J'ai trouvé un article qui pourrait nous faire souvenir de nos anciens........Connaissez-vous SAINT LIVRADE SUR LOT ? Le lieu mythique des rapatriés d'Indochine ? c'est un peu long mais cela vaut la peine de lire et de nous souvenir de nos anciens !
D e S a i g o n à S a i n t e – L i v r a d e - s u r - l o t
L’arrivée des français d’Indochine 1956-2006
D O S S I E R D E P R E S S E
De Saigon à Sainte-Livrade sur Lot l’arrivée des français d’Indochine 1956-2006
Bibliothèque municipale de Sainte-Livrade (Lot-et-Garonne)
Du 29 avril au 17 septembre 2006
OUTILS PRESSE - CONTACT PRESSE
Valérie CASTAGNET/ Virginie TRAVERSIER Tél.:05.53.49.69.03 - Fax.:05.53.01.23.84
e-mail : [email protected]
Dossier de presse électronique et photographies accessibles sur www.Sainte-Livrade.fr.
PROGRAMME DU VERNISSAGE LE 29 AVRIL
17h00 : Accueil Presse à la Bibliothèque municipale
17h30 : Visite de l’exposition à la bibliothèque municipale en présence du maire et des
personnalités officielles
18h30 : Inauguration du « Parcours Découverte » au CAFI
19h30 : Discours et apéritif au CAFI
COMMUNIQUE DE PRESSE
Deux ans après la défaite de Dien Bien Phu, les derniers français d’Indochine évacuaient le port de Saigon. Avec femmes et enfants, ils quittaient définitivement leur terre natale pour découvrir, à 12 000 Km de là, leur patrie. C’était il y a 50 ans… 1 200 d’entre eux arrivaient au camp militaire de Sainte-Livrade (Lot-et- Garonne).
L’exposition organisée du 29 avril au 17 septembre à la bibliothèque municipale commémore cet événement. Des archives publiques inédites, des témoignages oraux bouleversants, des photographies et des objets intimes permettront de retracer le parcours des familles déracinées et les conditions de leur accueil au CAFI (Centre d’Accueil des Français d’Indochine).
Le site du « moulin du Lot », à 2 Km du bourg, est aujourd’hui encore habité par les derniers témoins de cette histoire. Ils ont, avec eux, importé leur culture et leur mode de vie, qui aujourd’hui fait partie intégrante de l’identité livradaise. Un petit guide de visite du CAFI accompagnera les visiteurs dans une découverte de la mémoire des lieux, depuis la pagode jusqu’à l’histoire des poules de Monsieur Cazes, en passant par les miroirs insolites au-dessus des portes et par les parfums exotiques des épiceries et des jardins.
Exposition du 29 avril au 17 septembre 2006, Bibliothèque Municipale de Sainte-Livrade-sur-Lot
Ouvert du mardi au vendredi de 10 h – 12h et 14h - 18h ; Samedi 9h - 12h ; Dimanche 10h – 12h
Fermé le Lundi.
Entrée gratuite.
Guide-découverte du CAFI disponible gratuitement à la bibliothèque et à l’Office de toursime.
Visite accompagnée tous les jours sauf le lundi, Du Mardi au Vendredi 11h, 14h30, 16h ; Samedi
et Dimanche 14h30 – 16h30. Rendez-vous au C.A.F.I.
Renseignements au 05.5349.69.03.
POURQUOI?
L’arrivée près de 1 200 français, dont 740 enfants, rapatriés d’Indochine a définitivement transformé la petite ville de Sainte-Livrade des années 50. Si tout au long du XXème siècle, la ville s’est développée avec les vagues succéssives d’immigration italienne, espagnole, portugaise, maghrebine... au printemps 1956, la commune passe en quelques semaines de 3 624 habitants à 4 784, augmentant ainsi d’un tiers.
Installés dans l’ancien cantonnement militaire du “Moulin du Lot”, les familles françaises d’Indochine ont transité par le port de Marseille et découverts les baraquements équipés à lahâte de mobiliers commandés chez Bayle à Bordeaux par l’administration du Ministère des
Affaires étrangères. Il posaient leurs bagages dans l’un des cinq cantonnements militaires, installés en 1939 pour accueillir les ouvriers et le personnel d’une poudrerie nationale dont lestravaux furent arrêtés après la défaite de juin 1940. Ces baraquements avaient depuis servi à l’accueil d’un centre d’instruction et reçu à partir de 1944 des contingents de l’infanterie coloniale asiatique et africaine.
