davantage de rigueur pour les mariages mixtes
Le mariage entre une personne de nationalité vietnamienne et une autre de l'étranger est désormais soumis à un entretien auprès du Service de la justice municipal ou provincial. Tel est un contenu de l'arrêté gouvernemental amendé sur les mariages mixtes, récemment publié pour renforcer la gestion de ce type d'union.
Trinh Thi Bich, chef du bureau de l'état civil au Service de la justice de Hô Chi Minh-Ville, explique les conditions que les futurs conjoints devront réunir. Vingt jours après la réception du dossier, les futurs époux se rendront au Service de la justice pour y passer une interview. Celle-ci a pour but de déterminer la finalité de leur union et vérifier si les 2 personnes sont capables de discuter entre elles en une langue commune. À travers ce test, le Vietnam entend éviter les mariages rapides via des intermédiaires. "Ces derniers temps, de nombreux mariages où le couple ne pouvait communiquer faute de barrière linguistique ont été révélés", indique Mme Bich.
À l'issue de l'interview, le Service de la justice pourra refuser une demande de mariage s'il découvre que ce dernier a pour but de chercher un prétexte pour la sortie illégale du pays ou entre dans le cadre d'un trafic de femme. De plus, les mariages entre personnes déjà unies ou du même sexe, dont l'un des conjoints a perdu son acte civil seront également refusés. Depuis 2003, le Service de la justice de Hô Chi Minh-Ville a mis son veto à 44 demandes de mariage, selon Mme Bich.
En ce qui concerne les formalités, l'arrêté amendé apporte quelques modifications. Malgré un processus d'enregistrement du mariage plus rigoureux, certains papiers sont supprimés lors des préparatifs d'un dossier simple qui comprend entre autres une déclaration personnelle, la carte d'identité ou le passeport, le certificat d'état civil et celui de santé.
Huong Linh/CVN
( 12/09/06 )