Hanna Arendt n'est pas un auteur facile à lire car elle n'a pas une pensée simpliste non plus que consensuelle.
Elle n'est ni marxiste mi libérale, ni sioniste,... elle est Arendtienne.
Mais le sujet sur lequel elle à le mieux écrit est la banalité du mal.
On a cherché à montrer les tortionnaires contre des êtres exceptionnels, des monstres. Hanna Arendt nous explique que, tout au contraire, ils sont comme nous. Ils nous ressemblent d'une façon très inquiétante.
Banalité du mal - Wikipédia
Elle (Hanna Arendt) estime qu'Eichmann, loin d'être le monstre sanguinaire qu'on a décrit, est un homme tristement banal, un petit fonctionnaire ambitieux et zélé, entièrement soumis à l'autorité, incapable de distinguer le bien du mal. Eichmann croit accomplir un devoir, il suit les consignes et cesse de penser. C'est ce phénomène qu'Arendt décrit comme la banalité du mal. Il ne s'agit pas de le disculper : pour Arendt, cette attitude est impardonnable, et Eichmann est coupable. Ce concept pose des questions essentielles sur la nature humaine : l'inhumain se loge en chacun de nous. Dans un régime totalitaire, ceux qui choisissent d'accomplir les activités les plus monstrueuses ne sont pas si différents de nous. Continuer à "penser" (c'est-à-dire s'interroger sur soi, sur ses actes, sur la norme) est la condition pour ne pas sombrer dans cette banalité du mal ou encore dans la "crise de la culture".
TORA
Entête
Chapitre 4.
Caîn et Èbèl
6. IHVH-Adonaï dit à Caïn: « Pourquoi cela te brûle-t-il,
pourquoi tes faces sont-elles tombées ?
7. N’est-ce pas, que tu t’améliores à porter
ou que tu ne t’améliores pas,
à l’ouverture, la faute est tapie; à toi, sa passion. Toi, gouverne-la. »
La faute est tapie en chacun de nous; et elle nous guette et nous attend.