Bao Nhan, pour la paranoîa, non je n'en vois nullement la trace. Le sexagénaire qui m'a ensuite recontacté et pleurait comme une fontaine dans sa chambre d'hôtel, l'autre homme à Roissy. Les faits sont... les faits. Quand à mon analyse de situation, ce n'est pas de la paranoia mais du vécu "direct".
Même pour pousser les choses plus loin, ma femme m'a présentée une amie (hotesse de l'air pour le coup), divorcée, 2 enfants, qui, ne plaisantant pas, disait qu'il était temps qu'elle trouve un mari pour s'occuper de ses deux enfants ( ce qu'elle a fait). Alors de la paranoia, pas vraiment. De l'expérience d'une certaine partie du monde, corrompue, distordue et viciée ? Ce serait plutôt ca. Je n'ai pas de tendance à la paranoîa, les pieds sur terre, et je ne me fais jamais d'idée, j'attends toujours les faits. Ca c'est mon éducation qui veut ca. Si on essaie d' "interpréter" quelque chose, on se plante dans 50% des cas je crois.
Abgech, ca je suis d'accord que j'ai cumulé et j'ai été TRES naîf. Mais pour avoir vu d'autres personnes telles que celles que j'ai décrit, je dirais que je n'ai pas été un cas isolé, et que certaines femmes sont "trop" attirantes. Le divorce ? Honnêtement quand j'ai vu le sexagénaire, j'y ai songé. Puis je me suis dit que les choses allaient changer. J'ai été heureux, je ne le cache pas, mais après un certain temps je me suis rendu compte que j'avais un masque, une girouette à domicile, et que toutes ses amies étaient comme ca. Faire blanc et noir, du moment que ca permet d'atteindre ses objectifs. Ce sont des femmes très attirantes, car on pense qu'elles ont les mêmes centres d'intérêt, mais en fait elles n'en ont aucun, d'autre qu'elles même.
La liaison avec des personnes "similaires"? J'ai entendu un peu autre chose, que j'ai malheureusement un peu vérifié. On tend à se lier d'amitié ou marier avec des personnes qui possèdent des points communs entre elles, mais pas forcément avec soi-même. J'ai connue une femme d'une cinquantaine d'années, adorable, qui était spécialisée dans les "escrocs beau-parleurs". Mais ca ratait pas, et à chaque fois elle me disait "cet ami là il est bien patati patata".
Quand au mariage-partage, oui mais avec une cellule familiale "définie". Par exemple dans mon cas, femme et ses enfants ( que j'ai accepté).
Mon cas est un peu particulier je dirais, car je n'ai pas de "salaire" mensuel fixe. Sinon c'est plus facile. Mais par exemple dans le cadre de ma femme ( et de pas mal de femmes ici, même "presque parfaites"), elle croit que ce que je gagne, c'est pour la famille, et que je peux faire de l'argent sans investir, j'achète pas cher, je revends cher, et ca fait du blé.
Une notion qui n'existe presque pas au Viet Nam, c'est celle d' "investissement dans un boulot". Acheter une maison, et la revendre plus cher, OK.
Acheter de l'or et le stocker, OK.
Mais payer pour monter une entreprise, ca c'est une notion qui leur échappe. Des machines bizarres, des équipements compliqués, et ca rapporte dans un an seulement? Pas question ! Ca je l'ai vu tout le temps, une notion de petite économie, qui peut faire perdre beaucoup d'argent au final. Je diras que les yaourts au Viet Nam, il y en a d'excellents (meilleurs que les français je trouve, mais bon). Mais le marché européen sera inexistant, ou presque, tant que les pots ne s'ouvriront pas de façon homogène, que le remplissage ne se fera pas de façon égale dans tous les pots... Bref, actuellement, ils achètent, utilisent du matos, et revendent rapido un produit plus cher. Mais ce n'est pas de l'investissement pour s'agrandir, c'est du "petit bricolage" à grande échelle.
Pour beaucoup, il faut acheter et vendre plus cher, c'est la seule notion qu'ils ont pour gagner de l'argent. Ca provient aussi de l'incompréhension de pas mal de métiers liés à la production.
Dans mon cas, beaucoup de personnes m'ont pris pour un fou. Ils pensaient que si je paie une pivoine 1000$ ( c'est mon bolot, enfin, la matière première), je n'ai qu'à la vendre 2000$ et faire pareil pour 100, ca fait 100.000$ d'achat, et je vends 200.000$. Et donc, en extrapolant, j'en achète 100.000.000, je paie 10.000.000.000$, je vends 20.000.000.000$, et là je deviens quelqu'un qui fait un beau travail. Le problème c'est que c'est irréaliste.
Je la paie 1000$, j'investis, ca prend deux an, et je fais 10.000$ de bénéfice, en fabriquant 15.000 plantes. En plus, on m'achètera peut-être une pivoine à 2000$, mais certainement personne n'achètera 100.000 pivoines à ce prix-là.
Ce que je fais, c'est ce que font les hollandais ( et même les chinois). Mais la notion de "travail sur un produit", l'attente et l'investissment nécéssaire leur échappe complètement. Ca peut poser de lourds conflits pour un chef d'entreprise marié. D'où la nécéssité parfois de "cacher" l'argent pour faire tourner la boîte ( certes dans le cas de femmes comme la mienne), car si la boîte ne tourne pas, je ne gagne plus rien, et là c'est la porte ( et sans fric je pense).
