Posté par
Thanh Ba.ch
SANTE - La bonne conscience est un doux oreiller ...
040714
VIỄN PHƯƠNG
QUÊ HƯƠNG ÐịA ÐẠO
Edition 1999
Les Editions Culturelles
Domaine du Mémorial des Souterrains de Củ Chi
Traduction libre de THANH BẠCH
TERRE SOUTERRAINE
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Principaux lieux et personnages, par ordre d’apparition ou de citation :
Les Souterrains de Củ Chi
Le narrateur
Les soldats du Sud
Le village d’An Phú
Monsieur Hai Nhi (Oncle Hai)
Les guérilleros
Hai Duyên
Út Sương
Grand Mère
Ba Thu
Ba Ðậm
Le village de Phú Hoà Ðông
L’équipe de Ðậm
La prison de Phú Lợi
Le père de Út Sương
La mère de Út Sương
Ngô Ðình Diệm
Le lieutenant Ðỗ Ðình Kỳ
Le caporal Trị
La salle d’interrogation de Cây Mít
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La pluie aux nấm mối.
NDT : « nấm mối », littéralement champignons des termitières, variété de champignons qui poussent au pied des termitières, d’où leur nom ; ces champignons qui surgissent avec les premières pluies ont un goût délicieux et délicat, surtout lorsqu’ils ont été ramassés jeunes.
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TERRE SOUTERRAINE (suite)
- Ouais et pourquoi pas ? Nous menons un combat politique … n’est ce pas ?
Út Sương se plaignit :
- On vous dit d’aller faire la guérilla aux troupes ennemies, vous ne le voulez pas, mais préférez rester à la maison leur faire cuire votre riz.
Ba Thu s’expliqua :
- Mais c’est à cause de Grand Mère, elle nous dit que si on rejoint la guérilla, il faudra passer tout son temps à tendre des embuscades et qui est ce qui va alors dormir avec elle la nuit. Elle me dit qu’elle a ses habitudes maintenant, et que, sans moi, elle n’arrive pas à dormir la nuit.
Hai Duyên fit remarquer :
- Mais c’est aussi parce que tu manques de fermeté … pour n’importe quoi tu te réfères toujours à Grand Mère, Grand Mère … tu es adulte maintenant.
Út Sương, en se moquant :
- C’est sûr que le combat politique a ses bons côtés …
Ba Thu se mettant à rougir , on ne sait si c’est de honte ou de colère, dit en riant :
- C’est peut être vous qui manquez de courage et n’osez pas vous engager dans le combat politique … Puis en en se retournant vers moi, s’expliqua :
- Une fois, toutes les trois nous étions restées avec Grand Mère pour le combat politique. Les saligauds, ils ont ramenés ici deux guérilleros qu’ils avaient capturés à Phú Hoà Ðông. Ils s’étaient relayés pour les tabasser avec des pieux d’enclos, des barres de fer. Ils leur avaient éclaté la peau du crâne et brisé les côtes, mais nos deux partisans n’avaient voulu rien révéler; au contraire, aux nouveaux coups, ils répondaient par des injures.