Formidable outil contre l'oubli...Si cela peut aider a retrouver la trace des Afroviet restes en terre vietnamienne.
Existerait-il un cimetiere (musulman en particulier) quelque part au Vietnam ou sont enterres les Afro? merci de m'apporter des renseignements:kimouss:
150e ANNIVERSAIRE : La France célèbre ses « Tirailleurs sénégalais » Paris - La France rend un hommage solennel aux « Tirailleurs sénégalais » à l’occasion du 150e anniversaire de la création de leur corps avec une cérémonie à Fréjus (sud) et un film du ministère de la Défense qui retrace l’engagement des soldats africains sous le drapeau français. Le secrétaire d’Etat aux Anciens combattants Alain Marleix présidera samedi matin à Fréjus, la "maison-mère" des troupes de marine (ex-troupes coloniales), une cérémonie organisée en l’honneur du 150e anniversaire de la création du corps des « Tirailleurs sénégalais », en présence de Abdourahim Agne, ministre sénégalais de la Microfinance et de la Coopération décentralisée.
Le premier Bataillon de « Tirailleurs sénégalais » fut créé par un décret de l’empereur Napoléon III, le 21 juillet 1857. Les derniers Bataillons furent dissous en 1964 après l’accession à l’indépendance des pays africains colonisés par la France. De la boue des tranchées de Verdun (1916) à la guerre d’Algérie (1954-1962), en passant par les forêts ardennaises (1940), les sables de Bir Hakeim (Libye, 1942), la neige des Vosges (1944) et les rizières d’Indochine (1945-1954), des centaines de milliers de soldats africains combattirent sous l’uniforme français. Plusieurs dizaines de milliers d’entre eux furent tués. Le film documentaire de 60 mm, produit par l’Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (Ecpad) rend un bel hommage à cette "Force noire", expression utilisée en 1910 par le général Charles Mangin. Celui-ci prônait le recrutement massif des Africains pour pallier l’infériorité démographique de la France face à l’Allemagne. A partir des rares et émouvantes images de l’Ecpad, ce film retrace la vie et la mort des « Tirailleurs sénégalais », mot générique désignant les jeunes Africains, volontaires ou recrutés de force, en Afrique occidentale française (Aof), en Afrique équatoriale française (Aef) et à Madagascar.
Ce film, qui souligne la "fraternité d’armes", née dans les tranchées entre poilus (combattants de la Première guerre mondiale, 1914-18) Noirs et Blancs, aborde également sans détours les pages sombres de leur histoire : révoltes pour s’opposer à l’enrôlement, massacre de plusieurs dizaines de tirailleurs qui réclamaient leurs primes de démobilisation, par l’armée française à Thiaroye, près de Dakar le 1er décembre 1944 ; inégalité des pensions avec celles des anciens combattants français. "La France utilise honteusement ses hordes raciales", clamait un film de propagande allemande en 1940, montrant des « Tirailleurs sénégalais » prisonniers. Lors de la campagne de France en 1940, les « Tirailleurs sénégalais » offrirent une résistance acharnée à la Wehrmacht et à la Waffen-SS. 5.000 furent tués e
AFP