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Discussion: Truong Sa: Viet Nam proteste contre les manoeuvres de la Chine

  1. #101
    Passionné du Việt Nam Avatar de calimero
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    Citation Envoyé par Agemon Voir le message
    Salut Golo !
    Etant anti vietnamien. Tu 'es pas digne de parler au nom des vietnamiens. ...
    Pauvre "su phu",
    la bêtise n'a pas d'age, j'aurai entendu tout sur mon compte mais là! Je me marre, ANTI VIETNAMIEN ...et vous, vous avez la prétention de parler à leurs places? Moi, pas. Mais je vis ici. Bien sur dans votre cas, vous vous ne pouvez pas: age avancé, familles, amis, patatipatata...Très confortable de juger et de conseiller tout en étant ailleur du pays.
    Traiter les autres de lâche, traite est minable. C'est vrai vous vous êtes un brave...pour ma part ceux qui le sont, braves, ne s'abaissent pas à traiter les autres de couardises
    "Su phu" vomissez ce que vous voulez sur mon compte, c'est la dernière fois que je vous réponds, c'est trop tard pour vous...pour changer.

    Caliméro

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  3. #102
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Ti Ngoc
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    Par défaut Vietkieue ou pas vietkieue, ou locaux, on est tous enfants du Vietnam!

    bonjour Agemon, Caliméro et TLM,

    le titre du topic s'intitule:

    "Truong Sa: Viet Nam proteste contre les manoeuvres de la Chine "

    merci de revenir au sujet initial.

    Ti Ngoc


  4. #103
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Ti Ngoc
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    L’avenir de l’Eurasie se joue en mer de Chine

    30 mai

    par Jure Georges Vujic pour Realpolitik.tv




    Comme l’a si bien déclaré Zbigniew Brzezinski, l’Eurasie est le pivot mondial du supercontinent. La puissance qui dans les prochaines décennies exercera sur cette masse continentale l’hegemon, exercera corrélativement une grande influence sur les peuples et les deux zones économiques les plus riches et les plus productives du monde : l’Europe occidentale et l’Asie du Sud-Est.

    D’autre part, compte tenu de la proximité géographique de l’Eurasie, la puissance hégémonique en Eurasie exercera de même une grande influence sur l’Afrique et le Moyen-Orient. La Chine et l’Inde en tant que puissances émergentes, la renaissance impériale de la Russie en tant qu’hegemon régional, l’émergence du Japon et de la Corée du Sud dans le jeu des grandes puissances, laissent présager un éventuel nouveau partage des cartes géopolitiques dans la région.
    L’Europe Occidentale, avec sa stratégie de défense et sa PESCPolitique étrangère et de sécurité commune », ndlr) malgré sa dépendance vis-à-vis des mots d’ordre atlantistes de Washington, semble néanmoins consciente de l’enjeu géopolitique eurasiatique.


    C’est dans cette optique que l’UE entend promouvoir, dans la région et les pays de Union, davantage de multilatéralisme effectif, afin d’éviter un cloisonnement de cette région et son isolement par la politique européenne du voisinage et la toute nouvelle Union méditerranéenne.
    Les intérêts géo-économiques et financiers de l’Union dans la région, les enjeux de la globalisation sont trop grands pour que l’Europe soit marginalisée par le jeu des grandes puissances en Eurasie. En suivant les thèses bien connues de Mackinder à propos du heartland, il est aujourd’hui davantage plus clair que les États-Unis et les autres puissances régionales atlantistes entendent parfaire la bien connue stratégie de défense du neo-containmentendiguement », ndlr) par un contrôle accru des mers et de la zone littorale qui s’étend de Suez à Shanghai, et notamment à cause de l’émergence de nouveaux acteurs régionaux d’envergure comme le Japon, la Chine, et l’Inde. C’est dans cette perspective que Bill Émmot l’éditoraliste de The Economist affirme que les nouveaux pouvoirs eurasiatiques renforcent leurs pouvoirs maritimes sous la forme d’installations militaires localisées, pour les mettre au service de la protection de leurs intérêts économiques, la défense de leurs routes stratégiques et afin élargir leurs zones d’influence.

    La stratégie américaine d’encerclement de la Chine


    Depuis des décennies et surtout depuis la Guerre Froide, les États-Unis se posent en pouvoir dominant sur le littoral asiatique méridional. Afin d’améliorer son dispositif hégémonique dans la région et de décourager toute puissance montante continentale en Asie Centrale, le système de sécurité maritime américain repose actuellement sur des régions sécuritaires dites pivots : d’une part le
    Canal de Panama qui relie l’Atlantique et le Pacifique, deuxièmement les lily pads (« nénuphars », ndlr) qui relient les installations militaires maritimes de San Diego à Hawaï jusqu’à Guam, et de Guam au Japon et la Corée du Sud, et enfin troisièmement, la grande barrière qui s’étend le long du littoral du sud-est asiatique. Grâce à cette barrière maritime qui s’étend du nord de Bornéo en passant par Singapour, les États Unis sont assurés d’une présence géostratégique en Asie du Sud-Est.

