Envoyé par
Ti Ngoc
bonjour anh Dong Phong,
Tout comme l'écriture, les grands maîtres du qi gong et du tai chï considérés comme contre révolutionnaires étaient chassés par les dirigeants de l'époque (avant l'époque de Mao), leurs enseignements était poursuivi en dehors de la Chine, ainsi on rencontre plus facilement différents courrants et différentes écoles à l'extérieur de la Chine continentale.
Comme dans toutes les langues, les poèmes donnent à interprétation, en fonction de sa connaissance de la langue (langue ancienne ou récente...), de sa sensibilité, chacun ressentira d'une manière différente le poème.
Par contre la traduction d'un poème d'une langue étrangère nécessite à mon sens, une excellente maîtrise des deux langues concernées, une connaissance de l'auteur et la capacité pour le traducteur d'aller au delà du mot à mot, prendre une certaine liberté afin de rendre le résultat poétique sans trahir l'auteur.
Il existe autant de traductions de poèmes qu'il existe d'auteurs.
personnellement je préfère qu'un traducteur s'éloigne du mot à mot pour me donner la musicalité du poème en général, plutôt qu'une traduction de mot à mot qui donne l'impression d'un copie collé de dictionnaire sans aucune poésie.
(Déjà sur des textes simples, il y existe des formules propres à chaque langue qui ne veulent rien dire si on traduit du mot à mot, il faut trouver la correspondance dans la langue dans laquelle on traduit, cela n'est pas un travail simple, alors pour la poésie?!...
la poésie c'est la quintessence de la langue.
parfois il vaut mieux écouter un poème même sans comprendre la langue...)
bonne journée à vous
Ti Ngoc