Dans un mariage il faut une femme très "solide", ca on est d'accord, mais pas une femme qui asservisse le mari. Que la femme choisisse de travailler ou d'être au foyer, c'est son choix, et le choix du couple. Mais la femme comme le mari doivent travailler à construire pour eux, et qu'il y ait un "équilibre" des intérêts quelque part. Pas financièrement of course, mais que chacun y trouve sa joie, et son centre d'intérêt. L'argent du ménage est l'argent du ménage, pas de la famille hyper large. En plus une vie de famille suppose de tenter d'aller ensemble vers le haut, pas de stagner ou plonger. Mais je ne peux pas forcément commenter là-dessus, car je suis plutôt tombé sur le modèle "poupée de luxe".
Pour les dons à la famille ou aux amis, ce n'est pas tout à fait du placement, je dirais que c'est plus "show-off".
Quand le frère de ma femme a eu besoin d'aller à Singapour pour se faire opérer d'un cancer, j'ai TOUT payé ( et lui c'est quelqu'un de très gentil...). La famille, ben les parents, sans soucis, mais dès que c'était plus lointain, l'argent "allait arriver plus tard mais était investi dans l'immobilier patati patata". Et d'autres "amis" ont proposé de prêter l'argent, mais à 3% d'intérêt mensuel. Même ma femme m'en a voulu d'avoir payé, car il fallait garder de l'argent pour "ses" enfants ( qui ne sont vu la formulation choquante pas les miens, et vu ce que je gagne, il y a assez pour tout le monde
ops
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Pourquoi je n'ai pas divorcé ? Franchement, je me le demande.
Peut-être aussi parceque j'ai rencontré des gens super, hommes ( mêmes pas forcément très fidèles mais bon...) et femmes, et que j'aime ce pays.
Peut-être aussi parceque je me faisais pomper tout mon argent, et que j'étais abruti par le travail ( je ne sais plus qui plaisantait sur les voyages en Europe, 50 par mois, mais pendant 3 mois il a fallu que je fasse 2 voyages par semaine !).
Peut-être que je pensais que tout pouvait changer, que j'étais trop exigeant... Je sais aussi que ma femme, quand quelque chose ne me plaisait pas, elle le "changeait" le temps que j'arrête de me plaindre, et reprenait le statu quo ante après ( et je ne parle pas de choses 'légères' mais de cafés cachés avec ses ex, d'argent venant de moi filé à sa mère comme si c'était des bonbons, etc...). Je pensais que c'était de l'attention, mais en fait c'était du calcul, pas une attitude naturelle. Avant je pensais que tout allait de mieux en mieux. Con ? Certainement je l'ai été...
C'est depuis que j'ai "caché" de l'argent à ma femme sur les conseils de plusieurs hommes vietnamiens, que j'ai pu respirer un peu et travailler moins, payer de l'équipement, m'agrandir, car c'était le tonneau des Danaîdes, plus ca rentrait plus il en fallait. Je m'aperçois aussi que depuis le mariage, il n'est plus question d'avoir des enfants "à moi", et que sa famille me pousse à un peu "les considérer comme les miens" ( et je les traite de la sorte), de façon à ce que je n'en veuille pas d'autre. Comme ma femme me disait une fois, si "on" a un troisième enfant ( donc le premier pour moi), avec ce que je gagne, ils seront juste aisés, mais pas riches. Avec 2 enfants et ce que je gagne, "on" peut les envoyer étudier en Angleterre, 3 enfants, ca ne sera peut-être "que" Singapour. Oui mais... et on ne sait pas ce que je gagnerais dans 20 ans en plus. Et je ne suis pas paranoîaque, non non.
Il existe des femmes dépensières et des femmes soucieuses de la famille. Economiser pour construire, c'est un long travail, qui peut porter ses fruits. Tout claquer en sacs Longchamp, je crois que ca n'apporte rien à une famille. J'ai vu des femmes admirables, quinquagénaires, à Ha Noi, extrêmement riches, qui en fait avaient construit la vie professionnelle de leur mari (parfois qui n'était pas très "reconnaissant" on dira), une super famille...
Le divorce aussi, parceque je suis très traditionnaliste, et je pense qu'en améliorant la famille, et "optimisant" pour que tout le monde soit heureux, il n'y a pas forcément besoin de divorcer. Mais maintenant je change de vision, je me rends compte que j'ai été archi-con.
Je ne sais plus qui avait posté ca, mais il est vrai aussi que les femmes telles que celles que j'ai rencontrée sont plus "faciles" d'accès que des femmes plus traditionnelles, qui vont faire un joli foyer. Je n'ai pas eu de chance, mais je vois des gens s'enferrer. Dans quelques jours, un allemand se marie avec une "fille" que je connais. Elle a déjà des enfants ici, mais il n'en sait rien. Elle avait travaillé pour moi comme interprète ( et virée car elle emmenait certains de mes clients à l'hôtel pour la nuit, et essayait de monter "son" entreprise). Elle ressemble aux femmes que j'ai connues. C'est aussi pour ca que je poste, car ces femmes-piège existent, et des hommes même "expérimentés" sont tombés dans le panneau.