    Le système de sécurité maritime américain comprend deux têtes de ponts stratégiques : Taïwan et le Japon. Les États Unis ont conclu en octobre 2008 un contrat avec Taïwan pour la vente de missiles intercepteurs et d’hélicoptères Apache pour 4.4 milliards d’euro. En chien de garde de la grande barrière sécuritaire maritime, Taïwan a mis la Chine dans une position défensive. Le second pilier du dispositif défensif américain est le Japon qui abrite la plus importante base navale de l’American Seventh Fleeth et possède une armée efficace. La modernisation militaire de la Chine et la montée en puissance maritime de la Corée du Sud ont forcé les cercles militaires et stratégiques japonais à repenser leur doctrine militaire. C’est ainsi que le vice-amiral Hideaki Kaneda à la tête de la force japonaise maritime d’autodéfense explique, en affirmant que la Chine a changé de style de défense maritime vers un sea-power plus agressif, ce qui a poussé le Japon à reformuler sa stratégie maritime nationale. L’armée japonaise vient de se doter d’armements sophistiqués, de destroyers portes-hélicoptères Hyuga qui accroissent les capacités opérationnelles maritimes.


    Tokyo utilise le JMSDF (Force japonaise maritime d’autodéfense) en support aux opérations en Afghanistan et en Irak. D’autre part, le Japon a acquis une nouvelle force de frappe avec le développement de la garde côtière qui est engagée dans la diplomatie maritime avec leurs partenaires dans l’Asie du Sud-Est. La Corée du Sud, allié stratégique des États Unis dans la grande barrière maritime, vient de construire des bases navales maritimes tout près de la Chine et du Japon. La Corée du Sud, qui a le plus grand budget militaire dans le monde en proportion de son PIB, vient de réorganiser et de moderniser son armée avec la mise sur pied de trois escadrons mobiles stratégiques qui seront opérationnels en 2020 et qui seront constitués de bâtiments équipés du système de combat AEGIS. Paul Kennedy dans « The Rise and Fall of the Great Powers » (« Naissance et déclin des grandes puissances », ndlr) a déclaré que le Japon et la Corée du Sud se doteront d’un certain degré d’autonomie face à leur allié états-unien, mais continueront d’occuper une place prépondérante dans le dispositif de défense américain de la grande barrière maritime.

    La stratégie chinoise du collier de perles


    La Chine constitue une menace géopolitique certaine pour le Japon et la Corée du Sud. Sa croissance économique a doublé depuis 1990 ; afin de soutenir cette croissance vertigineuse Pékin devra augmenter sa consommation de pétrole de 150% d’ici 2020.
    Actuellement plus de 6000 navires chinois naviguent dans l’Océan Indien pour approvisionner leur pays en pétrole. Il va de soit que d’ici 2025, la Chine devra importer de considérables ressources énergétiques du Moyen-Orient et de l’Afrique.
    Les géostratégies maritimes américaine et japonaise buttent uniquement sur la voie maritime chinoise, laquelle passe par la Mer de Chine avec ses ramifications le long du
    Détroit de Malacca. 80% des transports maritimes pétroliers empruntent cette artère stratégique.
    Afin d’assurer la sécurité de ses routes maritimes d’approvisionnement énergétique, la Chine devra contourner les États-Unis et le Japon à l’Est. La Russie concentre sa puissance maritime au Nord, alors que l’Inde contrôle le flanc maritime Sud de l’Océan Indien.
    En conséquence, la Chine devra renforcer son indépendance et la puissance de son pouvoir naval militaire, en particulier dans l’Océan Indien.
    La stratégie maritime chinoise est double : d’une part, elle doit contenir la présence américaine dans le détroit de Taïwan, d’autre part, à l’avenir, elle devra assurer sa poussée maritime vers l’Océan Indien en encerclant l’Inde.



    C’est dans le cadre de cette nouvelle stratégie maritime que la Chine vient de s’équiper de sous-marins russes de la classe Kilo. La deuxième composante du programme de modernisation navale chinois et d’encerclement stratégique de l’Inde est constituée de ce que l’on appelle le collier de perles maritime (« collier = réseau » et « perles = bases », ndlr). Ce collier maritime relie l’installation navale chinosie de Sanya dans le sud avec l’île de Hainan, et d’autre part avec le Moyen-Orient. D’autres colliers maritimes secondaires s’étendent vers le Sri Lanka et dans les Maldives, reliant la baie de Bengale avec Gwadar dans la Mer d’Arabie et complétant le triangle stratégique autour de l’Inde.
    La Chine redoute actuellement que les États-Unis et leurs alliés encerclent la Chine et l’espace maritime privilégié chinois, et c’est pourquoi les thèses d’Alfred Mahan à propos de la nécessité de la sécurisation des routes de transports sont actuellement très en vogue dans les milieux stratégiques militaires chinois.
    Les perles (étapes) du collier chinois, du Pakistan à Bornéo, vont devenir des couloirs stratégiques dans le littoral qui relie l’Afrique au Moyen-Orient. Afin de diversifier ses routes d’approvisionnement et d’éviter des goulots d’étranglements dans le dispositif du collier de perles, les ressources énergétiques pourront être acheminées par Sittwe et Gwadar, par route et voie ferrée le long de la frontière chinoise avec la Birmanie et le Pakistan en pénétrant dans les provinces chinoises de Yunnan ou le Xingjiang.
    Lorsque la géostratégie chinoise sera consolidée dans l’Océan Indien, le futur collier de perles pourra s’ouvrir aux Seychelles en étendant la poussée stratégique chinoise vers l’Afrique.
    Ce n’est pas un hasard si Pékin a annoncé en décembre 2008 la volonté de construire une base aérienne, afin de de sécuriser son collier de perles et de consolider la présence stratégique maritime chinosie dans l’Océan Indien.

