Demain 11 novembre (guerre 14-18),
en hommage aux morts de cette guerre
portrait d'un tirailleur Tonkinois , peint par le peintre Suisse Eugène BURNAND
(collection dite "Portraits des Alliés , au musée de la Légion d'Honneur)
Demain 11 novembre (guerre 14-18),
en hommage aux morts de cette guerre
portrait d'un tirailleur Tonkinois , peint par le peintre Suisse Eugène BURNAND
(collection dite "Portraits des Alliés , au musée de la Légion d'Honneur)
Bonsoir RdB et TLM,
Toujours des jeunes gens qu'on envoie au carnage, ici ou ailleurs, autrefois et maintenant !
Pouvons-nous trouver l'apaisement avec mon haïsha composé aujourd'hui (ci-dessous) ?
Dông Phong
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Dernière modification par Dông Phong ; 10/11/2012 à 21h56. Motif: Fautes de frappe
Savant ne suis
Poète ne puis
Débauché ? bof...
Gần bùn mà chẳng hôi tanh mùi bùn
Mon blog : http://terrelointaine.over-blog.fr
Merci DP
Mais je dois lui rendre son" identité ".. pusque je l'ai trouvée
Il s'agit du tirailleur Lé TIEP de Phu Luong, province de Thua Thien (Tonkin)
cf ce lien sur Ouest-France (portrait n°6)
11-Novembre. 14-18 fut la première guerre vraiment mondiale - ouest-france.fr
(ps : j' ai trouvé un autre beau portrait ( "tiiailleur Annam") .. mais impossible de le copier/coller )
Savant ne suis
Poète ne puis
Débauché ? bof...
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Je trouve absolument incongru , pour ne pas dire plus , d'associer le 11 novembre 1918 au souvenir des tirailleurs indochinois . Ils n'étaient pas du tout volontaires pour aller se sacrifier pour la France qui n'était pas leur mère-patrie . Pour analogie , voir le drame des "Malgré nous " alsaciens -lorrains ,au nombre de 130000 : enrôlés de force par les Nazis , s'ils désertaient , leurs familles subissaient des représailles ; ils ont été cruellement maltraités par tous les autres belligérants : allemands , russes , anglais , américains et même français .
[L'incorporation de force des jeunes d'Alsace et Moselle]
Malgré-nous - Wikipédia
Monsieur,
Même sur ce dossier, il y a les "généralités" ...et puis, il y a des "cas particuliers "...
La majorité n'était pas volontaire.... ni pour être soldats, ni même pour être "travailleurs volontaires" : j'ai déjà souligné cet aspect du dossier il y a fort longtemps ( sans avoir besoin de votre avis très éclairé ...mon" rayon 14-18" est assez fourni aussi)
Quelques-uns l'ont été quand même !!!!
Ce qui est certain :
- c'est que, dans les statistiques 14-18 de l'Armée, la "Force noire " a existé (AOF.. Sénégal . etc)
mais pas la "Force jaune", les "Indochinois" (terme de l'époque)étant, pour l'essentiel, destinés à des tâches de logistique.
- ce qui n'exclut pas, cependant, l'existence de quelques volontaires parmi les Militaires, que l'on retrouve dans des batailons de tirailleurs, voire même dans la Légion .
Mais je me garderai bien de dire que tous les "tirailleurs Indochinois " étaient de "vrais volontaires" .
Non, je suis même intimement persuadé du contraire.
Au moins je parle d'eux avec respect, en ce 11 novembre : c 'est déjà çà !!!
(et comme l'arrière-grand-pére de mes enfants a été tué à Verdun le 12 avril 1916, il est assez logique que je m'intéresse à ce thème là aussi .).
Dernière modification par robin des bois ; 11/11/2012 à 15h29.
Les majorite des tirailleurs (dits) Senegalais n'étaient pas du tout volontaires eux non plus. Tout comme les spahis.
Quant aux Francais non-volontaires, et meme recalcitrants, (dont la France etait bien la mère-patrie), ils avaient droit a la visite des Gendarmes dans un premier temps, et au Conseil de Guerre en cas de recidive.
La pire saloperie inventee par la Revolution Francaise est la "conscription obligatoire".
La seconde est la "terreur". Le terrorisme est d'abord (et surtout) un terrorisme d'Eat.
Puique nous parlons 14-18,
connaissez-vous l "Histoire" de ce soldat ....et de sa veuve:
- sur ce lien :
SGA - mémoire des hommes - Fiche
- cette fiche :
Han Viet, bonjour,
Qui était volontaire en 14-18
Qui était volontaire en 39-45
Qui était volontaire en Indochine et en Algérie
QUI?
Quand arreterons nous nos divagations , nous les apres guerre, bien vautres dans nos fauteuil, parlant de ce que nous n' avons pas vécu, voyant les choses avec nos yeux du 21éme siécle.
