Merci, pour l 'info , je ne connaissais pas ces livres , et je regrette fort de n 'avoir pas vu ces documentaires . Je vais essayer de me procurer ce livre. Bonne journée. yen
Merci, pour l 'info , je ne connaissais pas ces livres , et je regrette fort de n 'avoir pas vu ces documentaires . Je vais essayer de me procurer ce livre. Bonne journée. yen
Retour a la couleur avec le Petit Journal
L'article d'epoque:
INCIDENT DRAMATIQUE D' UNE CHASSE EN INDO-CHINE
M. le marquis de Barthélemy blessé par un tigre
Grand voyageur, explorateur hardi, colon actif et profondément dévoué aux intérêts nationaux, M. le marquis de Barthélémy, à qui sont dus les établissements de la baie de Camranh, est encore un intrépide chasseur de fauves.
Avec lui, « le seigneur Tigre », comme disent les Annamites, a bien souvent trouvé son maître. M. de Barthélemy a débarrassé le pays d' un grand nombre de ces hôtes dangereux. Mais, dans une chasse récente, il a failli être victime de son audace, et il s' en est fallu de peu qu' il ne tombât à son tour sous la griffe de son ennemi.
Un tigre qu' il avait blessé d' une balle se jeta sur lui, le renversa et le mordit cruellement au bras. Mais, heureusement, l' animal était bien touché, et M. de Barthélemy eut la force de se dégager et de l' achever.
Ajoutons que, grâce à des soins immédiats, la blessure n' eut pas de suites graves. M. de Barthélemy est à présent hors de danger.
On ne connaît pas assez la grande oeuvre que M. de Barthélemy a entreprise en Indo-Chine. Après des explorations dans les régions inconnues du Siam, du haut Lacs, de l'Annam septentrional, et dans les contrées sauvages habitées par les Dayaks, les Sedangs et les Bahnars, après des campagnes pleines de dangers au pays des Moïs, M. de Barthélemy s' est consacré à la réalisation d' une pensée de l' amiral Courbet : la fondation du port de Camranh, dont chacun reconnaît aujourd'hui toute l' utilité pour notre flotte. Tous ses efforts se sont concentrés sur cette oeuvre économique qu' il considère comme l' une des plus intéressantes pour l' avenir de notre colonie.
Depuis plusieurs années il travaille sans relâche à ce projet. C' està son initiative et à sa volonté ardente que l' on devra la fondation du port nouveau qui, par sa situation sur la côte d'Annam, rendra les plus grands services à l' Indo-Chine et contribuera, dans une large mesure, à son développement commercial et maritime.
Le Petit Journal illustré du 17 Février 1907
Lorsque la bêtise gifle l'intelligence, alors l'intelligence a le droit de se comporter bêtement
Avicenne
Mango , un grand grand merci !!!
Il m 'a semblé apercevoir "la cadouille" , sur un des clichés . Je réalise que rien que l 'invocation , auprés des petits devait suffire!!!
je crois que c 'était comme le martinet de notre enfance!!
Aurais tu des clichés du Centre , en particuliers de la ville de Tam Ky. Merci , et tres bonne journée. yen
Encore une histoire de tigres (quelle idee aussi d'aller chasser ces pauvres betes):
LE LIEUTENANT GAUTHRET DE L'INFANTERIE COLONIALE DÉVORÉ PAR DES TIGRES
Le tigre, que les Annamites vénèrent et redoutent tout à la fois et qu'ils
appellent « le Seigneur Tigre », fait dans nos colonies d'Extrême-Orient de
sérieux ravages.
Non seulement sa férocité s'exerce contre les animaux domestiques, qu'il
emporte dans sa gueule formidable et détruit chaque année par milliers, mais
elle le pousse même parfois à s'attaquer à l'homme.
Les tigres jeunes s'enfuient généralement devant le chasseur, mais, en
vieillissant, ces puissants carnivores prennent l'habitude de se jeter sur
l'homme qu'ils rencontrent, même sans être provoqués par lui. On les appelle
des mangeurs d'hommes.
Ils sont la terreur des districts où ils se sont fixés.
Rien que dans l'Inde anglaise, le nombre des personnes tuées par des tigres,
accidentellement ou au cours des chasses qu'on leur fait, est chaque année
de neuf cents à mille.
Pourtant, malgré ses dangers, cette chasse est un des sports favoris des
Anglais dans l'Inde.
Plusieurs fois déjà, des fonctionnaires ou des officiers en résidence dans
notre colonie de l'Annam sont tombés sous les crocs formidables des mangeurs
d'hommes.
On n'a pas oublié, il y a quelques années, la mort tragique du fils de M
Edouard Montagne, l'ancien délégué de la Société des gens de lettres, qui
fut tué par un tigre en Annam, alors qu'il accomplissait une mission qui lui
avait été confiée.
Ces temps derniers, le lieutenant Gauthret, de l'infanterie coloniale, a
subi un sort non moins affreux.
Attaqué par une bande de tigres à Pianotreh (Annam) et enlevé par un mangeur
d'hommes, il a été emporté dans la jungle.
En dépit des battues et des recherches, on n'a pu, jusqu'ici, retrouver le
corps du malheureux officier.
Le Petit Journal illustré du 9 Septembre 1906
Lorsque la bêtise gifle l'intelligence, alors l'intelligence a le droit de se comporter bêtement
Avicenne
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