    Le contre-encerclement de l’Inde et le projet indo-atlantiste


    Comme la Chine, l’Inde est extrêmement dépendante des routes maritimes commerciales. 77% des importations indiennes de pétrole proviennent du Moyen-Orient et de l’Afrique.
    Le brigadier Arun Sahgal, directeur de l’Institut indien United Service Institution de New Delhi, qualifie la politique géopolitique chinoise de stratégie d’encerclement.
    En effet, le Nord de l’Inde est directement voisin de la Chine ; à l’Ouest le rival régional pakistanais, avec lequel la Chine développe ses relations, à l’Est le Bengladesh pro-chinois et la junte birmane, alors qu’au Sud se trouve le collier de perles chinois qui entoure l’Inde tel un serpent maritime géostratégique.
    Pour certains géopoliticiens et stratèges indiens et américains, une grande coalition des États côtiers et insulaires permettrait d’opérer un contre-encerclement de la Chine.
    Cette stratégie indo-américaine permettrait d’assurer un contre-encerclement par une ceinture géostratégique autour des rimlands («
    terres côtières », ndlr) asiatiques : l’Inde au Sud-Ouest de la Chine, la Corée du Sud au Nord-Est, le Japon et Taïwan à l’Est, et les Philippines et Guam au Sud-Est, ce qui obligerait la Chine à adopter une posture géostratégique défensive.
    Cette stratégie indo-américaine pourrait menacer à long terme la construction d’une alliance eurasienne stratégique maritime et continentale.


    L’Inde anticipe de même la menace d’un renforcement des relations entre le Pakistan et la Chine, et a entamé une pénétration géostratégique en Asie Centrale : en 2006, New Delhi a étendu son influence dans cette région de l’Eurasie en ouvrant un premier aéroport militaire indien dans cette région, au Tadjikistan, un pays qui borde le Pakistan au Nord et la Chine à l’Ouest, et qui offre à l’Inde un pont avancé dans la région. L’Inde renforce son potentiel militaire naval et a construit une nouvelle installation maritime militaire stratégique à Karwar au Sud-Ouest de la côte indienne, ainsi qu ‘une nouvelle base aéronavale à Uchipuli dans le Sud-Est, et un poste d’observation à Madagascar lui permettant de concentrer son commandement naval dans les îles d’Andaman. L’Inde a pris place dans la profondeur de la Mer de Chine du Sud, en pénétrant dans la baie vietnamienne de Cam Ranh, laquelle lui ouvre la voie à une combinaison géostratégique navale et aérienne permettant de projeter sa force de frappe dans la Mer d’Arabie, le Golfe de Bengale, le long de l’Océan Indien et la partie Ouest du Pacifique. Consciente de ces menaces d’encerclement et de contre-encerclement de la profondeur eurasiatique continentale sur les franges maritimes du continent européen et asiatique, la Russie se livre à un redéploiement de sa stratégie militaire eurasiste le long du littoral eurasien et africain, qu’illustre la décision d’ouvrir des bases militaires navales en Syrie, en Libye et au Yémen. Ces décisions sont accompagnées d’un vaste programme de modernisation navale, par des projets de construction d’avions de combats de nouvelle génération et un renforcement des capacités technologiques et logistiques.

    Tribulations géopolitiques dans la zone côtière eurasiatique


    Il est désormais évident que les stratégies d’encerclement et de contre-encerclement américaines, japonaises, sud-coréennes, chinoises, indiennes et russes se concentrent sur la zone côtière eurasienne, en tant que zone géopolitique pivot pour le contrôle de l’hinterland («
    arrière-pays », ndlr), la profondeur stratégique de la masse continentale eurasienne.
    Dans cet ensemble géopolitique émergeant, la ceinture littorale eurasienne passe par des axes géostratégiques composés par le canal de Suez et Shanghai, car ces axes séparent des pouvoirs émergents eurasistes : la Chine, le Japon et la Corée du Sud à l’Est, l’Inde au Sud, la Russie au Nord, alors que l’UE se situe à l’extrême Ouest, et les Etats-Unis sont présents dans la région par la présence de bases navales. La revue stratégique de Défense française en 2008 annonçait déjà que le centre de gravité stratégique global glissait vers l’Asie.
    Dans le cadre d’une reconfiguration multipolaire du monde, au XXIème siècle, la zone Suez-Shanghai jouera le rôle géostratégique de gateway (« passerelle », ndlr) entre les divers pouvoirs continentaux et maritimes de l’Eurasie.

    Le jeu sino-américain et la stratégie du linkage en Mer de Chine


    Point de passage entre la Mer de Chine, l’Asie du Sud-Est et l’Asie Orientale, la Mer des Philippines offre des possibilités incontournables à l’armée américaine pour s’assurer du contrôle de toute cette zone stratégique.
    Mais la Chine est la puissance régionale incontestée de la zone. Elle fait figure de menace en raison de son implication dans toutes les zones de conflit, de ses multiples revendications territoriales et de ses réticences à entrer dans un processus de règlement multipolaire.
    En effet, la Chine cherche à étendre sa zone économique exclusive, notamment sur les archipels de
    Paracels (ou « îles Xisha », ndlr), Spratleys (ou « îles Nansha », ndlr), Pratas (ou « îles Dongsha », ndlr) et Macclesfield. Au total, depuis les années 90, le renouveau de l’intérêt porté par la Chine à cette mer ne s’est pas démenti. Mais, cela n’est en rien comparable à l’intérêt que Pékin porte à Taïwan.



    Source de la carte : Rivalités maritimes en Asie (Philippe Rekacewicz)

    La Chine est hyper sensible à l’égard de Taïwan, qu’elle considère comme sa 22ème province.
    Elle ne concède aucun compromis sur la position d’une Chine unique. Bien que les États-Unis aient accepté cette position, la Chine est convaincue que l’aide fournie par les États-Unis à Taïwan lui donne la confiance de s’opposer aux revendications de Pékin ; ce qui entraîne la méfiance de la Chine à l’égard des États-Unis.
    Il est certain que, de son attitude dépendront la paix et la sécurité de cette partie de monde.
    Il est aussi certain qu’avec le développement économique, la Chine sera de plus en plus dépendante de son approvisionnement en pétrole et de son commerce maritime.

    L’enjeu stratégique de la Mer des Philippines


    Le rôle éminent joué en Asie, sur le plan militaire, par les États-Unis, au cours des cinquante dernières années, leur a permis de mettre en place un dispositif aux articulations majeures dont la Mer des Philippines offre des possibilités qui demeurent incontournables.
    En effet, les États-Unis sont actuellement, en Asie, la nation la plus puissante, à la fois politiquement, économiquement et militairement.
    Leur présence actuelle tient principalement à la menace qu’exerce la Corée du Nord dans la péninsule coréenne et au réveil de la Chine.
    En Asie du Sud-Est, les États-Unis ne sont plus présents de manière permanente, depuis qu’ils ont dû abandonner leurs deux bases des Philippines, en novembre 1992.
    Néanmoins, dans toute la région sauf, peut-être la Chine, il existe une reconnaissance générale des États-Unis comme seul et important acteur ayant la capacité d’assurer l’équilibre stratégique.
    Ainsi les États-Unis participent largement au maintien de la sécurité dans cette région du monde. Le commandement du Pacifique, dont l’État major est à Hawaï, est en charge de l’ensemble des forces américaines stationnées entre la côte Ouest des États-Unis et la Mer des Philippines.

    Le contrôle de la Mer des Philippines permet à l’armée américaine d’assurer le soutien logistique de ses forces largement disséminées dans la région asiatique et de donner la liberté d’action aux flottes déployées dans la région des Philippines.
    Disposer à nouveau de bases aux Philippines présente aux yeux des Américains un double intérêt. Le premier est le relais entre les Océans Pacifique et Indien, lequel n’est assuré aujourd’hui que par Singapour, où un millier d’hommes s’occupent du ravitaillement et de l’entretien des bâtiments et avions américains.
    Mais Singapour est une petite île aux capacités limitées et qui se trouve à l’entrée du Détroit de Malacca. Les Américains lorgnent le complexe aéroportuaire de Général Santos qu’ils ont récemment aménagé loin des regards indiscrets dans une baie bien abritée de l’île philippine de Mindanao. Général Santos est davantage à l’écart que la Baie de Subic de la Mer de Chine du Sud, des eaux qui sont l’objet d’une querelle ouverte notamment entre la Chine, le Vietnam et les Philippines et dont les États-Unis ne paraissent pas vouloir se mêler. Le deuxième intérêt est de disposer en Asie de l’Est, en cas de conflit en Extrême-Orient, d’un point d’appui solide à l’extérieur du Japon et de la Corée du Sud. Le complexe de Subic et Clark remplissait autrefois cette fonction.
    Les Philippines pourraient de nouveau le faire si les « manœuvres conjointes » en cours, qui peuvent s’étaler de six mois à un an, débouchent sur un engagement plus durable. Cette possibilité ne peut être exclue si l’on s’en tient aux pressions constantes des Américains sur les Philippins pour aboutir à une « normalisation » des relations militaires qui feraient du vote de 1991 un accident de l’histoire. La Mer des Philippines occupe une place stratégique sur le plan militaire aussi bien pour les puissances régionales que pour les États-Unis d’Amérique.

