Et justement à cause de toutes ces guerres qui nous déchiraient, qui nous tuaient depuis "2000 ans", ne nous rapprochions-nous pas un peu plus chaque fois ? C'étaient toutes ces guerres qui nous chassaient de la terre natale; toutes ces conquêtes réussies ou échouées que voyaient le jour des hommes nouveaux.
Sans ces malheurs, il n'y aura pas ni BN, ni moi à la rencontre de RDB, de Mai, de Thuong19 et autres, pour discuter dans une même langue, celle de Molière - peut-être pas dans un même accent. Hihihihhi, la mienne est québécoise - pour mieux se connaître. Et pour terminer, je vous dédie ce poème.
La folie meurtrière
Deux mille ans de guerre impitoyable
Deux mille ans de guerre insupportable
Deux mille ans de guerre minable
Deux mille ans de guerre lamentable
Deux mille ans pour la jeunesse
à construire la vie avec sa chair
Deux mille ans pour la jeunesse
à construire avec les larmes des mères
Pleurant leurs enfants
Deux mille ans pour le combattant
à se voir vieilli avec le temps
Deux mille ans pour le survivant
à se voir grandi avec l'âge solitaire
À Johannesbourg ou au Kosovo
En Somalie au Liban ou au Cambodge
Les hommes se battent sur les fronts
À qui accuser le mauvais ou le bon
La guerre qui tue au berceau nos enfants
La guerre qui tue nos hommes dans les champs
La guerre qui réduit nos pays en cendres
Perdants gagnants nos coeurs tous saignants
Parlons d'abord mourrons plus tard
Car la mort ne parlera pas