Sur un peu plus de huit hectares, le “Moulin du Lot” proposait ses 36 bâtiments, organisés par lots de quatre, perpendiculairement à quatre vastes constructions allongées. Chaque barre, de plain-pied, en briques creuses et couverte d’une toiture en éverite, avait été aménagée en logements de trois ou quatre pièces. L’équipement sanitaire se réduisait à une douche et des WC individuels mais extérieurs. A deux kilomètres du centre historique de Sainte-Livrade, encerclé par un grillage barbelé, les enfants jouaient entre les quelques bandes de jardins qui allaient bientôt voir éclore les premières graines de concombre amer, de titô, de liseron d’eau, d’aubergine violette, de choux chinois, de maïs blanc...
Cinquante ans après, la municipalité qui est devenue propriétaire du camp en 1981, s’est engagée dans un processus de requalification urbaine du CAFI. Aujourd’hui ce sont encore une centaine “d’ayants droit”, arrivés adultes au CAFI, qui y finissent leurs jours comme ils y ont vécu. Ce projet, porté par la municipalité et en particulier par Marthe Geoffroy, première adjointe, vise à la restructuration des logements, dans le cadre du respect de l’histoire si particulière du lieu. Espace de mémoire, il doit aussi redevenir un lieu de vie dans le respect des hommes et des femmes qui y ont construit leur existence.
Pour accompagner la municipalité dans le projet de requalification urbaine, une “commission culture” réunie sous la Présidence du Maire, a proposé que la commémoration du cinquantenaire de l’arrivée des Français d’Indochine soit aussi l’occasion de revenir sur l’année
1956 et les conditions de création de ce “Vietnam-sur-Lot”
. L’exposition, le parcours découverte du camp, la publication d’un hors-série de la revue Ancrage en sont le résultat.
MÉTHODOLOGIE DE PROJET
Cette exposition est conçue comme un projet partagé. Orchestré par la municipalité, il met en jeu des compétences culturelles départementales (Service du patrimoine, Archives départementales, Bibliothèque départementale), des compétences scientifiques nationales (laboratoire SEMA du CNRS) et une participation de l’ensemble des associations du CAFI. Le groupe de travail ainsi constitué, animé régulièrement par des réunions coordonnées par
Madame Marthe Geoffroy, première adjointe, s’est organisé en plusieurs sous-groupes :
Groupe archives :
Sous la tutelle scientifique de Martine Salmon-Dalas, directrice des Archives départementales :
- Classement de l’ensemble des archives appartenant à la commune, propriétaire du camp depuis 1986.
- Sondage dans les archives départementales et nationales pour faire émerger des documents liés à l’arrivée au camp et à l’année 56.
- Choix des documents
Groupe muséographie :
Sous la tutelle de Valérie Duguet, conservateur départemental du patrimoine :
- mise en place d’une recherche des fonds documentaires (iconographie et objets) avec les associations,
- construction du scénario de l’exposition,
- pilotage de la réalisation muséographique et les outils de communication.
Groupe ethnographie :
Sous la tutelle de Martine Wadbled, chercheur associé au laboratoire de la SEMA (CNRS) et auteur d’une thèse sur l’immigration à Sainte-Livrade au XXème siècle.
- Conseil scientifique et scénario de l’exposition
- Pilotage et mise en place des choix d’extraits des enquêtes orales.
L’EXPOSITION
En 1956, deux ans après Diên-Biên-Phu et les accords de Genève signés en juillet 54, les derniers soldats du corps expéditionnaire français évacuaient définitivement les terres de l’ancienne Indochine. Au début du printemps, les français d’Indochine quittaient leur terre natale pour découvrir, à douze mille kilomètres, leur patrie.
Dans la zone d’un double méandre entre Sainte-Livrade et Villeneuve sur lot, l’Etat avait acquis en 1939, au nom de la défense nationale, quelques 460 ha de terrains, en vue d’y établir une poudrerie. La défaite française de juin 40 provoqua l’arrêt des travaux de cantonnements du personnel. L’armée conservera seulement la propriété des cantonnements de Sainte-Livrade, au lieu-dit du « Moulin du Lot » et de Bias au lieu-dit « Catherie-Paloumet ».