    La Chine, quant à elle, cherche à utiliser sa puissance maritime croissante pour contrôler, non seulement l’exploitation des eaux riches en hydrocarbures de cette zone, mais aussi les voies maritimes, parmi les plus fréquentées au monde.
    Afin de contrer l’influence chinoise en Mer Jaune et en Chine méridionale, les États-Unis entendent redéployer une ceinture maritime militaire autour de la Chine en s’associant à des exercices maritimes et aériens avec la Corée du Sud, au large de la côte Est de la péninsule coréenne. Les liens militaires entre les États-Unis et l’unité d’élite des forces armées indonésiennes s’inscrivent dans le cadre de cette politique navale renouvelée.
    Ces jeux de stratégie militaire constituent surtout un avertissement lancé à la Corée du Nord sur la force de l’engagement de l’Amérique en Corée du Sud, suite au naufrage du bâtiment de guerre sud-coréen le Cheonan.
    Mais ils confirment surtout que les engagements de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan n’empêchent pas les États-Unis de défendre leurs intérêts nationaux vitaux en Asie.
    Le deuxième théâtre de ces jeux stratégiques se situe en Mer Jaune, dans les eaux internationales, très proches de la Chine, démontrant encore une fois l’engagement des États-Unis pour la liberté des mers en Asie.
    S’ensuivit la visite d’un porte-avions américain au Vietnam, le premier depuis la fin de la guerre, il y a 35 ans.
    La Corée duNord, s’est violemment opposée à ces jeux stratégiques, menaçant même d’une réponse « physique ».
    La Chine a non seulement qualifié l’intervention de Mme Clinton au sujet des îles Spratleys « d’attaque », mais a aussi organisé des manœuvres navales non prévues en Mer Jaune avant les exercices conjoints américano-coréens.

    Le théâtre géostratégique de la Mer de Chine


    La Mer de Chine méridionale devient ainsi un théâtre géopolitique parmi les plus critiques de la planète.
    En effet, se superposent ici les projections d’influence de la Chine à caractère expansif et le rôle régional des États Unis à caractère défensif.
    Les premières remettent en cause la stabilité régionale, le deuxième préfigure un «
    soft-containment » d’un type nouveau.
    A partir du discours d’Obama à Tokyo en novembre 2009, la politique de la nouvelle administration américaine vise à définir les États Unis comme « une nation du Pacifique ». Cette déclaration, énoncée dans le but de « renouveler le leadership américain dans le monde », s’adresse non seulement aux alliées historiques de la région, mais également aux pays de l’ASEAN (The Association of Southeast Asian Nations). L’ASEAN constitue un forum stratégique de toute première importance pour la stabilité, la paix et le développement économique en Extrême-Orient et les Etats-Unis ont demandé d’y adhérer.
    Dans une perspective de mouvement de l’échiquier asiatique, l’activisme chinois en politique étrangère influence en profondeur les enjeux stratégiques des principaux acteurs régionaux dans la Mer de Chine méridionale, dont les ressources naturelles sont disputées par Taïwan, les Philippines, la Malaisie, l’Indonésie, Brunei, Singapour et le Vietnam.
    Cette zone est désormais inclue, d’après le New York Times, dans le périmètre des « intérêts vitaux » de la Chine au même titre que le Tibet et Taïwan, et ceci bien qu’aucune déclaration officielle n’ait fait étalage de cette position. La superposition de deux zones d’influence chino-américaine sur le même espace a été confirmée par la Secrétaire d’État, Mme Hillary Clinton à Washington, le 23 juillet 2010, lors d’une déclaration dans laquelle elle a fait référence à des « intérêts nationaux » des États-Unis concernant la liberté de navigation et les initiatives de « confidence building » des puissances de la région à l’encontre d’une prétendue « Doctrine Monroe » chinoise dans la Mer de Chine méridionale.
    Une partie des pays du Sud-Est comptent, de manière explicite, sur la présence des États-Unis pour contre-balancer l’activisme chinois. Rien ne serait plus dangereux pour la politique étrangère de Kung-Chuô, qu’un pareil alignement sur les déclarations américaines, car la Chine n’a aucun intérêt à l’internationalisation de litiges concernant les eaux territoriales. Or le linkage entre la Mer de Chine méridionale et la façade maritime du Pacifique est inscrite dans l’extension des intérêts de sécurité chinois. A travers les mers du Sud et les détroits, transite 50% des flux mondiaux d’échange, ce qui fait de cette aire maritime un théâtre de convoitises et de conflits potentiels, en raison des enjeux géopolitiques d’acteurs comme la Corée du Sud et le Japon qui constituent des géants manufacturiers et des pays dépendants des exportations. Une des clés de lecture de cette interdépendance entre zones géopolitique à fort impact stratégique est le développement des capacités navales, sous-marines et de surface, de la flotte chinoise.

    L’importance des routes maritimes eurasiatiques


    L’importance stratégique des routes maritimes eurasiatiques pour l’économie de l’Europe est grandissante, compte-tenu de l’accéleration de l’industrialisation et du développement commercial de la Chine, de l’Inde et de la Corée du Sud. Parmi les 15 plus grands partenaires de l’UE, 7 d’entre eux (Chine, Japon, Corée du Sud, Inde, Taïwan, Singapour et Arabie Saoudite) sont situés le long de la côte eurasiatique. Le volume d’importation de l’UE via ces pays est passé de 268.3 milliards d’euros en 2003 à 437.1 milliards d’euro en 2007. Par ailleurs, 90 % du commerce maritime de l’UE passe par les voies maritimes, alors que le commerce maritime avec l’Asie constitue 26.25% du total du commerce maritime transcontinental.

