Bonjour à tous,
Pour répondre à la demande de calimero, voici ma modeste traduction d’une oeuvre de l’immense compositeur Trịnh Công Sơn.
Toutes observations ou suggestions pour corriger ou améliorer le texte, ou le rythme ou la rime ou ce que vous voudrez, seront très bienvenues.
Merci par avance de votre intérêt...
Tout d’abord je sollicite votre avis concernant le 8ème vers :
« Cho đất sợi mềm »
Je pense que c’est plutôt « sới » (ou « xới ») et j’ai traduit en conséquence
Merci de vos réponses.
calimero, j'étais au ViêtNam, à Saïgon entre autres villes en février de cette année.
Je ne sais pas encore quand j'y retournerai mais sûrement je le ferai, très probablement dès l'année prochaine.
Je serai lors très heureux de :kimouss: avec vous...
Ca dao mẹ
Mẹ ngồi ru con
Đong đưa võng buồn
Đong đưa võng buồn
Mẹ ngồi ru con
Mây qua đầu ghềnh
Lạy trời mưa tuôn
Lạy trời mưa tuôn
Cho đất sợi mềm
Hạt mầm vun lên
Mẹ ngồi ru con
Nước mắt nhọc nhằn
Xót xa đời mình
Mẹ ngồi ru con
Đong đưa võng buồn
Năm qua tuổi mòn
Mẹ nhìn quê hương
Nghe con mình buồn
Giọt lệ ăn năn
Giọt lệ ăn năn
Đưa con về trần
Tủi nhục chung thân
Một giòng sông trôi
Cuốn mãi về trời
Bấp bênh phận người
Mẹ ngồi ru con tiếng hát lênh đênh
Mẹ ngồi ru con ru mây vào hồn
Mẹ dạy cho con tiếng nói quê hương
Mẹ nhìn con đi phút giây bàng hoàng
Mẹ ngồi ru con
Đong đưa võng buồn
Đong đưa phận mình
Mẹ ngồi ru con
Nghe đất gọi thầm
Trọn nợ lưu vong
Mẹ ngồi trăm năm
Như thân tượng buồn
Để lại quê hương
Tuổi còn bơ vơ
Thế giới hận thù
Chiến tranh ngục tù.
Auteur : Trịnh Công Sơn
Chanson populaire de la mère
Une mère assise berce son enfant
Elle balance son hamac tristement
Elle balance son hamac tristement
Une mère assise berce son enfant
Sur les berges rocheuses passent des nuages
Elle prie pour que vienne un orage
Elle prie pour que vienne un orage
Pour que la terre soit facile à retourner
Et que les semences puissent s’amonceler
Une mère assise berce son enfant
Des larmes de peine lui montent au yeux
En pensant à sa vie et son passé douloureux
Une mère assise berce son enfant
Elle balance son hamac tristement
Les années passent et l’âge devient plus usant
Elle contemple le pays de ses ancêtres
Et sent chez son enfant toute la tristesse
Elle verse des larmes sur ce petit être
Elle verse des larmes sur ce petit être
Pour le regret de l’avoir fait naître
Il connaîtra toute une vie d’humiliations
Comme une rivière qui n’arrête pas de couler
Roulant ses flots jusqu’à l’horizon
Ainsi le sort incertain des hommes est ballotté
Une mère assise berce son enfant
de son chant mouvant
Une mère assise berce son enfant
Elle insuffle à son âme la mélancolie
Et lui apprend la voix de son pays
Elle le regarde aller et l’anxiété la saisit
Une mère assise berce son enfant
Elle balance son hamac tristement
Et pense à son destin cahotant
Une mère assise berce son enfant
Elle écoute la terre qui lui dit doucement
Il faut payer la dette écoulée
Elle est assise là depuis cent années
Comme une morne statue figée
Elle laisse son enfant à son pays
A un âge où il a encore besoin d’appuis
Dans un monde rempli de haines
De guerres, de cachots et de chaînes
Amicalement
Léon
j'ai changé le titre pour plus de lisibilité, Tiger