Salut Calimero,
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur ce sujet.
Salut Calimero,
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur ce sujet.
re bonjour, à tous, ben P,Nem Chua, à BN (vraiment B.N le problème devient collectif)à celui qui mis comme signature"quand on grandit c'est la nuit", à Calimero qui aime son pays,
les pauvres ont voté ..pour les riches..(ou ce qu'ils espèrent être.. de cette façon?)A bientôt ..trop de choses que j'ai lues d'un trait depuis mon absence me font réagir..A plus..VNLover:question perso (ce qui est indiscret c'est la réponse et non la question):es tu d'origine française?
peut etre en se prenant pour des riches, a force de lire des revues sur les people, se gaver de sagua digne de Dallas et entre coupé de pub sur le luxe pour pauvre, ils finissent par s'identifier a ce qu'ils ne seront jamais (surtout avec ce qu'ils viennent de decider). bon ce qui les rassure, c'est de savoir que leurs voisins seront autant dans la mouise qu'eux voir peut etre par bonheur encore plus dans la M...E qu'euxops:. allé, A VOTE:kimouss:.les pauvres ont voté ..pour les riches..(ou ce qu'ils espèrent être.. de cette façon?)
c'est un peu court comme reaction ca;Dtrop de choses que j'ai lues d'un trait depuis mon absence me font réagir.
sauf qu'une question dont la reponse est indiscrete est tout de meme qualifiable d'indiscrete.VNLover:question perso (ce qui est indiscret c'est la réponse et non la question):es tu d'origine française?
je suis francais d'origine francaise et j'ai des papiers en regle, oufff!!!..........pour moi
Oui, c'est un vrai fleau, cette mentalite !
Les joueurs de loto, lecteurs de magazines cons, ou jaloux de la richesse des 100 francais les mieux lotis se fourvoient, je pense...
Mais ce n'est pas de leur faute... Ils vivent avec peu d'argent. Ils ont besoin de croire en quelque chose, de se rassurer qu'il y en a qui y arrivent, meme en partant du bas de l'echelle...
De plus, les medias ont bien ressenti cette demande...et ne font donc rien pour arranger les choses, en abreuvant notamment les gens d'informations de ''reussite chez les autres''.
Sois heureux en rendant les gens heureux !
Ne fais jamais aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse...
Bravo pour ce que tu dis Hoa Lan, tu vois juste, tu es humaine ;D
J'espère que de mon côté j'arriverai à donner un petit peu de mon énergie dans diverses actions que je mène au Vietnam en n'oubliant pas ces valeurs humaines dont tu parles
Les vrais valeurs du coeur avec le respect de la culture Vietnamienne que je trouve si belle, rendre heureux pour être heureux
Un retour aux sources, apprécier les simples choses de la vie, vivre non pressé et donc non stressé contrairement à ce que nous vivons dans les pays occidentaux
Ne pas étaler nos richesses comme j'ai dernièrement vu à Hanoï un riche Vietnamien se promener le long du lac près du temple de l'empereur TRAN en télécommandant une mini voiture dans laquelle son enfant se laissai guidé et cela devant donc des personnes qui mettraient des années pour se payer ce "jouet" alors que ces gens ont d'autres priorités "Manger, se soigner, pourvoir aux besoins élémentaires de leur propre famille"
j'étais dégouté par cette attitude en pensant à tous ceux et celles qui sont morts pour l'indépendance du Vietnam avec l'idéologie de partage des richesses
Trouver l'harmonie en toute simplicité avec les gens et la nature n'est-t'il pas mieux?
Tout es possible avec l'appui du Dragon
Chào
Noel
Les clivages sociaux s'accroissent
Le taux de foyers pauvres ne cesse de baisser et est actuellement de 18,1%. Cependant, selon les experts, il apparaît aussi que les disparités entre riches et pauvres ne cessent de s'accroître, avec à la clé l'émergence d'une société à 2 vitesses.
Si la lutte contre la pauvreté a enregistré d'excellents résultats, ceux-ci restent, selon des experts de la Banque mondiale, encore peu stables. Les clivages entre groupes de la population, entre régions, entre ville et campagne ont augmenté sensiblement, et ce même au sein d'une même localité. Plus précisément, si le revenu annuel per capita à la campagne s'est élevé, de 1995 à 2002, de 13% par an (selon le Centre national des sciences sociales et humaines), il a fait un bond de 50% à 60% en ville. Par ailleurs, l'écart en terme de dépenses entre les plus riches et les plus pauvres était de 6,3 fois en 2002, contre 5 fois en 1993. Autre point à noter : les dépenses par habitant du groupe des plus riches dans le total des dépenses de la société sont passées de 41,8% en 1993 à 44,7% en 2002, contre 8,4% à 7,1% chez les pauvres.