    Les points de choc et les « flash point » stratégiques


    En raison des risques d’interruption d’approvisionnement en énergie, et plus particulièrement en gaz (comme cela a été le cas plusieurs fois ces dernières années dans la crise du gaz entre la Russie et l’Ukraine), l’UE doit compter sur une diversification croissante des routes énergétiques d’approvisionnement.
    Il en est ainsi également du commerce maritime cargo dans le cadre des relations commerciales entre l’Europe et l’Asie, lequel doit emprunter des routes maritimes instables et des zones maritimes côtières de Suez à Shanghai. Les navires de commerce doivent suivre des routes maritimes qui longent le continent africain, à travers l’Océan Pacifique et l’Océan Atlantique, en passant par des zones géographiques précaires appelées points de frottements.
    Elles peuvent être définies comme des chaînes. Les navires pétroliers européens qui s’approvisionnent au Moyen-Orient passent par le détroit d’Ormuz, alors que les produits manufacturés d’Asie du Sud-Est passent par le détroit de Malacca.
    Tous les pavillons européens doivent passer par le tunnel maritime stratégique du canal de Suez, le detroit de Bab-el Mandeb et le golfe d’Aden. La localisation géographique de ces points stratégiques, tout près de la Corne d’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud-Est, est d’autant plus sensible dans le contexte d’embrasement du monde arabe et d’intervention occidentale en Libye.


    Vers un projet eurasiste pluri-océanique


    L’Europe devra prendre conscience de l’importance stratégique des zones maritimes eurasiennes et asiatiques, moyen-orientales et indo-océaniques, et plus particulièrement celles qui se trouvent au carrefour du canal de Suez et de Shanghai, non seulement pour la croissance de son économie mais aussi pour la sécurité militaire et commerciale de sa profondeur continentale euro-sibérienne.

    Aujourd’hui, la majeure partie des zones eurasiennes côtières à risque est sécurisée par la flotte américaine, mais la dépendance de l’Europe à l’égard des États-Unis sur le plan stratégique et militaire ne fera qu’accroître à long terme sa faiblesse stratégique commerciale et géopolitique.

    Le développement d’une stratégie eurasiatique maritime pluri-océanique (avec le développement des capacités de frappe et de défense navales appropriées) dans la zone située entre Suez et Shanghai, le renforcement d’une géopolitique multipolaire et des partenariats privilégiés avec la Chine, la Russie, l’Inde, Le Brésil, l’Afrique, les puissances multipolaires émergentes, constituent les véritables défis géostratégiques de l’Europe, puissance de demain.

    La dialectique atlantisme/eurasisme, dont les néo-eurasiens actuels font usage dans leurs polémiques anti-américaines, oublie que l’Amérique ne tient pas sa puissance aujourd’hui de sa maîtrise de l’Atlantique, océan pacifié où ne se joue pas l’histoire qui est en train de se faire, mais de son retour offensif dans l’Océan du Milieu, ce qui illustre bien la concentration de ces capacités opérationnelles maritimes en mer de Chine. L’atlantisme ne saurait se réduire à la seule maîtrise des Açores, petit archipel portugais au centre de l’Atlantique, car il ne faut pas oublier que ce qui a précipité la désagrégation de l’URSS, puissance eurasienne, c’est la maîtrise de Diego Garcia, île au centre de l’Océan Indien, d’où partiront plus tard les forteresses volantes pour bombarder l’Afghanistan et l’Irak.
    La présence de l’Amérique à Diego Garcia est en contradiction avec les intérêts de l’Europe puissante et de la Russie et leurs possibilités de s’ouvrir demain des fenêtres sur les espaces orientaux où se joue le destin du monde.
    Jure Georges Vujic
    Jure Vujić, avocat, diplômé de droit à la Faculté de droit d’Assas Paris II, est un géopoliticien et écrivain franco-croate. Il est également diplômé de la Haute École de Guerre Ban Josip Jelačic des Forces Armées Croates et de l’Académie diplomatique croate où il donne des conférences régulières en géopolitique et géostratégie. Il est l’auteur des livres suivants : Fragments de la pensée géopolitique (Zagreb, éditions ITG), La Croatie et la Méditerranée-aspects géopolitiques (éditions de l’Académie diplomatique du Ministère des Affaires Étrangères et des intégrations européennes de la République de Croatie), Le terrorisme intellectuel-Bréviaire hérétique (Zagreb, éditions Hasanbegovic), Place Maréchal Tito – Mythes et réalités du titisme (Zagreb, éditions Uzdanica), Anamnèses et transits (Zagreb-Bruxelles, éditions NSÉ), Nord-Sud l’honneur du vide (Zagreb-Bruxelles, éditions NSÉ), Éloge de l’esquive (Zagreb, éditions Ceres), Le silence des anges – Apocryphe du général Ante Gotovina (Zagreb 2009), Un Ailleurs européen-Hestia sur les rivages de Brooklyn (Avatar editions 2011). Il est également l’auteur d’une centaine d’articles en philosophie, politologie, géopolitique et géostratégie. Il collabore aux journaux Vjesnik, Fokus, Krisis, Eurasia, avec le Centre d’Études Politologiques de Zagreb. Il est également responsable du département de politologie de l’Association Matica Hrvatska Zagreb.
    Site internet : Pensées en contrebande
    Source : Realpolitik.tv


  5. #104
    Passionné du Việt Nam Avatar de ngjm95
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    Et rebelote!

