Savant ne suis
Poète ne puis
Débauché ? bof...
Gần bùn mà chẳng hôi tanh mùi bùn
Mon blog : http://terrelointaine.over-blog.fr
Mais, mon cher Pierre, le rire est interdit chez des gens sérieux, tels les commissaires politiques, les apprentis-ayatollahs et aussi chez certains moines chrétiens :
Iran : Le rire est interdit à l'Université de Chiraz
Pas d'humour en islam... Les étudiants iraniens se font descendre dans les rues mais la priorité des universités est d'interdire le rire et de réglementer la longueur des manches, des ongles et des cheveux des étudiants ainsi que la forme de leurs chaussures.
Voir la suite sur : Iran : Le rire est interdit à l'Université de Chiraz - Poste de veille
Pour les chrétiens, nous rappeler Le nom de la Rose d'Umberto Eco :
Au début du Moyen Age, le rire n'était pas toujours admis. D'autant plus que les savants de cette époque se fondaient sur la théorie des Pères de l'Eglise grecque qui qualifiait le rire de diabolique. Cette conception faisait également référence à Jésus, car il était le modèle de l'homme et aucun écrit ne semblait relater que Jésus ait pu rire.
...
« un moine ne doit pas rire. Seul le fou “se laisse aller à rire”. Il apparaît dans la poussière soulevée par le pot cassé et son contenu dispersé et la vision n’est pas sans évoquer une sortie de l’enfer.
« j’ai entendu rire et j’ai rappelé un des principes de notre ordre »
voir la suite sur http://zezipare.free.fr/public/IMAGE...e_filmique.pdf
Mais, je dérive encore du sujet principal : Yersin !
Dông Phong
Dernière modification par Dông Phong ; 11/07/2012 à 15h16.
Savant ne suis
Poète ne puis
Débauché ? bof...
Gần bùn mà chẳng hôi tanh mùi bùn
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Vous voulez qu'on rigole ? C’est très bien les gars. Je vois qu’il y en a 2 qui essaient de suivre, un qui décroche et qui poste des images érotiques pour perturber les autres, puis deux qui ne pigent que dalle et qui en profitent pour chahuter.
Alors pour les 2 qui posent de bonnes questions, je vais leur donner quelques indices de réflexion. Je donnerai la réponse complète la semaine prochaine. Voici les indices :
- Pour devenir « chef » en Cochinchine, il faut d’abord avoir la citoyenneté française. Voir ici PCI - La France en Indochine
- Un cochinchinois est né « sujet français » et non pas « citoyen français »
- Globalement, un cochinchinois a moins de 0,1% de chance d’avoir la citoyenneté française
- Si le cochinchinois n’est pas une femme indigène mariée à un Français de souche, il a encore moins de chance d’avoir la citoyenneté française.
- Si le cochinchinois n’est pas un collabo ayant servi plus de 3 ans dans l’armée coloniale (c’est à dire avoir tué ses compatriotes) il a encore beaucoup moins de chance d’avoir la citoyenneté française.
- Le traitement des indigènes est très différent suivant la colonie où l’on se trouve. Exemple : un indigène algérien était beaucoup mieux considéré qu’un indigène cochinchinois.
Voir code de l’indigénat dans wiki :
« Dès les années 1860, le statut d'Indigénat fait débat. De nombreux colons français ne partagent pas la vision de Napoléon III d'un royaume arabe en Algérie, dans lequel les musulmans jouiraient des mêmes droits de citoyen. Après la chute du Second Empire, la IIIe République tente bien de simplifier les procédures de naturalisation et même d'évoquer une naturalisation en masse, mais ceci provoque de vives réactions des colons. Les autorités locales traîneront d'ailleurs des pieds afin de compliquer la tâche aux musulmans candidats à la naturalisation française. Cette méthode porte ses fruits : entre 1865 et 1915, seulement 2396 musulmans d'Algérie sont naturalisés français.