Le coefficient de Gini, qui mesure la disparité entre riches et pauvres, est de 36,2 au Vietnam, soit bien plus élevé que dans les pays développés comme Japon (24,9), Norvège (25,8)... Ce résultat témoigne de l'accroissement rapide des clivages sociaux au Vietnam, et ce en dépit du boom économique que connaît le pays.
Les origines d'une société à 2 vitesses
Malgré la croissance économique spectaculaire (8% par an en moyenne), le Vietnam reste toujours un pays à bas revenu. Actuellement, le PIB per capita selon le pouvoir d'achat n'est que de 2.070 dollars/an contre 6.500 dollars en Thaïlande et 4.000 dollars en Chine.
L'accroissement des clivages sociaux s'explique tout d'abord par l'impact négatif de l'urbanisation galopante en périphérie des villes mais aussi en pleine campagne où poussent des zones industrielles. Sans oublier une reconversion des terres agricoles, un phénomène qui a pris de court de nombreux paysans sans qualification professionnelle. Dans les deltas du fleuve Rouge (Nord) et du Mékong (Sud), considérés comme les 2 greniers à riz du pays, le manque de terres agricoles est à l'origine du chômage de nombreux paysans. Beaucoup d'entre eux choisissent de partir pour les villes ou les zones périurbaines, où il leur est difficile d'avoir un emploi stable et où leur situation est très précaire.
Une autre raison réside en la spéculation immobilière qui a pris une ampleur inédite, et est à l'origine de l'émergence d'une nouvelle classe fortunée, creusant de plus en plus le fossé entre riches et pauvres. Tandis que le marché officiel connaît une période de stagnation, les transactions souterraines, elles, s'avèrent toujours animées. En outre, les activités de ce marché ne profitent pas aux pauvres - via notamment la création d'emplois - et les contributions de ces nouveaux riches dans la lutte contre la pauvreté restent modestes.
L'inefficacité des dépenses publiques exerce également des impacts négatifs dans le combat anti-pauvreté. Ces dernières années, plusieurs projets d'envergure dans le domaine des infrastructures ou de l'industrie lourde bénéficiant de gros investissements de l'État et d'aide publique au développement n'ont pas enregistré les résultats escomptés dans l'essor économique en général et les programmes de soutien aux personnes en situation difficile en particulier. Sur ce volet, les entreprises privées ont pu occuper, grâce à leur dynamisme, le devant de la scène. Le secteur privé représente en effet actuellement 25% de la valeur de production industrielle et 25,5% de la valeur d'exportations du pays, un chiffre significatif ! De 2000 à 2002, environ 1,7 million d'emplois ont été créés dans ce secteur.
Bénéficiant de 4 milliards de dollars de l'État durant la période 2000-2002, les établissements publics sont pourtant confrontés à des déficits budgétaires. La qualité de la gestion étatique dans la sélection des projets de pointe et les pertes colossales dans la construction des infrastructures de base (estimées à 30% par le ministère des Finances) sont pointées du doigt. Il est temps de mettre l'accent sur l'efficacité économique des investissements étatiques, à l'image de la Thaïlande et des Philippines qui ont récolté de grands succès en la matière. Selon des experts de la Banque mondiale, pour un taux de croissance annuelle de 12%, ces 2 pays ont investi, dans les années 80, de 30% à 40% du PNB contre 60% au Vietnam pour une croissance beaucoup plus faible (de 6% à 7%). "Si le pays améliore l'efficacité de ses investissements, la croissance annuelle pourrait dépasser 8% comme aujourd'hui et le taux de chômage serait rapidement réduit", affirment des économistes.
Que faire pour réduire ces disparités ?
Le Premier ministre a récemment donné son feu vert à l'augmentation de 2.000 milliards de dôngs du budget alloué à la lutte contre la pauvreté pour la période 2006-2010 (de 60.000 à 62.000 milliards de dôngs), avec comme objectif de baisser ce taux à 15%. Pour le moment, il est nécessaire de renforcer les politiques de soutien en faveur des personnes et des régions en situation difficile, de mettre l'accent sur le développement agricole. Il faut également accorder une attention particulière aux personnes en situation de précarité se trouvant juste au-dessus du seuil de pauvreté. D'autre part, le renforcement du système de sécurité sociale favorisant l'accès des pauvres aux services d'assistance doit constituer une autre des tâches prioritaires du gouvernement.
D'autre part, dans les localités pauvres, il faut accélérer la reconversion agricole vers des cultures et des élevages ayant plus de valeur ajoutée et aussi vers le développement d'une production marchande. Autre orientation : augmenter la proportion de l'industrie et des services dans le PIB et réduire celle de l'agriculture. Il faut également que les impacts négatifs de l'urbanisation sur les paysans soient suivis attentivement par les responsables.
