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Discussion: Racontez-moi une anecdote / histoire de votre séjour au Vietnam

  1. #1
    Apprenti Viêt Avatar de thanhhai
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    Par défaut Racontez-moi une anecdote / histoire de votre séjour au Vietnam

    Et si vous me racontrez une anecdote / histoire drôle du Vietnam lors de vos séjours dans ce pays. Une histoire drôle triste ou heureuse peu importe ou alors des photos / vidéos drôles (exotiques) du Vietnam. Oui quelque chose qui est différente aux yeux des occidentaux.

    Voici une de mes vidéos du Vietnam:

    http://www.youtube.com/watch?v=H9OqmfaLE7Q

    Merci.

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  3. #2
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    Il était une fois.........
    ha non, pardon...
    il sera une fois....

  4. #3
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Bao Nhân
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    Citation Envoyé par thanhhai Voir le message
    Et si vous me racontrez une anecdote / histoire drôle du Vietnam lors de vos séjours dans ce pays. Une histoire drôle triste ou heureuse peu importe ou alors des photos / vidéos drôles (exotiques) du Vietnam. Oui quelque chose qui est différente aux yeux des occidentaux.

    Salut Thanhthai,

    Justement, en sachant que tu as vécu de 1975 à 1988 au Vietnam, j'aimerais bien que tu nous racontes un peu de ta vie durant cette période, où tout devrait être très dur (j'imagine), car il y avait de la pénurie à cause de l'embargo. En l'occurence, sur le plan politique et social, la pression aurait été énorme.

    Et comment ça se fait que tu as attendu jusqu'à l'année 1988 pour t'expatrier, au monment même où le pays commence à s'ouvrir vers l'extérieur?

    J'ai quelques anciens collègues, comme toi, ils sont nés au Cambodge, et lors de la victoire des Khmer rouge, ils se sont réfugiés au Vietnam et y restés jusqu'à la fin des années 80. Ensuite ils sont venus en France rejoindre leur famille. L'un d'entre eux a dit regretter d'avoir laissé à Saigon un immeuble de trois étage à sa belle famille.
    Bảo Nhân : fascination, impression and passion

  5. #4
    Apprenti Viêt Avatar de thanhhai
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    Par défaut Voici mon histoire

    Citation Envoyé par Bao Nhân Voir le message
    Salut Thanhthai,

    Justement, en sachant que tu as vécu de 1975 à 1988 au Vietnam, j'aimerais bien que tu nous racontes un peu de ta vie durant cette période, où tout devrait être très dur (j'imagine), car il y avait de la pénurie à cause de l'embargo. En l'occurence, sur le plan politique et social, la pression aurait été énorme.
    C'est vrai. Cette période était très dure. Il manquait de tout et le contrôle administratif (politique) était très sévère. Mais la plus dure période serait celle que le Vietnam devait faire face à la guerre avec les Khmers rouges à l'Est et les Chinois au Nord.

    En étant refugié cambodgien au Vietnam, je devais subir encore plus de pression. Il faut dire que la vie était dure pour tout le monde. Moi, au moins, étais épargné d'être mobilisé dans l'armée et d'autres travaux communautaires tels de creuser des canaux d'irrigations, d'obliger de s'installer dans les zones économiques nouvelles par exemple. J'ai bénéficié en quelque sorte le satut d'un étranger en sol vietnamien, ce que les Vietnamiens n'en bénéficiaient pas nécessairement au Cambodge.

    Je gagnais ma vie en donnant des cours de français élémentaires aux enfants des familles aisées (fonctionnaires), ou en me débrouillant dans toute sorte de petites affaires de traducteur, d'interprète... Il m'est arrivé, et ce souvent, de dormir avec le ventre vide. Mais il y avait aussi des moments prospers.

    J'ai pu survivre à Saïgon pendant 13 ans, grâce aux copains que j'ai retrouvés, eux aussi refugiés au Vietnam ou partis à l'étranger; aux Vietnamiens avec qui j'ai lié d'amitiés. Aujourd'hui en remémorisant cette période, je me dis que cela relève du miracle que j'arrivais à surivre - sans un sou au départ - tant d'années à Saigon et à traverser cette dure période avec succès.

    Quant à mon départ pour le Canada, c'était aussi du miracle. Je n'avais personne au Canada d'ailleurs. La plupart des camarades du lycée s'installait en France. Un ongle au États-Unis, une soeur en Australie.