    Le Vietnam accuse des soldats chinois armés de battre un pêcheur près des îles contestées.

    The Associated Press Jul 14, 2011 01:29:00 AM
    HANOI, Vietnam -- Des soldats chinois armés auraient battu un pêcheur vietnamien et menacé les autres membres de l'équipage avant de les conduire hors des eaux des îles revendiquées par les deux pays, a annoncé un officiel vietnamien jeudi.
    Un navire de la marine chinoise a chassé les pêcheurs avant d'expédier un hors-bord avec 10 soldats armés de fusils automatiques et de matraques, a déclaré un policier des frontières du Vietnam de la province de Quang Ngai sous couvert d'anonymat, citant la politique. Les soldats sont montés à bord du bateau de pêche près des îles Paracels.
    Ils ont alors donné des coups de poing et de pied au capitaine vietnamien et menacé les neuf membres d'équipage ,le 5 Juillet, a-t-il dit, ajoutant que le capitaine n'a pas été blessé.
    Dernière modification par ngjm95 ; 14/07/2011 à 20h30.

  6. #105
    Nouveau Viêt Avatar de nico33720
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    Je pense que les vietnamiens ont raison de manifester contre l’oppression chinoise, le Vietnam est trop sous la tutelle de la chine, et le gouvernement à Hanoi est souvent influencé par le gouvernement Chinois. Si les vietnamiens ne font rien, la Chine exploitera de plus en plus le Vietnam. De plus la tutelle Chinoise maintien en place le régime communiste vietnamien et les manifestations sont trop souvent réprimandées. Cela est néfaste à la liberté des individus et les droits de l'hommes ne sont pas assez respectés. Je suis de tout coeur avec les manifestants anti-chinois, j'aime bien la Chine mais il faut sérieusement qu'ils arrête d'exploiter le Vietnam comme ils le font aujourd'hui.
    Il n'y a pas de situations désespérées; il n'y a que des hommes qui désespèrent des situations.

  7. #106
    Repose en paix Avatar de Agemon
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    Citation Envoyé par Ti Ngoc Voir le message
    bonjour Agemon, Caliméro et TLM,

    le titre du topic s'intitule:

    "Truong Sa: Viet Nam proteste contre les manoeuvres de la Chine "

    merci de revenir au sujet initial. Ti Ngoc
    Tu as raison ti Ngoc mais comme tu t'en es bien aperçu, il y a des gens qui sont sur le forum que pour provoquer le plus possible de membres et n'ont jamais ou par hasard mis un post instructif ou créer quelques choses intéressantes. Ils veulent tout simplement saboter le forum. Plus un membre met des informations intéressantes sur le Viêt Nam, plus ils sont virulents contre ce membre jq le foutre en colère malgré lui. Je reconnais qu'ils ont le don et la façon de saboter le forum. Ensuite, ils se font tout petit pour faire croire qu'ils sont des victimes et le membre qui se décarcasse pour rendre le forum intéressant se fait enguirlander par le modo.

    Tu regarderas en arrière mes topics, tu constateras que je n'ai jamais provoqué les autres. On dit par exemple que je suis martial, moi qui est le seul avoir dit sur le forum que je suis contre la guerre en Afghanistan et en Libye.
    Concernant le nom du Lycée, je vois pas pourquoi je n'ai pas le droit de dire que le nom me dérange. Nous ne sommes pas sous le régime de Staline ou de Hitler, je crois. Je n'ai insulté personne. Pourquoi m'insulte-t-on ? Si demain, on donne le nom d'une école, le nom de J.M Legoff et que ce monsieur était du front national, j'ai le droit de dire que ce nom me dérange non ? Le mot dérange n'est pas une insulte, jusqu'à preuve du contraire ? Nous sommes en démocratie encore je crois. Pourquoi qu'il y a qu'une catégorie de personne qui m'attaquait ? Tu ne vois pas que c'est étrange ? Et ce n'est pas la première fois.

    Tu remarqueras, plus un membre est passionné pour le Viêt Nam, plus il est attaqué.

    Pour ce post, j'ai eu simplement tort de dire que le Viêt Nam a les moyens de se défendre & une vidéo pour appuyer de la véracité de mes dires. Tu ne crois pas que c'est étrange cela ?

    Résultat : Sont-ils des passionnés du Viêt Nam ou contre le Viêt Nam ? Je me le demande.
    Qu'est-ce qu'ils viennent foutre ici, s'ils ne sont contre notre pays natal ?

    Je ne suis pas toujours du même avis que Robin, nous avions eu des petits accrocs mais nous sommes toujours rester en bon terme. Le savoir vivre n'est pas à la portée de tout le monde.

    Je connais des forums que si tu ne participes pas où tu ne crées pas de temps en temps un sujet, on te raye comme membre du forum.

