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Discussion: 20 Juin 1894, Yersin découvrit la bacille de la peste.

  1. #221
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de robin des bois
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    Par défaut [Livre] Peste et Choléra , de Patrick DEVILLE

    - sur ce lien du monde.fr:
    http://www.lemonde.fr/livres/article...8725_3260.html

    - cette critique littéraire :

    Histoire d'un livre. Patrick Deville et le bacille de l'écrivain-voyageurLE MONDE DES LIVRES | 23.08.2012 à 16h38
    Par Raphaëlle Leyris


    L'écrivain Patrick Deville. | D.R.

    En pleine chasse aux papillons, le naturaliste et explorateur Henri Mouhot se cogne la tête et découvre les temples d'Angkor, en 1861. Tel était le point de départ du superbe Kampuchéa (Seuil, 2011). Ce pourrait, aussi, être un résumé de la "méthode Patrick Deville" : filet à la main, l'écrivain suit la piste d'un aventurier, tombe par hasard sur un autre personnage passionnant, et remonte de multiples pistes parallèles, d'un fleuve à l'autre, de l'Amérique latine à l'Afrique, avant l'Asie du Sud-Est. Ainsi, le cycle romanesque commencé avec Pura Vida (Seuil, 2004) dans les pas de William Walker (1824-1860), flibustier nord-américain devenu président du Nicaragua, l'a entraîné, pour Equatoria (Seuil, 2009), sur les traces de l'explorateur Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905). Lequel l'a amené à s'intéresser au personnage du médecin et biologiste Albert Calmette, aux côtés duquel Brazza avait étudié à l'école navale de Brest, et qu'il recroisa à Libreville.

    C'est par l'entremise de ce Calmette que Patrick Deville fait la connaissance des "pasteuriens", ces disciples de Louis Pasteur, lancés dans la grande aventure de la découverte scientifique. "Des types pour lesquels j'ai beaucoup d'admiration", dit l'écrivain-voyageur. Qui commence par envisager de consacrer un livre à "cette petite bande". Mais, au fil de ses recherches pour Kampuchéa, parti sur les traces du photographe et diplomate Auguste Pavie (1847-1925) qui définit les frontières entre le Laos, la Chine et la Birmanie, il rencontre le personnage d'Alexandre Yersin, découvreur du bacille de la peste, explorateur et curieux tous azimuts, qui aida la mission Pavie à fixer les frontières du Laos. Il fait une brève apparition dans Kampuchéa. "J'ai hésité à y consacrer un bref chapitre à sa vie", rapporte l'auteur. Il a bien fait de s'abstenir : on aurait sinon été privé de l'un des plus passionnants ouvrages de cette rentrée.

