"La petite fille de Monsieur Linh" de Philippe Claudel.
L'auteur n'est pas vietnamien et le Vietnam n'est jamais mentionné mais on le "sent" à chaque page. J'ai aimé ce court roman (160 p) pour l'émotion délicate qu'il dégage. Je ne peux vous dire de quoi il parle sans le dévoiler. Voici simplement les premières phrases :
C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul à savoir qu'il s'appelle ainsi car tous ceux qui le savaient sont morts autour de lui.
Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort.