Maintenant les enfants n'ont plus besoin d'obus pour aller se cacher sous le phản et salir tout leurs vêtements puis recevoir des fessées qui au Vietnam sont des coups de baguette.
Maintenant les enfants n'ont plus besoin d'obus pour aller se cacher sous le phản et salir tout leurs vêtements puis recevoir des fessées qui au Vietnam sont des coups de baguette.
Dernière modification par Nem Chua ; 24/08/2008 à 07h56.
The Curse of the Were-Nem Chua
Bonjour DédéHéo,
Il me souviens que dans ma famille il y avait ce genre de lit de bois, qu'on appelait un "divan" : les nôtres étaient en bois noir, très dur et décorés de sculptures. Ils étaient effectivement larges car nous y dormions à plusieurs dessus, la nuit venue, sur une natte et sous la moustiquaire qu'on déployait au-dessus.
C'était un peu dur comme couchage, mais nous nous en accomodions : il m'est même arrivée de dormir, en d'autres circonstances, sur des tables poussées les unes contre les autres, comme sur un divan !
Maintenant, avec mes vieux os, cela ne pourrait plus me convenir, un bon matelas, bien moêlleux, comme il faut, a ma préférence ! Mais, je conçois bien que le matelas n'est pas indispensable au Vietnam.
[quote=Nem Chua;63184]Tu sais, le bia hơi, souvent c'était presque de l'eau. Un soupçon de couleur et un embrun d'écume et voilà.[QUOTE]
voilà nous sommes perdus (les hommes)dans Hà Nội ơi ,nhớ ngày nào ....dư hương ngày nào.....;les hommes se laissent flotter dans le parfum d'autrefois . du risque .du risque .
oui Nemchua ,un gói ôm chauffant genre 37 degrés pour mes vieux jours ,maintenant dans la maison il ne reste que 2 tetes blanches ,en tete à tete .le soir ,il lit son journal ,moi je tape sur le forum ,mon chien à mes pieds .vois tu le romantisme du 3è âĝe !Genre à 37 degrés? On revient au sujet précédent de ce fil. On parle aussi de couverture à 37 degrés.
Eh bien moi, je vis et fais partie de ce" tableau " que j'assume tout à fait, en trouvant même que j'ai de la chance !!
Vieilir ensemble, en se respectant , en faisant preuve de tendresse, à défaut d'un instinct et d'une fougue charnelle plutôt viellissante (avec quelques retours de flamme!!)... c'est le cycle d'une vie...
Et pour Htb et tous ceux et celles de la " classe", cette chanson-poème :
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières ?
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends ?
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus, leurs gestes ont trop de rides, leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus, bras dessous, tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.
Dernière modification par robin des bois ; 24/08/2008 à 22h46.
Merci Robin des bois pour cette chanson de Brel
Bonsoir,
Merci beaucoup Robin des Bois pour cette chanson. Les paroles sont magnifiques.
C'est très beau ce que tu dis là ... Quand je vois mes parents, qui chaque matin, font leur promenade quotidien main dans la main, lui 90 ans et elle 83 ans, le dos courbé par le poids des années qui passent ......... je suis admirative.
Kim Sang
Một trái tim hồng tươi, một quê hương tuyệt vời
Giòng máu cha vừa cho, tổ quốc vua Hùng cho
Một trái tim tự do, lời quê hương ta đó
Lời nói cha mẹ cho, lời trái tim tự do
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