Malgré tout le respect que je vous dois, j' ai le mot du general Cambronne qui monte à mes lévres,
Mais j' ai trop de respect pour tous ces hommes qui reposent à jamais , en Lorraine aôut 1914, hommes tues , en pantalons rouges comme des lapins, les supplicies d' hotel particulier, des hommes d' un côté comme de l' autre tués dans les rizieres,en Algérie, et j' en passe.
Veuillez excuser mon coup de gueule, mais aujourd' hui c' est le 11novembre , et pour moi tous ces Morts sont le visage de mon Pays.
tres bonne journée yen
Une autre fiche hyper- passionnante est celle-ci :
- sur ce lien :
SGA - mémoire des hommes - Fiche
- ce fac-similé :
D'abord cette fiche n'est pas la fiche originale manuscrite , mais visiblement une fiche de substitution ; il sera intéressant de surveiller la réapparition de l'originale .
Ensuite, elle concerne un des tout premiers "fusillés " de la guerre 14-18, et probablement l'un des très très rares officiers
Son Histoire : "Le Monde" de ce jour vous la raconte
-sur ce lien :
Le soldat Chapelant, fusill en 1914 et rhabilit en 2012
- cet article :
Le soldat Chapelant, fusillé en 1914 et réhabilité en 2012
LE MONDE | 10.11.2012 à 17h35• Mis à jour le 11.11.2012 à 11h22Par Thomas Wieder
Photo prise lors d'une relève de troupes au Chemin des Dames, dans l'Aisne, en 1916. | AFP/OFFLe jour n'est pas encore levé en ce matin du 7 octobre 1914, quand l'artillerie allemande fait feu sur la section de mitrailleuses que commande le sous-lieutenant Chapelant, âgé de 23 ans, près de la petite commune de Roye (Somme). Des hommes sont tués, la panique est générale. Chapelant, sera-t-il dit, décide alors de se rendre, agite un mouchoir blanc pour inciter ses hommes à en faire autant, et reçoit une balle dans la jambe, avant d'être secouru par des brancardiers. Condamné à mort, il est fusillé sur son brancard quatre jours plus tard pour "capitulation en rase campagne".
Quatre-vingt-dix-huit ans plus tard, le nom de Chapelant réapparaît à la faveur d'une décision du ministre délégué aux anciens combattants, Kader Arif, de lui attribuer la mention "Mort pour la France". L'annonce a été faite vendredi 9 novembre, à l'avant-veille de la commémoration de l'armistice de 1918.
Le choix de Chapelant n'est pas fortuit. Des quelque 650 soldats français fusillés en 14-18 après avoir été condamnés par des conseils de guerre pour désertion, mutinerie, refus d'obéissance ou crime de droit commun, il est en effet l'un des plus célèbres, et ce pour deux raisons. La première est qu'il fut l'un des rares officiers à avoir été passés par les armes. La seconde est que les circonstances de sa mort - une exécution sur un brancard - ont durablement marqué les esprits : l'histoire de Chapelant inspira ainsi Humphrey Cobb pour son roman Les Sentiers de la gloire, paru en 1935 et adapté au cinéma par Stanley Kubrick en 1957.
Pour ces deux raisons, le combat pour la réhabilitation de Chapelant est devenu, dans l'entre-deux-guerres, une véritable cause pour une partie de la gauche. Des dizaines d'articles lui furent consacrés, notamment par le philosophe Alain. Sa tombe fut régulièrement fleurie par l'Union des mutilés et anciens combattants, qui y apposa une plaque de marbre en hommage à ce "martyr des conseils de guerre". Et en 1935, quand la Cour spéciale de justice militaire créée trois ans plus tôt se sépara, un comité pour la réhabilitation de Chapelant se constitua : celui-ci n'avait pas fait partie des 22 fusillés acquittés par la Cour, qui avait examiné au total une soixantaine de dossiers, comme le rappelle l'historien Nicolas Offenstadt dans l'étude de référence sur le sujet (Les Fusillés de la Grande Guerre, éd. Odile Jacob, 2009).
"Une question douloureuse" La décision prise aujourd'hui par l'Etat est-elle annonciatrice d'une réhabilitation plus générale ? "A la veille du 11-Novembre, il était important qu'il y ait un geste fort", explique au Monde Kader Arif. Mais, "conscient qu'il s'agit d'une question douloureuse" - on se souvient de la polémique suscitée au sein d'une partie de la droite par les propos de Lionel Jospin plaidant en 1998 pour une "réintégration dans la mémoire collective" des mutins de 14-18, dix ans avant que Nicolas Sarkozy ne dise à peu près la même chose -, le ministre ne souhaite pas en dire plus. Réexamen des dossiers au cas par cas ? Réhabilitation générale ? "Il faut débattre de ce qui est possible de faire. Je m'appuierai notamment sur ce que disent les historiens", assure-t-il.
Thomas Wieder
Dernière modification par robin des bois ; 11/11/2012 à 15h42.
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