[LEFT][COLOR=#c0504d]Et si vous venez faire un tour chez moi ! [/COLOR][/LEFT]
[COLOR=#c0504d][COLOR=#c0504d][SIZE=3][FONT=Calibri]- [/FONT][/SIZE][/COLOR][URL="http://khmercanada.voila.net/Tapa/tapa7.htm"][B]VIÊT NAM MẾN YÊU.[/B][/URL] [/COLOR]
Alors Chúc mừng năm mới à toi, Albert !
Source : Courrier du VietnamTêt : nostalgie du pays natal - 07/02/2010
Malgré les vicissitudes de la vie, le Vietnamien reste un être étonnamment souriant et il aime fêter, c'est bien connu. Des commémorations nationales aussi bien que des fêtes venues d'ailleurs. Mais le Têt demeure la plus grande fête du Vietnam.
Les jours fériés au Vietnam ne sont pas si nombreux, 8 au total, mais le calendrier vietnamien est rempli de bien d'autres commémorations, le plus souvent à caractère historique ou militaire, de la naissance de Hô Chí Minh à la résistance des sœurs Trông devant l'envahisseur chinois au premier siècle de notre ère, jusqu'à la victoire de Diên Biên Phu sur les troupes françaises en 1954, leur permettant ainsi de célébrer pratiquement toutes les quinzaines de l'année. Alors, les bannières rouges fleurissent au-dessus des rues, le drapeau national est partout déployé et les haut-parleurs égrènent les chants patriotiques.
De même en est-il aussi des fêtes venues d'ailleurs. Bien que le pays ne soit chrétien qu'à 10%, le soir du 24 décembre dans les grandes villes du pays, les foules envahissent les lieux publics pour faire la fête, être ensemble plus simplement et entendre le bruit des pétards pourtant interdits. À mon premier séjour en 2001, j'habitais près de la Cathédrale de Hanoi. Le soir de Noël, l'attroupement y fut si dense que je dus prendre 30 minutes pour traverser la place où s'agglutinaient parmi la foule immense, juchés sur des motos et riant aux éclats, des dizaines de Vietnamiens habillés de rouge, le visage caché par de longue barbe blanche. De même avec le temps, sont elles apparues les autres fêtes occidentales, depuis la Saint-Valentin, la fête des Mères jusqu'à l'Halloween, comme quoi le commerce a vite raison des traditions nationales.
Mais le Têt demeure encore la grande fête du Vietnam, le début de la nouvelle année selon le calendrier lunaire qui tourne toujours entre la fin janvier et la mi-février. Calendrier lunaire et astrologie chinoise faut-il ajouter, car après l'Année du Buffle en 2009, ce sera l'Année du Tigre cette fois, année pleine, riche, forte, faite de belles surprises et de moments de grande tension aussi. Une année pour aimer et se le dire, pour partager, vivre à fond ses émotions. Mais si le Tigre est superbe et généreux, sensible et émotif, capable de grands amours, on le dit aussi rebelle, obstiné, un peu tête brûlée et parfois mesquin. C'est pourquoi, on recommandera la prudence, la réflexion, le temps, histoire de prendre quelque recul avant de prendre de grandes décisions ou d'entreprendre des actions décisives. Voilà pour les quelques conseils horoscopiques de l'année 2010.
Aujourd'hui, il n'y a guère plus que le Vietnam et la Chine qui perpétuent la tradition. Pour plusieurs dans le monde, le mot Têt est apparu la première fois en janvier 1968 quand les armées du Nord et le Viêt-công ont pris d'assaut les villes du Sud dans une attaque surprise qui marqua le début de la fin de la guerre du Vietnam.
Temps des grandes retrouvailles familiales
Cette année-ci, le Têt tombe le 14 février, le jour de la pleine lune, au beau milieu de la période entre le solstice d'hiver et l'équinoxe du printemps. C'est donc le soir du 13 qu'auront lieu les défilés et les grands feux d'artifice partout au pays. La fête dure officiellement 3 jours. Le premier jour et la veille sont habituellement réservés à la famille proche, au culte des ancêtres et à la pagode quand on est croyant ; le deuxième jour aux voisins, aux parents plus éloignés et la troisième aux amis. Mais dans les faits, la fête s'étire volontiers sur 15 jours. Ainsi, durant la semaine précédant le Têt, n'essayez surtout pas de fixer une rencontre de travail avec les collègues, car ça commencera par quelques rasades de ruou gao (alcool de riz) au bureau et ça finira au resto par de joyeuses ripailles encore bien arrosées. Et la semaine d'après ne sera guère plus reluisante car il faudra bien récupérer des excès de table et autres fatigues.
