une zone d'endémie palustre EST UN PALUDISME jusqu'à preuve du contraire". Soyez donc rassuré, on sait ce qu'on fait.
De plus le médecin (qui ne fait pas 10 ans d'études pour rien) saura reconnaître les signes de gravité justifiant une hospitalisation en urgence. Un paludisme grave peut prendre différentes formes dont la plus importante est l'atteinte cérébrale ou neuropaludisme (trouble de la conscience puis de la vigilance, prostration et convulsions et éventuellement coma).
Le diagnostique de certitude repose sur la mise en évidence du parasite dans le sang du patient. C'est en pratique assez difficile quand la quantité de parasite est faible et cela doit être confié à des laboratoires habitués à ce genre d'examen. Le résultat positif ou négatif doit parvenir dans les 2 heures maximum au médecin pour que ce dernier puisse mettre en place le traitement curatif.
Voilà, vous savez l'essentiel.