Le 2 septembre 1955, Valéry Giscard d’Estaing, directeur adjoint du cabinet du Président du Conseil, saisissait l’ensemble des Préfets: « Il apparaît dès maintenant que l’hébergement de ces rapatriés aux frais de l’Etat, pour une période généralement très longue, s’imposera inéluctablement (…). La recherche de locaux suffisamment vastes pour accueillir de façon permanente, et dans une région offrant des perspectives de réimplantation, les centaines – et peut-être les milliers – de rapatriés en question, s’avère particulièrement difficile. (…) » Le 23 septembre, le Préfet de la Gironde, en mission extraordinaire pour le IVème Région, indiquait au Préfet de Lot-et-Garonne la présence d’un camp de 1 500 à 1 600 places sans literie, ni matériel.
Dès avril, les premiers rapatriés seront accueillis à Sainte-Livrade, tandis que d’autres seront envoyés à Bias, mais aussi à Noyant d’Allier (Allier), à Vigeant (Vienne), à Creusse (Dordogne) à Saint-Laurent d’Acre (Gironde), à Sainte-Marguerite et Marseille (Bouches du Rhônes).
L’exposition organisée par la municipalité de Sainte-Livrade s’inscrit dans le cadre des commémorations du cinquantième anniversaire de l’arrivée des Français d’Indochine. Elle se consacre aux conditions de départ et d’accueil de cette communauté en s’appuyant sur des documents d’archives publiques, les enquêtes et études ethnographiques et les collections iconographiques et objets appartenant aux familles du camp. Elle se déroule dans la salle d’exposition de la bibliothèque municipale du 27 avril au 17 septembre 2006.
Ce projet a fait l’objet d’une mobilisation de divers partenaires qui ont accompagné la commune dans la construction du projet : le service patrimoine du Conseil général, les Archives départementales de Lot-et-Garonne, la Bibliothèque départementales et le laboratoire d’Asie du Sud- Est du CNRS (SEMA) ont participé aux recherches, au montage de l’exposition et aux actions culturelles autour du projet.
LE PARCOURS-DECOUVERTE
En complément de l’exposition, un parcours-découverte sur le site même du CAFI est proposé aux visiteurs jusqu’au 17 septembre 2006.
Petit guide en poche, le parcours vous emmène à la découverte de l’âme du « camp » racontée par ceux qui l’ont vécu et qui le vivent encore. Comme autant de confidences, les habitants vous feront partager leurs souvenirs. A son rythme, il faut se perdre en suivant les petits miroirs accrochés au-dessus des portes (dont vous connaîtrez bientôt le secret). Visitez le logement reconstitué des années 1950, passez respirer les parfums des produits exotiques des deux épiceries, trouvez le jardin de Mémé Seusses qui sous son chapeau chinois cultive encore les légumes asiatiques dont elle a ramené les graines il y a 50 ans, et souvenez-vous avec Patrick
Fernand des cerfs-volants de son enfance confectionnés avec du riz cuit en guise de colle… Le détour par la pagode, incontournable : Cécile Cazes vous dira comment les mémés ont transposé leur culte au « Moulin du Lot » en se fabricant elles-mêmes de nombreux objets rituels. Grâce à ces paroles simplement recueillies, vous deviendrez plus qu’un simple visiteur…
Le petit guide, sous la forme d’une carte originale et illustré de photos et d’histoires, de témoignages anecdotiques et de recettes… sera disponible gratuitement au CAFI, à la bibliothèque municipale et à l’office du tourisme.
Visites accompagnées tous les jours sauf le lundi,
Du Mardi au Vendredi 11h, 14h30, 16h ;
Samedi et Dimanche 14h30 – 16h30.
Rendez-vous au C.A.F.I.
Renseignements au 05.5349.69.03.
Commémoration du 8 juin
Le 8 juin, une cérémonie a eu lieu, pour la seconde fois, en hommage aux 100 000 soldats français morts pour la France en Indochine.
Le massacre de la guerre d’Indochine
La Cochinchine, l’Annam, le Tonkin, le Laos, et le Cambodge, tous ces territoires ont été colonisés par la France dans la seconde moitié du XIXème siècle. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, débuta la guerre d’Indochine. Cette lutte pour l’indépendance du Vietnam s’accompagna de l’envoi par la France d’un grand nombre de soldats pour maintenir le contrôle de la colonie indochinoise. En 1954, l’armée française est vaincue par les forces communistes à
la bataille de Diên Biên Phu.
Une journée nationale de commémoration
La journée nationale d’hommage aux "Morts pour la France" en Indochine a été instituée par le décret du 26 mai 2005. Chaque année, le 8 juin est désormais la date officielle de commémoration des victimes de la bataille de Diên Biên Phu. Cette date correspond au jour de l’inhumation du soldat inconnu d’Indochine à la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais) en 1980.