Malgré quelques dérives, le Têt reste encore le temps des grandes retrouvailles familiales, le retour aux sources, un mélange de Noël et du Jour de l'An chez-nous, les jours bénis qui font rêver les enfants et courir les plus grands chez les parents, les grands-parents, le plus souvent vers les villages d'origine. C'est pourquoi, cette semaine-là les villes se vident, au Nord surtout où les traditions sont les plus fortes. Bien étonnant cet Hanoi soudainement silencieux, privé de ses milliers de motos où se mêlent souvent au premier matin une pluie diaphane et un nouveau soleil. Car le Têt, ce n'est déjà plus l'hiver, c'est bien la fête du printemps, la lumière retrouvée, les semailles à faire et l'espérance des récoltes à venir. Ici, le pêcher en fleurs (la fleur de mai au Sud) a remplacé le sapin de Noël, le bánh chung (le bánh dày au Sud), sorte de pain fait de riz gluant fourré de lard et de pâte de haricot, lui-même bien enveloppé de feuilles de maranta (ou de banane le plus souvent) et cuit à la vapeur, la tourtière de chez-nous.
Pour l'étranger que nous restons, aussi bien se faire une raison, faire quelques provisions aussi car les prix ont tendance à doubler ces 2 semaines-là, et se cloîtrer à la maison car si par insouciance, vous avez pris le chemin des vacances au Vietnam ces jours-là, vous serez assez déçus du service. C'est que le cuisinier est parti, lui aussi, chez bô me (papa maman) et que les filles de chambre ne sont pas là non plus. Alors, aussi bien pousser le voyage un peu plus loin, au Cambodge, dans les îles de Thaïlande ou d'Indonésie par exemple, là où le Têt est inconnu.
Mais pour le Viêt kiêu (le Vietnamien d'outre-mer), celui expatrié en France, au Canada, aux États-Unis, c'est tout le contraire, la nostalgie, le mal du pays. Ainsi, on paie des fortunes pour trouver un pain de riz gluant à Paris, à Montréal ou à San Francisco et quand on le peut, on accourt de toute la diaspora vietnamienne vers la terre ancestrale, celle qui a bercé l'enfance des plus anciens, ou nourri le rêve inavoué des jeunes exilés qui voudraient bien respirer enfin un jour le parfum du pays imaginé.
Alors, vous, gens du Vietnam, qui habitez désormais en Amérique, en Europe ou ailleurs dans le monde, sachez que le pays se porte bien, qu'il est déjà à la fête (avec quelques heures d'avance sur vous), qu'il se souvient de ses enfants, de tous ses enfants, expatriés ou pas. Allez Chúc Mung Nam Moi ! Vietnamiens de toutes origines et étrangers de même, qui partagez, pour un temps, le même pays, les mêmes amours, les mêmes bonheurs.
Normand Rodrigue/CVN
(06/02/2010)
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Source : Courrier du VietnamNouvel An : confidences de footballeurs naturalisés - 12/02/2010
Comme tout citoyens vietnamiens, les joueurs d'origine étrangère participant au Championnat national de football (V-league) ont hâte de célébrer le Têt traditionnel du Vietnam. Vivant au Vietnam depuis plus de 6 années, Doàn Van Nirut parle bien la langue vietnamienne.
Il s'est efforcé de chercher à comprendre cette culture. Ainsi, Nirut s'est intégré rapidement dans son 2e pays.
Pour le Têt traditionnel qui arrive dans un jour, ce footballeur d'origine thaïlandaise qui joue sous les couleurs du club Hoàng Anh Gia Lai, veut profiter des jours de congé pour retourner en Thaïlande où sa femme et ses enfants vivent.
Nirut a compris que le Têt traditionnel constitue le moment très sacré des habitants vietnamiens. "J'ai déjà profité de la fête du Nouvel An lunaire au Vietnam. Les Vietnamiens sont formidables. Riches ou pauvres, ils laissent de côté les préoccupations quotidiennes pour fêter en liesse le Têt", a observé Nirut, envisageant le cas échéant d'emmener sa famille au Vietnam au moment du Têt.
Pour Huynh Kesley, footballeur d'origine brésilienne, lui et sa famille ont profité des jours précédents le Têt traditionnel pour offrir les cadeaux aux enfants en difficulté et à ceux atteint du VIH/sida. "Au Vietnam comme au Brésil, nombre d'enfants ont besoin d'aide. Ainsi, j'espère qu'ils pourront recevoir davantage d'aides de différentes personnes dans le pays", a souhaité Huynh Kesley. Père d'un garçon mignon, ce footballeur se sent concerné par l'aide en faveur des enfants en difficulté.
Si la plupart des footballeurs vietnamiens d'origine étrangère sont gais à l'approche du Têt, Dinh Hoàng La, gardien de but d'origine ukrainienne, semble un peu mélancolique, ne pouvant pas retourner en Ukraine à cause de congés limités. Ainsi, cette année, il a décidé d'effectuer un voyage dans la ville de Nha Trang (Centre).