    Rat de bibliothèque

    Après s'être procuré des publications scientifiques épuisées d'Alexandre Yersin, Patrick Deville prend contact avec les archives de l'Institut Pasteur, à Paris. Il tombe alors, dit-il, "sur un trésor absolument inimaginable". Des boîtes entières de lettres classées, "écrites à la plume". La correspondance de Yersin, mais aussi d'autres pasteuriens, réunie grâce à la ténacité des documentalistes, aidés par "des legs successifs un peu hasardeux". Aux archives de l'institut, Patrick Deville se voit attribuer "un bureau, une lampe, et un référent scientifique" pour le guider à travers les milliers de missives.
    Difficile d'imaginer Patrick Deville, globe-trotteur à la belle gueule burinée, en rat de bibliothèque, mais il passe ainsi des semaines entières rue Emile-Roux à examiner au microscope la vie de Yersin et se retrouve, s'amuse-t-il,faire des horaires de bureau". "Par goût personnel, précise-t-il, je pourrais encore être plongé dans ces archives. Mais je ne suis pas chercheur..." Après cette patiente collecte d'informations, Patrick Deville revêt sa casquette d'écrivain-voyageur : c'est dans "l'aller-retour permanent entre ce qu'on voit et ce qu'on sait", dit-il, que s'élabore le travail préalable à l'écriture.
    Il se rend ainsi à Morges, en Suisse, où Yersin est né, puis au Vietnam. Il passe par Hô Chi MinhVille, ex-Saïgon, où Yersin a débarqué et est revenu à de nombreuses reprises, par Dalat, dont le scientifique a découvert le site, avant d'y fonder un sanatorium, par Nha Trang, où il a créé un Institut Pasteur en 1895 (devenu un musée Yersin) et, surtout, par Hon Bà, au chalet du savant : "Un endroit magnifique, dans la jungle froide, au bout d'une route. Impossible d'aller plus loin."
    Après ce travail de repérage, d'imprégnation des lieux, le directeur de la maison des écrivains étrangers et traducteurs de Saint-Nazaire se fixe à Nha Trang, pour écrire. "Je procède toujours ainsi : après les recherches et les voyages, je m'enferme dans une chambre d'hôtel à l'étranger. Je ne peux ni retourner, ni en bibliothèque, ni consulter d'autres archives que celles que j'ai emportées... Sans quoi je serais capable de passer dix ans sur chaque livre."
    Il écrit "très vite, presque dans un geste" : "Avant de me lancer, dit-il, j'ai déjà la structure du livre, sa chronologie, les titres de chapitres..." Peste & Choléra tranche avec Pura Vida, Equatoria et Kampuchéa parce que ce texte d'une grande simplicité (apparente) est entièrement à la troisième personne : les précédents étaient traversés par un narrateur qui semblait emprunter à l'auteur sa voix tannée de baroudeur. "J'étais fatigué de ce "je" qui servait surtout à faire tenir le livre, parce qu'on y trouvait plusieurs strates de temps, de lieux etc., explique Deville. La troisième personne, et l'unité, sont presque une contrainte oulipienne que je me suis fixée."
    Patrick Deville pense que "le livre ne plairait pas à Yersin, qui n'aimait pas être sur le devant de la scène". Mais il est heureux de "s'être mis au service d'un type à qui on ne peut rien reprocher - il n'était ni raciste ni colonialiste, il oeuvrait pour le bien..." Le prochain livre de Patrick Deville devrait l'emmener au Mexique, où il effectue un séjour annuel "depuis cinq ou six ans". Il est temps d'épingler les papillons qu'il y a pris dans ses filets.


    Extrait
    "On commence à l'accuser de dispersion. On n'a pas vraiment tort. Yersin est le découvreur du bacille de la peste et l'inventeur du vaccin contre la peste. Il devrait être à Paris ou à Genève, à la tête d'un laboratoire ou d'un hôpital, à l'Académie, une sommité, un mandarin. On le dit retiré dans un village de pêcheurs à l'autre bout du monde. Les journalistes qu'il refuse de recevoir son bien obligés d'inventer, de tresser la légende noire. On le dit parfois seul au fond d'une cabane et marchant sur sa barbe d'ermite. On le décrit comme le roi fou d'une peuplade abrutie sur laquelle il se livre à des expérimentations cruelles et difficilement envisageables."

    Peste & Choléra, page 154

    Critique: un héros très discret
    Le 30 mai 1940, Alexandre Yersin quitte Paris à bord du dernier avion Air France pour Saïgon. Il a 80 ans et ne reverra jamais la patrie que, né suisse, il s'est choisie. C'est ce dernier voyage, ce dernier départ, que Patrick Deville a choisi comme trame discrète de son livre, admirablement construit. Il y retrace le destin de ce "pasteurien", depuis la mort de son père, un scientifique lui aussi, quelques mois avant sa naissance, dans le canton de Vaud. La vie à l'Institut Pasteur, penché sur sa paillasse à examiner des microbes, ne suffit pas à Alexandre Yersin, qui veut voir le monde : il sera brièvement médecin embarqué sur un navire, puis reprendra son bâton de bactériologiste militant. Non content de découvrir le bacille de la peste presque par hasard, à cause de conditions de travail peu confortables, il aura l'intuition des usages possibles de l'hévéa, préinventera le Coca-Cola, tout en menant des explorations à travers l'Asie du Sud-Est.
    A travers la longue vie d'Alexandre Yersin, Patrick Deville raconte un siècle de découvertes scientifiques, de guerres franco-allemandes, de colonisation... Ce remarquable styliste conjugue la vivacité avec laquelle il mène son récit et la sobriété de sa phrase, écrite comme en gardant toujours un léger sourire en coin - qui peut signifier la bienveillance pour son modèle tout autant que l'amusement pour sa propre position de "fantôme du futur" parti sur les traces d'un héros très discret. L'écrivain évite ainsi à son roman de sombrer dans l'hagiographie, et livre l'un des textes les plus intéressants de la rentrée.