    J'ai soumis ma demande d'immgration au consulat de France à Saigon qui fut refusée, faute de n'avoir pas de parenté directe. J'ai demandé un visa d'immigration auprès de plusieurs pays dont l'Allemagne, les États-Unis, l'Australie, la Nigérie. Tous m'avaient refusé pour le même motif.

    Finalement, un ami immigré au Canada, à qui j'ai apporté de l'aide durant son séjour à Saigon, m'a parrainné. Je me suis inscrit pour l'entrevue sans enthousiasme, vu les échecs précédents. Eh bien, c'était la bonne ! Parmi les 7 candidats, dont j'étais le dernier à passer l'entrevue, j'étais le seul à se voir accorder un visa de résidence au Canada. Je n'en croyais pas à mes oreilles quand les délégués annonçaient leur accord sur mon dossier. J'ai appris plus tard que grâce à ma connaissance de la langue française et vietnamienne, preuve de débrouillardise, d'adaptation, que ceux-ci m'avaient accordé le visa de résidence au Canada.

    À vrai dire, je m'étais engagé dans ce processus d'immigration, d'une part parce que la vie au Vietnam était dure, celle au Cambodge était impossible; mais d'autre part, c'était aussi par curiosité. Je voulais voir comment on vit sous autres cieux.

    Le Vagabond

    Partir avec son coeur naïf et curieux
    Pour voir ce qui se passe ailleurs
    Pour voir de quelle couleur se peint le bout du monde
    Pour savoir où se terminent les lointains horizons

    Partir avec ses pieds nus et ses mains vides
    Pour découvrir la vie et ses grands mystères
    Partir pour revenir avec son esprit limpide
    Pour mieux comprendre ses petites misères

    Partir pour rencontrer les gens au bout de la Terre
    Pour serrer les mains des Hommes de l'autre bord de la mer
    Partir pour revenir un jour ne plus être jamais pareil
    Plus jamais pareil dans les rêves de son sommeil

    Partir pour tisser des liens invisibles
    Pour surmonter les limites invincibles
    Pour déchirer le voile de la brume
    Pour tracer avec sa plume une amitié à travers les écumes

    Autres poèmes à : http://khmercanada.site.voila.fr/poesie.htm


    Eh oui, la vie est un miracle ! J'ai survécu au génocide Khmer rouge pendant que 3 millions y ont laissé leur vie. J'ai survécu 13 ans à Saigon, pendant que plusieurs y sont succombés. J'ai encore survécu 20 ans au Québec, mon pays n'est pas un pays, mais c'est l'hiver. J'ai traversé les massacres de masse, traversé les travaux forcées des Khmers rouges. J'ai travaillé comme plongeur. J'ai mangé dans le reste des restaurants. J'étais bûcheron, pêcheur, serveur, instituteur, banquier, refugié, presseur, machiniste, journaliste, syndicaliste, webmaster, poète, interpète.

    Autres détails à : http://khmercanada.site.voila.fr/cauchemar.htm

    Je suis un vagabond, un sans-identité. Je resterai toujours un Homme qui a pour demeure la Terre et qui a pour Frère, toi, peu importe si tu es Français, Vietnamien, Cambodgien, Chinois, Québécois, Canadien, Finlandais...


    Eh oui, la vie est un miracle, la vie est belle ! Je ne regrette rien.

  6. #5
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Bao Nhân
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    Citation Envoyé par thanhhai Voir le message
    C'est vrai. Cette période était très dure. Il manquait de tout et le contrôle administratif (politique) était très sévère. Mais la plus dure période serait celle que le Vietnam devait faire face à la guerre avec les Khmers rouges à l'Est et les Chinois au Nord.

    En étant refugié cambodgien au Vietnam, je devais subir encore plus de pression. Il faut dire que la vie était dure pour tout le monde. Moi, au moins, étais épargné d'être mobilisé dans l'armée et d'autres travaux communautaires tels de creuser des canaux d'irrigations, d'obliger de s'installer dans les zones économiques nouvelles par exemple. J'ai bénéficié en quelque sorte le satut d'un étranger en sol vietnamien, ce que les Vietnamiens n'en bénéficiaient pas nécessairement au Cambodge.

    Je gagnais ma vie en donnant des cours de français élémentaires aux enfants des familles aisées (fonctionnaires), ou en me débrouillant dans toute sorte de petites affaires de traducteur, d'interprète... Il m'est arrivé, et ce souvent, de dormir avec le ventre vide. Mais il y avait aussi des moments prospers.