Dinh Hoàng Max, footballeur d'origine nigérienne qui joue maintenant sous les couleurs du club Ciment Hai Phong, a révélé que cette année, sa famille irait à la ville de Vung Tàu (Sud) pour fêter le Têt. "Ce que j'aime le plus au Vietnam, c'est l'atmosphère joyeuse et intime à l'occasion du Têt", a-t-il fait savoir. Dinh Hoàng Max s'est marié avec une Vietnamienne. "Elle prépare bien les mets traditionnels. J'aime bien manger les banh chung, nem, gio, cha", a-t-il révélé.
CVN
(12/02/2010)
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Source : Courrier du VietnamTêt : les services de gardiennage des chiens et chats ont la cote - 12/02/2010
Depuis quelques années, de plus en plus de personnes cherchent à faire garder leurs animaux domestiques à l'occasion du Têt. Certains ont bien flairé cette tendance et ont mis en place des services de ce genre, notamment dans les grandes villes comme Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, qui sont en plein essor.
En effet, de plus en plus de familles voyagent à cette période ou passent le Têt dans leur village natal.
En compagnie des centres vétérinaires, les services de gardiennage des animaux à domicile attirent actuellement un bon nombre de clients, qui sont pour la plupart des amis ou des proches du propriétaire. Leurs animaux favoris sont entre de bonnes mains.
"Cela fait quelques années déjà que j'essaie de mettre en place ce type de service", fait savoir Nguyên Thi Ngân, domiciliée dans l'arrondissement de Binh Thanh, Hô Chi Minh-Ville.
Idem pour M.Tao, situé dans le 8e arrondissement. "J'aime bien les chiens. Je propose un service de gardiennage pour le Têt en fonction de mes disponibilités, afin d'arrondir mes fins de mois", confie-t-il.
Ces services débutent souvent du 25e jour du 12e mois au 15e jour du 1er mois lunaires. Le prix de gardiennage varie entre 30.000 et 100.000 dôngs/animal/jour.
Les centres professionnels vétérinaires pour chiens ont aussi la cote à l'occasion du Têt. Les tarifs en "pension complète" ont augmenté de 15% par rapport à l'an dernier, soit environ 70.000-150.000 dôngs/jour, selon les établissements.
D'autres services sont proposés en faveur de ces chers quadrupèdes. Des vêtements "fashion" sont spécialement confectionnés pour eux.
Certains membres du site web Vietpet proposent même de garder gratuitement les animaux de leurs amis pour le Têt. C'est le cas de Yên, de l'Université ouverte de Hanoi, qui est gardienne volontaire des chiens et chats des autres membres du forum.
À Hanoi, un hôtel spécial a ouvert ses portes pour les clients à poil. Sur 1.000 m², au 167, rue Truong Dinh, 70 "chambres" sont destinées aux chats et chiens. Le patron de l'établissement, Nguyên Bao Sinh, est un passionné des animaux domestiques, et son hôtel affiche complet. Le prix des chambres dépend du poids du client et varie entre 30.000 et 70.000 dôngs/jour.
Thuy Hà/CVN
(12/02/2010)
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Source : Courrier du VietnamLa police de Hanoi durcit le ton lors du Têt - 12/02/2010
Pour éviter les rodéos sauvages qui perturbent la circulation à Hanoi lors du Têt, la police de la capitale vient de convoquer une partie de ces voyous pour qu'ils signent un engagement de ne plus enfreindre la loi.
Selon la police, ces derniers, la plupart élèves et étudiants, ont écopé l'an dernier de peines administratives pour rébellion ou outrage envers les fonctionnaires en exercice de leurs fonctions, ou pour leur participation aux rodéos illégaux sur les grands axes de la capitale.
D'après les informations du colonel Nguyên Duy Ngoc, chef du bureau de police chargée de la circulation de Hanoi, les escouades de polices mobiles seront renforcées, surtout dans les quartiers intra-muros et au niveau des carrefours. Ce pour faire face à la forte augmentation du trafic lors du Têt du Tigre.
Enfin, les policiers seront équipés de matraques électriques, de menottes et de pistolets à décharge électrique, pour faire face aux actes de rébellion ou d'outrage à leur encontre, qui ont tendance, depuis quelques temps maintenant, à augmenter dans la capitale.
Diêu An/CVN
(12/02/2010)
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Source : Courrier du VietnamLa chasse aux aide-ménagères pour le Têt est lancée - 10/02/2010
Dans les grandes villes, à l'approche du Têt, surgit un fort besoin de recruter des aide-ménagères. Cela s'explique principalement par le retour des travailleurs dans leur village natal à l'occasion du Nouvel An.
