Histoires Drôles du peuple vietnamien (truyện cười dân gian Việt Nam)
Un exemplaire de ce livret illustré avait été remis en 1990 à Hanoï par I’Association d’amitié par I’Association d’amitié franco-vietnamienne et piloté par Marie Claude Gelbon. J’avais la bonne fortune d’en être, revisitant, à quarante-trois ans de distance, ma terre natale…
Quelques années ont encore passé. Stimulé par le renouveau que connaissent les relations franco-vietnamiennes, j’aientrepris la traduction de cet ouvrage.
Pour mon plaisir, que je voudrais faire partager au lecteur francophone, familiarisé ou non avec le Vietnam. Pour m’asurer que je n’aurais pas oublié le “gazouillis d’oiseaux”, transcrit il y a plusieurs siècles par des misionnaires portugais et par le Père Alexandre de Rhodes. Pour persuader enfin les Vietnamiens que lẻu culture a encore sa place dans la francophonie et qu’elle nous intéresse.
Cette édition bilingue, don’t la partie francaise essaie de rester aussi près que possible du vernaculaire, voudrait aussi être de quelque profit à ceux qui étudient le vietnamien. J’ai choisi de permettre au lecteur français de se familariser plus aisément avec la langue vietnamienne; j’ai done pris le parti de ne pas utiliser de trop belles tournures françaises, sans toutefois tomber dans le sabir. Pourtant, le mot à mot reste indispensable pour accéder aux idiotismes si colorés du vietnamien. Quant aux tonalités de I’original, elles revivront pour ceux qui peuvent réciter mentalement le quốc ngữ.
Le genre “histoires drôles” n’est pas nouveau et les textes de ce type qui relèvent souvent de traditions communes foisonnent dans cette région du monde, tout en prenant une coloration locale particulière.
Le folklore vietnamien a fait I’objet de nombreuses et savantes études, mais seuls des Vietnamiens pourraient en expliquer toutefois les indications qui out semblé indispensables à la compréhension du texte.
L’humour, satirique ou irrévérencieux, qui se dégage de ces anecdoté a traversé les sièles et les régimes. Puisse-t-il coutribuer à rapprocher les hommes qui. Au-delà de la diversité de leurs cultures, ont les mêmes travers et éprouvent les mêmes sentiments !
Si cette traduction a quelque mérite et si elle a pu être éditée, c’est grâce à I’aide de Nguyễn Ngọc Ánh et de Hữu Ngọc. Qu’ils en soient remerciés.
Voilà l'avant-propos du livre. L'auriez-vous connaissé ?
J'aimerais bien y poster ici un morceau dans le simple et pur but de vous plaire, mais c'est sans doute frauduleux.