    Peste & Choléra, de Patrick Deville, Seuil, "Fiction & Cie", 228 p., 18 €.

    Signalons, du même auteur, la parution en poche de Kampuchéa, Points, 264 p., 6,70 €.


    ps : j'ai " croisé " l'auteur du livre à Saint Nazaire (44) où il est directeur de la Maison des Ecrivains Etrangers et Traducteurs (ou MEET) en Novembre 2011 (journées organisées sur les jeunes écrivains du Cambodge )

    Dernière modification par robin des bois ; 25/08/2012 à 23h52.

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  3. #222
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    Que la peste soit de Saint Yersin

    Une biographie subtile de Saint Yersin, «Peste & Choléra» (signée Patrick Deville, au Seuil) vient éclairer la vie épatante, à cheval sur les XIXe et XXe siècles, de ce médecin né en Suisse. Il choisit Pasteur contre Koch, découvrit le bacille de la peste à Hong Kong, implanta l’hévéa en Indochine et vécut comme un prince solitaire.

    Que la peste soit de Saint Yersin | Slate

  4. #223
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    le livre en passe de devenir le best seller de l'année
    source : Peste & choléra - Pureté de la science | Chantal Guy | Critiques de livres


    Chantal Guy
    La Presse
    Peste & Choléra de Patrick Deville, déjà récompensé du prix du roman Fnac, en lice pour le Renaudot, le Goncourt et le Médicis, est un fascinant portrait d'Alexandre Yersin (1863-1943), scientifique et aventurier, découvreur du bacille de la peste.


    Ce qui se déploie dans ce roman qu'on dévore n'est pas tant la biographie d'un homme que la beauté d'une vocation, l'admirable volonté d'un être libre, sans cesse en éveil, qui choisira toujours la pureté de la science contre la «saleté de la politique». Deville ne cache pas son admiration pour Yersin, qui aura vécu à une époque où «pour la dernière fois, peut-être de son histoire, Paris est une ville moderne».
    Et Yersin est résolument de son temps, obsédé par les découvertes, la technologie et les pays exotiques qui inspireront les Conrad et compagnie. En cela, il ressemble à cette autre figure qui traverse le roman, Rimbaud, l'ange exterminateur de la poésie, car «en ce moment du microscope et de la seringue absolument modernes, s'éteint l'alexandrin, tué d'un coup de maître par le jeune poète parti vendre des fusils au roi du Choa, Ménélik II, futur empereur d'Éthiopie».
    Deville réussit à nous faire sentir combien les pasteuriens et les parnassiens sont les derniers héros français, des révolutionnaires positifs qui auront changé la face du monde en regardant vers l'avenir, pendant que l'Europe ressassait ses increvables vieux démons. Du coup, c'est nous qui nous découvrons nostalgiques d'une époque où modernité rimait avec optimisme. Grande réussite que ce roman érudit et passionnant, consacré à un scientifique moins connu que son maître, Pasteur, mais moins embaumé par la légende, aussi. Deville nous insuffle le goût du voyage, de l'aventure, de la liberté, et de la découverte non pas d'une égoïste vérité intérieure, mais de l'incroyable diversité de la vie, jusqu'aux microbes invisibles...
    Peste & Choléra, Patrick Deville, Seuil, 221 pages. * * * *


  5. #224
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de robin des bois
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    Citation Envoyé par thuong19 Voir le message
    le livre en passe de devenir le best seller de l'année
    source : Peste & choléra - Pureté de la science | Chantal Guy | Critiques de livres
    J'ai rencontré ce gars dans la base sous marine de St Nazaire , l'année dernière où il avait organisé son MEET-ing annuel (Maison des ecrivains etrangers et traducteurs) autour des jeunes ecrivains Cambodgiens ... mais honnêtement je ne le connais pas

    Comme il n'est pas fou.. il avait pris soin de sortir- les mois précedents- son bouqin Kampuchea qui a eu aussi un certain succès (c'est en le préparant qu'il a "rencontré YERSIN ")

    Rdb - pas fou non plus - a attendu que celui-ci sorte en livre de poche dans la collection Le point pour l'acheter moins de 6,50 euros ..