    Je me suis fait rayer d'un forum de chanson AZN car j'ai été à l'hosto, je n'ai pas pu fournir assez de message et un certain nombre de chanson exigé par trimestre, je crois.

    Sur ce forum, il y a plus de provocateurs que des gens qui renseignent les autres, des gens qui créent plus (+) un climat désagréable que des sujets intéressants sur le pays.

    Sur le forum Vietnam, je dois en principe être entre amis, entre les gens de mon pays, pouvoir discuter peinard sur des choses et d'autres du pays et non avoir parfois l'impression d'être plutôt sur un terrain miné par l'ennemi et me faire flinguer dès que je sors une parole et me faire traiter de vieux con. On m'insulte, je re-insulte ....rien ne sort de bon dans ces échanges négatifs mais eux sont satisfaits de semer le désordre, c'est l'essentiel. Il n'est nul besoin de sortir des grandes écoles pour s'en apercevoir qu'il y a sabotage du sujet et du même coup du forum.

    Tu vois Ti Ngoc, ces types veulent tout simplement saboter le forum & ils s'y prennent bien. Rien qu'à voir comme tu l'as fait, combien de fois qu'ils ont créé quelques choses sur le forum. On peut ne pas être d'accord sur un sujet mais il est nul besoin d'être insolent, surtout dans la culture asiatique. Ils y a des gens qui mettent le drapeau de chez nous mais ils ne le sont nullement. Je peux mettre du Burundi et je suis équatorien.

    Je suis sur d'autres forum Vietnam (allemand et vietnamien ) le plus souvent, je suis ici car je ne maîtrise pas complètement les autres langues. Sur les autres, ils sont gentils tout plein, pas agressifs comme certains ici. Tu dois jeter par curiosité un oeil sur le forum-vietnam.de et tu verras. Il y une vietnamienne super sympa. ( d'origine ou pas - on reste toujours pour moi viet). J'ai un autre pseudo sur les autres forum évidemment.

    Heureusement qu'il y a encore des gens correctes sur le forum Viêtnam tieng phap ici mais ils se font rares. Dommage !
    Dernière modification par Agemon ; 16/07/2011 à 03h52.
    [LEFT][COLOR=#c0504d]Et si vous venez faire un tour chez moi ! [/COLOR][/LEFT]
    [COLOR=#c0504d][COLOR=#c0504d][SIZE=3][FONT=Calibri]- [/FONT][/SIZE][/COLOR][URL="http://khmercanada.voila.net/Tapa/tapa7.htm"][B]VIÊT NAM MẾN YÊU.[/B][/URL] [/COLOR]

  8. #107
    Avatar de thuong19
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    Par défaut restons dans le sujet

    salut Calimero, salut Agemon,
    Ayez tous les deux un peu de sagesse pour ne pas poursuivre votre discussion 'hors sujet" sur ce fil .
    Le sujet est suffisamment sérieux pour qu'on ne soit pas divisé.
    Merci pour les autres participants et lecteurs de ce topic.
    Cordialement à vous deux.
    Thuong

  9. #108
    Passionné du Việt Nam Avatar de ngjm95
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    Citation Envoyé par thomz Voir le message
    Si la marine chinoise décidait de donner une lecon à la marine vietnamienne, ca ne prendrait pas plus d'une ou deux journées pour régler l'affaire.
    .
    Peux tu étayer ton affirmation ? Stp.

  10. #109
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Bao Nhân
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    novembre 2005
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    Citation Envoyé par thuong19 Voir le message
    Ce journaliste bú cạc parle d'un affrontement armé en 1988 a fait plusieurs dizaines de morts côté vietnamien. Mais en réalité, les Chinois sont arrivés avec leur navire de guerre équipé d'armes lourds, ensuite ils ont envoyé des soldats sur cette île pour arracher le drapeau et chasser les gardes vietnamiens postés sur l'île en question, et lorsque ceux-ci refusent de partir, alors, ils les ont tiré avec les armes lourds depuis leur navire de guerre et ont aussi coulé un bateau de marchand vietnamien. Or, on voit bien qu'il n'a vraiment pas eu ce soi-disant affrontement mais juste un massacre à coups de canons contre les adversaires qui n'étant équipés que d'armés légères, comme le AK47.

    ‪h?n trung qu?c‬‏ - YouTube
    Dernière modification par Bao Nhân ; 16/07/2011 à 14h50.
    Bảo Nhân : fascination, impression and passion

  11. #110
    Nouveau Viêt Avatar de Ahito1984
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    mai 2011
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    le conflit opposant les Viets à la Chine pour le pétrole ne fait guère plaisir à HCM comme partout dans le Vietnam. Ma correspondante là-bas a une opinion bien tranchée sur un sujet qui, dit-elle, porte l'avenir des générations futures dans un développement inespéré du Viet-Nam au niveau de l'ASEAN et du monde. Sa crainte est que la Chine colonise économiquement tout le Viet-Nam et que le conflit du pétrole soit le tournant décisif.

    Pour prendre position : AUCUN papier de reconnaissance de Truong Sa comme propriété chinoise n'est reconnu dans aucun traité international (ASEAN)

    Ma crainte : c'est le pot de terre contre le pot de fer...

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