Malheureusement, il va falloir que je me moque encore un peu de ngjm95 parce qu'il ne lit pas correctement les messages de la discussion et part en hors sujet.
La question de la fameuse "troisième voie" dont parle le livre de François Guillemot concerne les années 1938-1955 et non 1965. Un minimum d'attention s'impose cher monsieur.
Le Dai Viet avait une puissance significative et l'objectif de s'imposer comme leader des mouvements nationalistes vietnamiens avant et pendant la Guerre d'Indochine. Le livre de François Guillemot ne va pas plus loin que 1955 alors en nous parlant du coup de 1965 vous êtes totalement hors sujet.
De plus, le bouquin de Guillemot n'est pas un "what if ?" à l'anglosaxone. Relisez donc la 4ème de couverture.
Où y voyez-vous qu'il refait l'histoire de quoique ce soit ? Il aborde simplement un sujet délaissé par "l’historiographie d’État" à savoir : "les mouvements nationalistes indépendantistes non communistes".
Mettre en lumière des faits historiques réels jusque là délaissés ce n'est pas refaire l'histoire, n'en déplaise à certains qui continuent à croire dur comme fer que le Viêt Minh était le seul mouvement indépendantiste au Viêt Nam.
ngjm95 continue à s’emmêler les pinceaux entre Guerre d'Indochine et Guerre du Vietnam, entre 1945, 1955 et 1965.
Au passage, dans un autre livre de Franchini "Les mensonges de la Guerre d'Indochine", il y a un chapitre intitulé :
"Ambiguïtés et mensonges du Viêt Minh : Une exclusivité nationaliste usurpée".
On peut y lire que les mouvements nationalistes non communistes rivaux du Viêt Minh dans les années 40 s'appelaient Dai Viêt, VNQDD, Phuc Quoc Dong Minh Hoi. On y apprend même que le Viêt Minh avait des rivaux trotskistes.
Mais en 1965, début de la Guerre du Vietnam, le Viêt Minh avait depuis longtemps "fait le ménage" chez ses concurrents à l'accession au leadership indépendantiste.
Quand le Dai Viêt est à son zénith, la République du Sud Viêt Nam est encore très loin d'avoir vu le jour.
Vous vous trompiez d'une voire deux décennies, pas étonnant que vous pensiez que François Guillemot voulait "refaire l'histoire".