    Agréable a lire..mais "il ne s'attarde pas dans ses rencontres et sur ses personnages "

    http://www.amazon.fr/gp/product/imag...301061&s=books
    Dernière modification par robin des bois ; 21/09/2012 à 14h02.

  6. #225
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de robin des bois
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    Citation Envoyé par thuong19 Voir le message
    le livre en passe de devenir le best seller de l'année
    source : Peste & choléra - Pureté de la science | Chantal Guy | Critiques de livres
    J'ai rencontré ce gars-là dans la base sous marine de St Nazaire-espace Live-, l'année dernière où il avait organisé son MEET-ing annuel (Maison des ecrivains etrangers et traducteurs) autour des jeunes ecrivains Cambodgiens ... mais honnêtement je ne le connais pas

    Comme il n'est pas fou.. il avait pris soin de sortir- les mois précedents- son bouqin Kampuchea qui a eu déjà un certain succès

    Rdb - pas fou non plus - a attendu que celui-ci sorte en livre de poche dans la collection Le point pour l'acheter moins de 6,50 euros ..


    Agréable a lire... il passe très vite d'un sujet à l'autre


    6,7€ //264 pages
    À paraître
    EAN : 9782757830017
    Kampuchéa

    Patrick Deville

    Littérature

    De la découverte fortuite des temples d’Angkor par le naturaliste Henri Mouhot, en 1860, jusqu’au procès de Douch et des Khmers rouges, nous voici raconté un siècle et demi de l’histoire du Cambodge. Avec le secours de Conrad, Malraux, Loti et d’autres grands écrivains voyageurs, le narrateur remonte le fleuve Mékong et l’Histoire tragique d’un pays qui se rêvait le Paris de l’Extrême-Orient.
    Grand voyageur, esprit cosmopolite, Patrick Deville est né en 1957. Il a publié une dizaine de livres, dont Pura vida (2009), disponible en Points. Son œuvre a été traduite en dix langues.
    « Deville, exemplaire, accomplit le ravissement de l’Histoire par le roman… »Anne-Marie Garat, Le Monde des Livres

  7. #226
    Invité Avatar de lirelou
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    Et a l'excellent poste de 'abgech' on doit ajouter le nom de la rue "Calmette" qui se trouve toujours a Saigon, pas trop loin de le marche Binh Thanh. Aussie, le nom de l'Hopital "Grall" fut restaure en 1995. Les rues Calmette, Pasteur, et Yersin ont toujours restees avec leur noms n'importe quoi gouvernement.

    Il y avait une ferme de chevaux proche a Suoi Dau en 1968. Je l'avais pris pour une ferme des chevaux a cours, mais on m'a dit apres que la ferme etait pour le desarroi des vaccines. Les chevaux eux, ils n'amaient guere nos helcopters, et le chef vietnamien du district nous avait interdit d'y survoler sauf en cas de evasan urgente. J'ai passe la-bas quelques foix apres 2002, mais je n'ai trouve la ferme. Il y avait en 2007 a Suoi Dau une grande zone libre pour l'industrie
    Dernière modification par lirelou ; 21/09/2012 à 21h44.

  8. #227
    Avatar de thuong19
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    Citation Envoyé par lirelou Voir le message
    Les chevaux eux, ils n'amaient guere nos helcopters, ............
    la population non plus n'aimait pas ces hélicoptères qui semaient la mort parmi nos frères et soeurs nos aieux et nos enfants. on préfère de loin les airbus et les bus opentour signes d'une paix retrouvée mais durement acquise.