    J'ai pu survivre à Saïgon pendant 13 ans, grâce aux copains que j'ai retrouvés, eux aussi refugiés au Vietnam ou partis à l'étranger; aux Vietnamiens avec qui j'ai lié d'amitiés. Aujourd'hui en remémorisant cette période, je me dis que cela relève du miracle que j'arrivais à surivre - sans un sou au départ - tant d'années à Saigon et à traverser cette dure période avec succès.

    Quant à mon départ pour le Canada, c'était aussi du miracle. Je n'avais personne au Canada d'ailleurs. La plupart des camarades du lycée s'installait en France. Un ongle au États-Unis, une soeur en Australie.

    J'ai soumis ma demande d'immgration au consulat de France à Saigon qui fut refusée, faute de n'avoir pas de parenté directe. J'ai demandé un visa d'immigration auprès de plusieurs pays dont l'Allemagne, les États-Unis, l'Australie, la Nigérie. Tous m'avaient refusé pour le même motif.

    Finalement, un ami immigré au Canada, à qui j'ai apporté de l'aide durant son séjour à Saigon, m'a parrainné. Je me suis inscrit pour l'entrevue sans enthousiasme, vu les échecs précédents. Eh bien, c'était la bonne ! Parmi les 7 candidats, dont j'étais le dernier à passer l'entrevue, j'étais le seul à se voir accorder un visa de résidence au Canada. Je n'en croyais pas à mes oreilles quand les délégués annonçaient leur accord sur mon dossier. J'ai appris plus tard que grâce à ma connaissance de la langue française et vietnamienne, preuve de débrouillardise, d'adaptation, que ceux-ci m'avaient accordé le visa de résidence au Canada.

    À vrai dire, je m'étais engagé dans ce processus d'immigration, d'une part parce que la vie au Vietnam était dure, celle au Cambodge était impossible; mais d'autre part, c'était aussi par curiosité. Je voulais voir comment on vit sous autres cieux.

    Le Vagabond

    Partir avec son coeur naïf et curieux
    Pour voir ce qui se passe ailleurs
    Pour voir de quelle couleur se peint le bout du monde
    Pour savoir où se terminent les lointains horizons

    Partir avec ses pieds nus et ses mains vides
    Pour découvrir la vie et ses grands mystères
    Partir pour revenir avec son esprit limpide
    Pour mieux comprendre ses petites misères

    Partir pour rencontrer les gens au bout de la Terre
    Pour serrer les mains des Hommes de l'autre bord de la mer
    Partir pour revenir un jour ne plus être jamais pareil
    Plus jamais pareil dans les rêves de son sommeil

    Partir pour tisser des liens invisibles
    Pour surmonter les limites invincibles
    Pour déchirer le voile de la brume
    Pour tracer avec sa plume une amitié à travers les écumes


    Eh oui, la vie est un miracle ! J'ai survécu au génocide Khmer rouge pendant que 3 millions y ont laissé leur vie. J'ai survécu 13 ans à Saigon, pendant que plusieurs y sont succombés. J'ai encore survécu 20 ans au Québec, mon pays n'est pas un pays, mais c'est l'hiver. J'ai traversé les massacres de masse, traversé les travaux forcées des Khmers rouges. J'ai travaillé comme plongeur. J'ai mangé dans le reste des restaurants. J'étais bûcheron, pêcheur, serveur, instituteur, banquier, refugié, presseur, machiniste, journaliste, syndicaliste, webmaster, poète, interpète.

    Je suis un vagabond, un sans-identité. Je resterai toujours un Homme qui a pour demeure la Terre et qui a pour Frère, toi, peu importe si tu es Français, Vietnamien, Cambodgien, Chinois, Québécois, Canadien, Finlandais...


    Eh oui, la vie est un miracle, la vie est belle ! Je ne regrette rien.
    Merci pour ta réponse Thanhthai,

    En te lisant depuis le début, je constate que ton parcours est riche d'aventures, et ta sagesse semble être plutôt le fruit de tes vécus que de tes lectures.