Après la Première Guerre mondiale, la loi du 4 février 1919 réforme la procédure d'accès à la pleine nationalité. Cette réforme est décevante puisque seulement 1 204 musulmans d'Algérie sont naturalisés de 1919 à 1930. Hubert Lyautey qui suit de près les négociations avec les colons note :
« Je crois la situation incurable. Les colons agricoles français ont une mentalité de pur Boche, avec les mêmes théories sur les races inférieures destinées à être exploitées sans merci. Il n'y a chez eux ni humanité, ni intelligence » [38].
Ce propos est à rapprocher d'une déclaration très antérieure de Clemenceau à la Chambre des Députés.
En pratique, en entretenant l'illusion que l'indigène est français, le code de l'Indigénat a permis aux autorités françaises de placer une grande population des colonies sous leur contrôle tout en imposant une discrimination légale. »
Dernière modification par dannyboy ; 11/07/2012 à 18h49.
Je n’avais pas d’histoire de commissaires politiques sous la main.
Alors, avec mes plates excuses, je vous propose le texte (pas du tout sérieux) ci-dessous (pour « chahuter », bien sûr !).
Dông Phong
PS : sur ce, je vous salue bien bas, car je vais prendre un peu de vacances, comme un sale bourgeois.
La journée d’un commissaire politique soviétique dans les années 1930
Par Eric Martin le 26 juil, 2011 @ 18:29
- 5h30 du matin : Après une heure de sommeil, je me réveille en faisant attention à ne pas mettre le pied dans le seau à charbon que m’a octroyé le comité populaire au ravitaillement de Moscou.
- 5h31 : Je regarde le portrait du Grand Camarade Staline affiché au mur et je déclame un poème à sa gloire pendant dix minutes.
- 5h45 : Après avoir chaussé mes bottes ( je dors tout habillé si on m’appelle pendant la nuit), je me débarbouille le visage avec de la neige que je recueille sur le bord de ma fenêtre.
- 5h48 : Je fais chauffer mon petit samovar avant de verser de l’eau chaude dans un assiette.
- 5h53 : J’avale ma vodka et ma soupe du matin faite de beaucoup d’eau chaude et d’un petit morceau de pain. Le Grand Camarade Staline insiste pour que nous mangions frugalement et non pas comme des bourgeois décadents occidentaux.
- 6h00 : Par un froid vivifiant, je rejoins à pied et en transport en commun mon centre de district. Le Camarade Staline aime que nous nous rendions au travail à pied et en transports du peuple. Il n’y a que les bourgeois capitalistes qui roulent en véhicules individuels.
- 6h23 : J’entre à la porte du district après avoir réveillé le gardien qui dort comme un sale bourgeois au lieu de surveiller le bâtiment, forteresse du Peuple de l’Union Soviétique.
- 6h27 : J’arrive à la porte de mon chef de section. J’attends 6h30 pour frapper afin de ne pas être accusé de sabotage parce que je serai arrivé trop tard.
- 6h31 : Je me décide à frapper après 6h30 pour ne pas être accusé d’espionnage parce que je serai arrivé trop tôt.
- 6h32 : Mon Camarade chef de section qui était en train de s’avaler la moitié d’une bouteille de Vodka me sermonne durement pour être arrivé une minute en retard.
- 6h38 : Après m’avoir sermonné, mon Camarade chef de section m’ordonne de me rendre au bureau central pour recevoir mon ordre de mission. Sur ce, il se ressert de la vodka et commence à manger du caviar.
- 6h43 : J’arrive dans le couloir du bureau central pour recevoir ma mission. Il y a déjà du monde.
- 7h15 : Après avoir patienté avec les Camarades en discutant des grands projets du Génial Camarade Staline, je suis reçu par les Camarades du bureau central.
- 7h21 : Après que les Camarades m’aient parlé des décisions géniales et éclairées du Grand Camarade Staline, je reçoit ma feuille de mission qui fait cent pages. Quatre-vingt dix neuf pages et-demie sont en fait un génial discours du Grand Camarade Staline que je dois prononcer dans plusieurs endroits de notre glorieuse capitale.