  9. #228
    Amoureux du Viêt-Nam Avatar de HAN VIËT
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    Citation Envoyé par lirelou Voir le message
    on doit ajouter le nom de la rue "Calmette" qui se trouve toujours a Saigon, pas trop loin de le marche Binh Thanh. Aussi, le nom de l'Hopital "Grall" fut restauré en 1995. Les rues Calmette, Pasteur, et Yersin ont toujours restées avec leur noms
    Matière à réflexion :_ est ce que vous vouliez sous entendre que les VN gardent de la reconnaissance envers certains aspects de la colonisation ? http://www.revuemedecinetropicale.co...l_-_pirame.pdf
    ANAI - Site Officiel de l'Association Nationale des Anciens et Amis de l'Indochine et du Souvenir Indochinois
    _ est ce que un pays non colonisé comme le Japon a donné de lui même le nom de ces savants à des rues ?
    _ sinon , peut-on conclure que ces noms ont quand même été imposés et que les VN les ont gardé parce qu'ils n'avaient pas un esprit de vengeance mesquine ?

  10. #229
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de robin des bois
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    Citation Envoyé par HAN VIËT Voir le message
    Matière à réflexion :_ est ce que vous vouliez sous entendre que les VN gardent de la reconnaissance envers certains aspects de la colonisation ? http://www.revuemedecinetropicale.co...l_-_pirame.pdf
    ANAI - Site Officiel de l'Association Nationale des Anciens et Amis de l'Indochine et du Souvenir Indochinois
    _ est ce que un pays non colonisé comme le Japon a donné de lui même le nom de ces savants à des rues ?
    _ sinon , peut-on conclure que ces noms ont quand même été imposés et que les VN les ont gardé parce qu'ils n'avaient pas un esprit de vengeance mesquine ?


    Vachemente intéressant comme chemin de réflexion ...
    on dirait les "neuf dragons "entrain de se mordre la queue !!!

    Si je peux vous aider , connaissez vous SVP des noms japonais (personnages célèbres, évènements ou autres) de rues en Chine, en Mandchourie , ou dans le reste de l'Asie, y compris en Asie du Sud-Est ?

  11. #230
    Amoureux du Viêt-Nam Avatar de HAN VIËT
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    Citation Envoyé par robin des bois Voir le message
    Vachemente intéressant comme chemin de réflexion ...
    on dirait les "neuf dragons "entrain de se mordre la queue !!!

    Si je peux vous aider , connaissez vous SVP des noms japonais (personnages célèbres, évènements ou autres) de rues en Chine, en Mandchourie , ou dans le reste de l'Asie, y compris en Asie du Sud-Est ?
    Si je ne me trompe , vous apportez de l'eau à mon moulin ; en effet , il faut être limité pour croire qu'un peuple peut avoir de la reconnaissance envers un envahisseur . Dans le cas VN , en lisant http://www.revuemedecinetropicale.co...l_-_pirame.pdf
    ANAI - Site Officiel de l'Association Nationale des Anciens et Amis de l'Indochine et du Souvenir Indochinois ; on voit sans ambiguité que les médecins se préoccupent surtout des troupes coloniales .Extrait Durant les premières années de la conquête coloniale du VN , les médecins vont se révéler des collaborateurs précieux pour le commandement en secondant efficacement sa politique d'expansion .
    CITONS Saïd Boualam

    L'oeuvre de la France fut imposée d'abord par le soldat puis rendue possible par le colon, l'ingénieur, le MEDECIN , l'ouvrier, le prêtre , ....

    • Mon pays la France (1963), Saïd Boualam, éd. Pocket, 1973, p. 53
      A la question ,connaissez vous SVP des noms japonais (personnages célèbres, évènements ou autres) de rues en Chine, en Mandchourie , ou dans le reste de l'Asie, y compris en Asie du Sud-Est ? la réponse : je n'ai pas vu en Alsace Lorraine aucune rue portant le nom de Bismarck , malgré qu'il ait octroyé généreusement à la région la Sécurité sociale , le concordat , les chemins de fer , etc .... Je n'ai vu non plus nulle part en France le nom de R. Koch , un grand savant et bienfaiteur de l'humanité , ni Bach , Beethoven ?
      Comme l'a fait ressortir un autre forumeur , les découvertes de Yersin , les hopitaux ou autres réalisations socio médicales , les VN auraient pu les faire comme les Japonais eux mêmes . Il faudrait que les nostalgiques arrêtent leur autisme érotomaniaque , selon lequel les colonisés leur sont quand même reconnaissants sur certains apports ou réalisations . Je n'ai trouvé aucun Alsacien Lorrain reconnaissant envers Bismarck .

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