A Sainte-Livrade, l’hommage sera rendu devant la Pierre commémorative à l’entrée du CAFI à 11H
L’ÉDITION
La revue Ancrage, publication trimestrielle est née, en juillet 2002, de la volonté de Joël Combres de mettre en évidence ce qui concourt à l’originalité, à la diversité et à l’enrichissement d’un département de France, l’essence même de son identité, sa population. Ici, les exils et les exodes, les déplacements individuels et les transplantations de familles entières, provoqués pour la plupart par les séismes internationaux et les fractures de l’histoire de France au fil du vingtième siècle, ont entraîné un brassage quasi permanent qui, à chaque nouvel afflux a donné naissance aux réactions les plus diverses.
Ancrage a réalisé un numéro spécial « Enfin l’après » consacré au cinquantième anniversaire de l’arrivée des Français d’Indochine. Hors série, ce numéro permettra de partir à la découverte de portait intimes, de parcours personnels, d’aventures humaines d’hommes et de femmes arrivés dans les années 1950, adultes ou enfants, et devenus Lot-et-Garonnais.
Tiré à 1300 exemplaires et diffusé par Ancrage au prix unitaire de 5€.www.ancrage.org
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Accueil des scolaires en mai et juin
Valise thématique de la bibliothèque départementale
Livres d’histoires, récits de voyageurs, témoignages, livres de géographie, d’art, de littérature, de contes composeront cette valise, complétée par quelques CD de musique vietnamienne…la Bibliothèque départementale constitue une valise thématique sur la littérature liée à l’Indochine et la découverte de la culture Vietnamienne. Cette valise, mise à disposition de la bibliothèque de Sainte-Livrade accompagnera l’exposition, puis poursuivra son itinérance à partir d’octobre dans le réseau des bibliothèques de Lot-et-Garonne. Son utilisation s’appuiera sur une formation spécifique et une version itinérante légère de l’exposition.
Projection du film « Qué Huong » (Chez nous) Quê Huong - Terre natale (26 min)
Co-réalisation Emmanuel Dejoux, Laurent Vu Thê Houdelot, Delphine Bole Production : Institut International de l'Image et du Son - Mai 2004
Au printemps 1956, 1160 rapatriés d'Indochine débarquent à Sainte-Livrade sur Lot, dans l'un des camps d'urgence gérés par l'armée française. L'accueil est provisoire; pourtant, près de 50 ans plus tard, une centaine d'entre eux y vit toujours. Déracinés, ces hommes, femmes et enfants ont dû s'adapter à un nouveau mode de vie, tout en préservant leurs traditions. Ils ont su recréerune vie et une animation proches de leurs origines. Désormais, le camp n'est plus que l'ombre de lui-même, les habitants ont vieilli, l'Etat s'est désintéressé de leur sort, l'école a fermé depuis longtemps et quelques jours avant le tournage de ce film, même la pagode s'est tue.
Aujourd'hui, les "mamies " et les "papis" du CAFI ont un sentiment d'abandon. Profondément attachés au camp, mais amers, ils évoquent leurs souvenirs, l'exode, l'exil, l'arrivée en France, dans le froid et le dénuement. Ils ressuscitent par leurs témoignages le camp des débuts, quand il s'appelait encore CARI (Cité d'Accueil des Rapatriés d'Indochine), son règlement strict et ses conditions sanitaires difficiles. Un demi-siècle après leur déracinement, ils se sont construits une nouvelle identité mélange des rives du Lot et des berges du Mékong.
La projection gratuite se déroulera le dimanche 30 avril dans les locaux de l’ARAC (sur le camp) à 14h30 et 17h00, en présence des réalisateurs.
Autour de l’exposition, les associations partenaires de l’opération proposent : ? Exposition de photographies
Une exposition photos consacrée au camp entre les années 56 et 70 aura lieu dans les locaux de
l’ARAC au CAFI. Organisée par l’ARAC du 29 avril au 17 septembre 2006. ? Table ronde
Table ronde organisée par la Coordination des Eurasiens de Paris autour du thème « la politique envers les rapatriés d’Indochine en France » à la MJC (16, rue Nationale), le vendredi 29 avril de 14h à 17h.
La France a connu deux guerres coloniales : la guerre d’Indochine et la guerre d’Algérie. Le contexte international ainsi que les enjeux sous-jacents sont-ils identiques en 1954 et en 1962 ?