- 7h28 : Je quitte le bureau central pour sortir du siège du comité afin de prendre les transports du peuple.
- 7h32 : Je prends un bus du peuple pour me rendre dans une usine de fabrication de fourchettes.
- 7h49 : Le bus tombe en panne. C’est sans doute un sabotage d’éléments contre-révolutionnaires tsaristo-trotskisto-fascistes alliés aux Capitalistes et aux Popes réactionnaires. Je sors, désigne cinq suspects au hasard et les remets à la milice du NKVD pour sabotage. Je désigne ensuite des volontaires pour pousser le bus jusqu’à l’usine. Je reste auprès du chauffeur au cas où celui-ci aurait des velléités contre-révolutionnaires.
- 8h21 : Le bus arrive à l’usine. Je sors du bus après avoir instruit le chauffeur. J’arrive à l’usine et ordonne au responsable de rassembler les Camarades Ouvriers.
- 8h39 : J’arrive au centre de la chaîne de montage au milieu des Camarades Ouvriers, fer du marteau de la Révolution Socialiste. Je commence à lire le génial et émouvant du discours du Grand Camarade Staline.
- 10h40 : J’achève le génial discours du Grand Camarade Staline. Au passage, je fais arrêter deux ou trois éléments contre-révolutionnaires alliés aux anarcho-trotskistes qui s’étaient volontairement endormis pendant que je parlais.
- 10h41 : Les Camarades ouvriers prolétaires commencent à applaudir le discours.
- 11h01 : J’ordonne aux braves camarades ouvriers d’arrêter d’applaudir. Au passage, j’ordonne de fusiller ceux qui se sont arrêtés d’applaudir avant 11h00.
- 11h02 : Un Camarade me pose une question. Il me demande si on peut avoir plus de pain à la pause de midi.
Je lui rétorque qu’il pense comme un petit bourgeois et le fait arrêter par le NKVD pour subversion et acte de dissidence envers Notre Glorieuse Patrie.
- 11h12 : Je me rends compte que j’ai très soif.
- 11h18 : Je vais voir le responsable de l’usine et lui confisque sa bouteille de vodka.
- 11h30 : J’ai la tête qui tourne. Je vais faire une sieste
- 14h12 : Je me réveille et j’ai atrocement mal à la tête. Je jure de faire exécuter le fabricant de vodka.
- 14h13 : Je reprends un bus – après avoir fait arrêter trois suspects qui pouvaient saboter le moteur – pour me rendre dans une conserverie de caviar.
- 14h48 : Le bus arrive à l’usine et n’a pas eu d’accident. Je fais tout de même arrêter trois autres suspects par précaution.
- 14h50 : J’entre dans la conserverie de caviar.
- 14h52 : Je commence à lire aux Camarades ouvriers les discours génial du Grand Camarade Staline.
- 17h00 : J’achève le discours. Je fais arrêter les comploteurs contre-révolutionnaires qui s’étaient pernicieusement endormis.
- 17h01 : Les Camarades ouvriers commencent à applaudir.
- 17h31 : Les Camarades ouvriers cessent d’applaudir. Bien évidemment, je fais arrêter tous ceux qui se sont arrêtés d’applaudir avant 17h30.
- 17h33 : Je me rends compte que j’ai un peu faim et réquisitionne une boîte de caviar. Une ouvrière s’approche de moi et me dit : « Camarade Commissaire pourrions-nous avoir une petite pause l’après-midi. »Je la traite de sale bourgeoise trotskisto-zinovievo-kaménéviste et lui ordonne de retourner au travail si elle ne veut pas que j’expédie ces enfants, futurs comploteurs en herbe, au goulag.
- 17h41 : Après avoir mangé comme un vrai prolétaire, je reprends le bus pour me rendre à une réunion de district. Je prends encore quelques suspects de sabotage au hasard. Plus personne dans le bus, j’ordonne au chauffeur de me conduire au bureau de district.