    Au plair de te relire.
    Bảo Nhân : fascination, impression and passion

  7. #6
    Apprenti Viêt Avatar de thanhhai
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    Par défaut Il était une fois... La nuit

    Citation Envoyé par Bao Nhân Voir le message
    J'ai quelques anciens collègues, comme toi, ils sont nés au Cambodge, et lors de la victoire des Khmer rouge, ils se sont réfugiés au Vietnam et y restés jusqu'à la fin des années 80. Ensuite ils sont venus en France rejoindre leur famille. L'un d'entre eux a dit regretter d'avoir laissé à Saigon un immeuble de trois étage à sa belle famille.
    Tu sais Bao Nhan, ce qui est passé, c'est du passé. Ma famille était une famille aisée; mais non seulement, nous avons tout laissé derrière nous à Phnom-Penh, nous y avons aussi laissé la vie de nos proches. Ce ne sont pas ces immeubles qu'ils doivent regretter, mais c'est la vie qu'ils ont encore jusqu'aujourd'hui qu'ils doivent honnorer.

    Certes, quand ils regardent combien valent ces immeubles aujourd'hui, ils ont des regrets. Mais, s'ils restaient dans ces immeubles, qu'est-ce qui leur arrivaient ? On ne saura jamais !

    Mes parents avaient une plantation au Cambodge. Ils ont acheté ce terrain pour en faire une plantation d'arbres fruitiers en croyant que les immeubles peuvent s'écrouler sous les bombardements, mais un terrain, une plantation, ça restera toujours. Pourtant, avec l'arrivée des Khmers rouges, tout disparaissait ! Même la vie.

    J'ai vécu constamment avec la peur pendant 13 ans à Saigon, peur d'être arrêté sans raison, ou pour de raison "d'être refugié cambodgien". Pendant des années au Canada, je me réveille en sursaut en pleine nuit, croyant un policier du quartier (cong an khu vuc) vient faire de contrôle administratif, ce qui était une pratique régulière pendant ces années-là, et ce, à minuit comme d'habitude.

    Je dormais chaque nuit, l'oreille collé au plancher aux aguets des pas fugitifs de ce policier de peur qu'il m'arrête et m'envoie au camps de concentration. À l'époque, c'était très dur.

  8. #7
    Apprenti Viêt Avatar de thanhhai
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    Citation Envoyé par Bao Nhân Voir le message
    En te lisant depuis le début, je constate que ton parcours est riche d'aventures, et ta sagesse semble être plutôt le fruit de tes vécus que de tes lectures.
    Je ne sais pas si c'est de mes vécus ou de mes lectures. Peut-être les deux. Car j'ai beaucoup lu des livres (traduction de bestseller de l'époque) vietnamiens, collection La Boi et Lua Thien, etc. Je me souviens encore quelques titres le voyageur sans bagage (nguoi lu hanh co don), la 25e heure (gio thu 25), L'archipel de Goulad (7 tan dia nguc), Adieu les Armes (gia tu vu khi), Coi Re (Racines), Alexis Zorbas, Thien va tam phan hoc, Ho Tham tu tuong, Bo sua gam co chay, Da vu cua loai nguoi kg con dat song... Sans compter des romans que j'ai à lire lors de mes études académiques en lettres. Je crois que c'est la somme de tous, de mes vécus et mes lectures.

  9. #8
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Bao Nhân
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    Citation Envoyé par thanhhai Voir le message
    L'archipel de Goulad (7 tan dia nguc).

    Mais je serai très étonné si tu me dis que "L'archipel du Goulag" a été traduit et mise en vente libre au Vietnam.
    Bảo Nhân : fascination, impression and passion

  10. #9
    Apprenti Viêt Avatar de thanhhai
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    Citation Envoyé par Bao Nhân Voir le message
    Mais je serai très étonné si tu me dis que "L'archipel du Goulag" a été traduit et mise en vente libre au Vietnam.
    Si je ne me trompe pas, le nom de l'auteur est Josenenshin quelque chose comme ça. Un russe, gagnant du prix nobel de la littérature.

    Tous les livres que je nomme sont des livres "interdits" (traduits en vietnamien) à l'époque. J'ai créé une collection avec de nouvelle couverture. Je crois que cette collection est encore dans le bibliothèque chez ma parenté au Vietnam. Oui, ce sont des livres interdits au Vietnam en cette période dure dure dure. Je ne sais pas s'ils le sont encore maintenant.

  11. #10
    Apprenti Viêt Avatar de galoo
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    ho chi minh
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    c'est super interessant le recit de ta vie, j'avoue je suis sur le c** en lisant sa et je suis admiratif a la fois .

    sinon moi petite aventure drole, premier jour au vietnam , je vais au restaurant avec la famille d'un ami , et la le reflexe " merci beaucoup" or les familiers de la langue savent que chez nous ce n'est rien mais ici sa signifie les parties genitales de l'homme

    vola ma ptite blagounette , sinon des que je m'en rapelle d'autre aussi bidon je les poste

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