Les accords de Genève sont-ils des accords de paix ? Le problème des camps. Intervenants : Alain RUSCIO, Pierre BROCHEUX
A la suite des accords d’Evian du 18 mars 1962, le camp de Bias dont la population indochinoise a été déplacée à Sainte-Livrade, a accueilli à son tour les rapatriés harkis.
Intervenant : Gilles MANCERON
Nature du mouvement de rapatriés algériens.
Intervenant : Fatima BESNACI, Présidente de « Harki et droit de l’homme »
L’accueil réservé à la communauté harkie et les causes de la révolte du camp du Bias en 1975.
Intervenant : Dalila KERCHOUCHE
La loi du 23 février est-elle satisfaisante pour l’ensemble des rapatriés ?
Intervenant : Yves SIMON, Député de l’Allier et auteur de l’amendement du 23 février sur
l’Indochine
CONCERT de musique vietnamienne le 13 août au CAFI
Mme TRUONG Thi Quinh Hanh, concertiste et ethno-musicologue rattachée au laboratoire d’ethnomusicologie du Musée de l’Homme de Paris.
Maître de monocorde et cithariste virtuose, Truong Thi Quynh est aussi compositeur et musicologue. En
tant que professeur de musique au Conservatoire de Saigon, elle a formé la plupart des jeunes
générations de musiciens.
Elle a publié Ca cô-truyên Viêt (chants traditionnels du Viêtnam – Saigon, 1975), Apprendre la cithare
(Saigon, 1974), Apprendre le monocorde (Saigon, 1980).
Elle s’est vue confier l’interprétation de la musique traditionnelle vietnamienne (monocorde, cithare,
chants) dans divers films, radios (RFI…), musées (Musée national des Arts Asiatiques-GUIMET)
La musique traditionnelle vietnamienne :
Elle tire toute sa subtilité d’expression des nuances qu’apportent les ornementations. Le choix d’un répertoire de pièces populaires (formes essentiellement vocales) et de pièces savantes instrumentales
(musique de chambre) parmi divers autres genres, témoignages de la volonté de puiser aux sources de l’inspiration populaire, alliant la simplicité des formes à la richesse des sentiments, ou de retrouver la
rigueur de l’atmosphère contemplative des musiques de chambre.
DEFILES DE MODE
Défilé de mode de tenues vietnamiennes traditionnelles organisé par la CEP et l’ARAC pour la journée du 15 août par les enfants du CAFI de la 1 et 2 génération.
CONCERT TEQUILA SUNRISE
TEQUILA SUNRISE est un groupe de Variétés orienté ROCK/POP composé de 8 musiciens, basé en Seine & Marne, dont un originaire du CAFI (2 génération).
Dimanche 13 Août & Lundi 14 Août 2006
19H 45 – 20 H Prélude Musical (Passage de CD)
20 H – Début du Concert
LES PARTENAIRES
Exposition réalisée par :
La Mairie de Sainte-Livrade-sur-Lot en collaboration avec le Conseil général de Lot-et-Garonne
(Conservation départementale des Musées de Lot-et-Garonne, Archives départementales,
Bibliothèque départementale) et les différentes associations.
Avec l’aide financière de :
- Conseil général du Lot-et-Garonne
- Communauté des Communes du Villeneuvois
- Conseil régional d’Aquitaine
- Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Aquitaine
- Mission Interministérielle aux rapatriés
Avec la participation de :
Marthe GEOFFROY, 1ère adjointe chargée de la Culture/Communication.
Mme OURABAH, bibliothèque Municipale
Valérie PARICKMILER-DUGUET, conservateur Départemental du Lot et Garonne.
Martine SALMON-DALAS, directrice des archives départementales du Lot et Garonne avec l’aide de Pascal DE TOFFOLI, archives Départementales services archives contemporaines
Ghislain FAUCHER, Directeur de la Bibliothèque départementale
Martine WADBLED, chercheur associé au laboratoire de la SEMA (CNRS) et auteur d’une thèse sur l’immigration à Sainte-Livrade-sur-Lot au XX° siècle.
Magali CERONI, étudiante en Master II « valorisation et médiation du patrimoine », Université
Paul Valéry (Montpellier III)
Jean Paul ALLARD, journaliste
Marie-Thérèse OTAMENDI, membre du Comité Culture
Association « Mémoire d’Indochine »
Association « La coordination des Eurasiens de Paris »
Association ARAC
Et tous les bénévoles…