- 17h53 : le bus tombe en panne. Je menace le chauffeur de l’exécuter s’il ne fait pas quelque chose. Il me rétorque que c’est parce que le Comité d’Inspection des Carburants pour les Transports du Peuple ne l’a pas livré la semaine d’avant.
- 17h54 : Je conduis le chauffeur au siège du NKVD le plus proche pour interrogatoire.
- 18h10 : Je décide de me rendre à la réunion en courant. Le Grand Camarade Staline aime quand nous faisons du sport, vertu pour la santé des prolétaires.
- 18h45 : J’arrive au lieu de la réunion pile à l’heure. Je prends ma place aux côtés de plusieurs camarades commissaires qui s’adressent à un rassemblement de camarades prolétaires ouvriers et fonctionnaires.
- 19h55 : C’est à mon tour de prendre la parole. Je prononce un éloquent discours sur les travaux géniaux du Grand Camarade Staline, sur l’industrie du caviar soviétique qui écrase toutes ses concurrentes capitalistes grâces au sacrifice des ouvriers et sur les succès de la lutte contre les ennemis contre-révolutionnaires trotskisto-tsaristo-capitalistes, qui ont infiltré les usines avec l’aide d’agents fascistes et capitalistes allemands, roumains, français, finlandais, hongrois, anglais, suisses , polonais et japonais.
- 21h04 : J’achève mon discours et j’ai encore très soif.
- 22h23 : La réunion s’achève et les autres camarades commissaires décident d’aller dîner.
- 22h36 : On commence à dîner avec un choux, des pommes de terre et du pain noir. Bien sûr, on boit de la Vodka.
- 23h47 : Le repas s’achève et j’ai encore mal à la tête.
- 00h15 : Je rentre faire mon rapport au siège du Comité Central du District.
- 00h49 : J’arrive au Comité Central du District où je réveille encore le gardien qui dort comme un sale bourgeois.
- 00h51 : Je veux faire mon rapport mais il n’y a qu’une machine à écrire disponible pour cinq commissaires politiques.
- 1h55 : Je peux enfin commencer mon rapport.
- 2h28 : Mon rapport est enfin terminé et j’ai encore très mal à la tête.
- 2h37 : Je monte glisser le rapport sous la porte de mon chef. Derrière la porte, j’entends qu’on s’amuse en chantant des airs d’opéras.
- 2h42 : Je décide de rentrer chez moi mais il n’y a plus de bus à cette heure-ci.
- 3h58 : Je suis enfin chez moi.
- 4h00 : Je déchausse mes bottes et récite un poème à la gloire du Grand Camarade Staline devant le portrait de celui-ci.
- 4h10 : Ému aux larmes pour la énième fois, je me mets au lit.
Voilà Camarades !
Source : Ici
Dernière modification par Dông Phong ; 11/07/2012 à 19h54.
Savant ne suis
Poète ne puis
Débauché ? bof...
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Une seule chose me gêne (moi le citoyen, héritier de la fameuse " puissance coloniale " en question) sur ce topic, intitulé jusqu'à nouvel orde :
20 Juin 1894, Yersin découvrit la bacille de la peste.*
- d'une part, je constate que, même au delà de la mort, de "véritables citoyens Vietnamiens" vivant au pays, respectent sa mémoire et lui rendent hommage au travers du "Culte des Ancêtres"
- d'autre part sur ce forum, nous en sommes à la 19ème page de textes pour démontrer que A.YERSIN était un toubib colonial, agissant sournoisement pour les intérêts des grands colons et des puissance financières de l'époque (un agent double !!! ).
Dans ce dédale de raisonnements où s'étale la " fatuité"( SVP voir GOOGLE et WIKI) des " Historiens locaux de F-V", (Plus Vietnamien que moi, tu meurs !!) , une vâche n'y retrouverait pas son veau !!
Personnellement, je continue de faire entièrement confiance aux Vietnamiens d'origine, habitant depuis toujours ce pays : c'est tout simplement une question de bon sens et de politesse, je pense ..
Dernière modification par robin des bois ; 11/07/2012 à 21h31.
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