À la relecture, je comprends que la notion de volonté est étrangère à l'économie.
On suppose en économie que chacun veut maximiser son bien-être, quel que soit le sens de "bien-être". C'est compris à notre époque comme une sorte d'hédonisme qui justifie tout l'effort publicitaire et le consumérisme.
Pas de place en économie pour la volonté, l'effort, qui sont somme toute des maux (jeu de mots: si ce ne sont pas des biens...)
Sans volonté et sans courage, pourtant, on se laisse vite mourir, on devient vite une victime de l'entropie. Même si, dirait VNLover à juste titre, ce n'est pas le seul critère.
Nous avons très profond dans notre culture une soumission à un ordre supérieur. Sans lancer de polémique, c'est le premier sens de "que ta volonté soit faite". Je crois beaucoup à la "résistance optimiste" individuelle et à la volonté d'agir juste. Ce ne sont peut-être que des ilôts dans la mer de laisser-aller fataliste, mais ca, c'est jouable, pour combattre la morosité.
Autant on ne peut pas imaginer que tout le monde fasse un effort, ce qui serait, BenP, super mais absolument inespéré, autant on peut créer autour de soi des ilôts de bonne volonté et les nourrir.
On a discuté ailleurs et trouvé que les enjeux mondiaux dépendaient beaucoup de note capacité à réagir vite, mais que d'une part cette réaction était très peu probable à temps et à l'échelle de l'humanité, et d'autre part que faute de celle-ci, ce serait la nature qui nous remettrait à notre place.
Ce qui survivra à l'humanité que nous connaissons sera sans doute des foyers, tribaux ou autres, articulés autour d'une société à taille humaine, d'une volonté bien comprise et d'une écologie saine.