Hoàng Kim Chung (district de Tu Liêm, Hanoi) est contrainte de prendre des jours de congé pour garder son enfant. La raison est simple : son aide-ménagère doit retourner à son village natal une semaine avant le Têt. Les 50.000 dôngs par jour supplémentaires que Mme Chung a proposé à son aide-ménagère jusqu'au Têt n'ont pas suffi à la convaincre de ne pas rejoindre sa famille. Aujourd'hui, Mme Chung est prête à dépenser 300.000 dôngs par jour pour s'attacher les services de quelqu'un pendant les jours du Têt. C'est beaucoup plus élevé que pour les jours normaux. Malgré cela, personne n'a encore répondu à son offre.
Cela dit, ce niveau de salaire n'est pas un record. Sur les forums réservés aux familles, la "course à l'aide-ménagère" fait fureur. Les gens proposent en moyenne 400.000-450.000 dôngs par jour pour s'occuper des personnes âgées pendant les jours du Têt.
Comme à Hanoi, les Phu, domiciliés dans l'arrondissement de Binh Tân, Hô Chi Minh-Ville, doivent garder à tour de rôle leurs enfants, car leur aide-ménagère retourne dans son village natal pour le Têt.
Mme Hông Hanh, 2e arrondissement, Hô Chi Minh-Ville, se soucie d'un problème récurrent en cette période : "Nous ne savons pas à qui nous allons pouvoir confier notre enfant pour aller au travail car notre aide-ménagère a décidé de retourner à son village natal une semaine avant le Têt".
Mme Thanh Huong, résidant dans l'arrondissement de Tân Phu, Hô Chi Minh-ville, a accepté de doubler le salaire au cours de la semaine précédant le Têt afin de conserver son personnel d'assistance. Quelques femmes ont dû demander à leur mère de leur venir en aide. "C'est difficile pour ma mère de 70 ans de s'occuper mon enfant. Pourtant, nous n'avons pas d'autre alternative, car mon mari et moi devons travailleurs jusqu'au 28 décembre du 12e mois lunaire (11 février)", dit Mme Thanh (Hô Chi Minh-Ville).
Cette année, les compagnies de prestation en aide-ménagère proposent plusieurs services pour le Têt mais qui ne répondent pas aux besoins. Nguyên Phuong Thuy, domiciliée au 390, rue Truong Chinh, Hanoi, se plaint de cette situation : "Ces derniers jours, j'ai téléphoné à plusieurs compagnies de prestation en aide-ménagère. En vain, partout la réponse est la même : il faut atteindre".
Nguyên Thi Phuong Ngoc, responsable de la compagnie TMDV Phu Si, rue Quan Nhân, Hanoi, fait savoir qu'une semaine avant le Têt, les besoins en aide-ménagères augmentent subitement. Sa compagnie ne peut satisfaire tous ses clients.
Selon Nguyên Trong Hoàng, responsable du centre d'assistance aux étudiants de Hô Chi Minh-Ville, le nombre de clients qui ont besoin d'aide-ménagères augmente fortement à l'approche du Têt. Cette année, nombreux sont les étudiants qui restent en ville et cherchent un petit boulot durant cette période. Le centre propose ainsi environ 4.000 emplois supplémentaires pour les étudiants, dont environ de 10% à 15% d'entre eux sont des emplois d'aide-ménagère à court terme.
Huong Linh/CVN
(10/02/2010)
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Hoàng Kim Chung (district de Tu Liêm, Hanoi) est contrainte de prendre des jours de congé pour garder son enfant. La raison est simple : son aide-ménagère doit retourner à son village natal une semaine avant le Têt. Les 50.000 dôngs par jour supplémentaires que Mme Chung a proposé à son aide-ménagère jusqu'au Têt n'ont pas suffi à la convaincre de ne pas rejoindre sa famille. Aujourd'hui, Mme Chung est prête à dépenser 300.000 dôngs par jour pour s'attacher les services de quelqu'un pendant les jours du Têt. C'est beaucoup plus élevé que pour les jours normaux. Malgré cela, personne n'a encore répondu à son offre.
Cela dit, ce niveau de salaire n'est pas un record. Sur les forums réservés aux familles, la "course à l'aide-ménagère" fait fureur. Les gens proposent en moyenne 400.000-450.000 dôngs par jour pour s'occuper des personnes âgées pendant les jours du Têt.
Et dire que ma petite nièce travaillait en 1998 chez Nike à TP-HCM pour 250.000 d. par mois.Elle est partie quelques mois après. La patronne était une coréenne qui tapait sur les ouvrières.
[LEFT][COLOR=#c0504d]Et si vous venez faire un tour chez moi ! [/COLOR][/LEFT]
[COLOR=#c0504d][COLOR=#c0504d][SIZE=3][FONT=Calibri]- [/FONT][/SIZE][/COLOR][URL="http://khmercanada.voila.net/Tapa/tapa7.htm"][B]VIÊT NAM MẾN YÊU.[/B][/URL] [/COLOR]
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