La création d'un environnement d'investissement favorable est une autre solution importante dans cette lutte âpre. Le secteur privé devrait bénéficier de politiques prioritaires et d'un accès plus aisé aux crédits. Parallèlement, la restructuration des entreprises publiques devrait être accélérée. Sans oublier d'améliorer l'efficacité des investissements étatiques, de renforcer les réformes administratives et la lutte contre la corruption... pour répartir plus équitablement, entre différentes catégories sociales, les revenus provenant des activités économiques.
Source : Vân Anh/Courrier du Vietnam
Le plan du gouvernement pour lutter contre les inégalités me paraît un peu flou...
Sois heureux en rendant les gens heureux !
Ne fais jamais aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse...
Réduire les inégalités en réduisant la part de l'agriculture, c'est un peu utopique. Ca suppose que les agriculteurs aient un niveau de vie plus élevé, donc plus de ressources, donc plus de terres; ca suppose donc un exode rural plus prononcé, et qu'on sache quoi faire faire aux ruraux exilés.
Tout ca dans une économie aujourd'hui essentiellement agricole, mais qui exporte une part importante de sa production. Ca, pour le coup, ca me parait être un problème à aborder. Mais ce serait contraire à la stratégie de développement par l'engrenage sur les marché internationaux.
...
Je rentre du Cambodge et je reprends les choses en cours de route.
Nous sommes bien sur d'accord.
Oui, encore d'accord. D'ailleurs quand je parle de réussir, ca ne veut absolument pas dire que quelqu'un doive perdre. C'est une bien sale mentalité, même si elle est fréquente. Réussir comme "réussir sa mission", pas comme "battre l'autre".
Quant à ce que tout le monde y mette du sien, toi qui as une culture d'économiste, tu dois connaitre Garrett Hardin et "La tragédie des biens communs". (The tragedy of the Commons, 1968)
Nous ne sommes pas un peuple uniforme ni univoque de fourmis (même si Cresson l'a dit --avec un peu de mépris et beaucoup de méprise-- des Chinois), et dès qu'un bien est commun, il est pillé par le plus rapace. Comme nous ne sommes pas des fourmis, il y en a toujours un plus rapace que les autres.
Ce n'est pas une question d'idéalisme, nous serions tous d'accord. C'est une question pratique de survie en commun, et ca, ca demande d'une part un effort personnel de ceux qui en sont conscients (une minorité, aussi grosse que possible mais une minorité), des règles adaptées (est-ce que nous nous y dirigeons en France, c'est une question), et la volonté de chacun de se prendre en main soi-même.
Car comment aider son voisin si on est à son grappin?
L'interdépendance, c'est excellent, mais seulement dans certains cas (très vaste sujet quand on l'élargit au marché international des biens).
Ah tiens?
Tu veux dire que nous ne sommes plus primitifs, plutôt?
D'accord sur le fond. Mais dans quelques milliers d'années, il est fort probable que l'humanité en ressemble aps beaucoup à celle d'aujourd'hui. Quelques millions d'hommes? des ilôts isolés? Sans doutes des communautés suffisament petites et avec des règles suffisament bien suivies pour que leur environnement en évolue peu.
On est bien sur d'accord.
Mais tu poses la "niac" (mot dangererux sur ce forum;D), disons la volonté, comme simplement un des paramètres, alors que c'est le moteur qui te permettra de franchir des obstacles.
Sans volonté, tu ne passeras aucun obstacle. Demande à Caliméro, qui a plongé dans la soupe récemment sans savoir òu il allait. Il a du passer de biens sales moments, et il a du trouver des ressources intérieures pour les surmonter.
Encore d'accord. Cette mentalité est déplorable.
Mais elle n'est qu'un comportement émergeant lié aux incitations de notre société, agissant sur le cerveau mou de gens peu doués de jugement et de volonté.
C'est là que l'éducation au sens large a un tel rôle à jouer. Celle des parents aux enfants, celle qui prépare à la vie.
L'exemple.
Or, effectivement, l'exemple est très uniforme et télévisuel, et donné non pas pour sa qualité éducative, mais parce qu'il attire les foules. C'est le Plus Petit Commun Dénominateur.
Tu as une intelligence, une sensibilité et une éducation plus développées que celle de l'homme moyen. En vrai, l'homme est égoiste ou au minimum égocentrique, et s'il sait pleurer sur les autres, il n'en consomme pas moins pour lui-même les ressources communes.
Quel saloupiaud!pleasantry dirait SL.
Pas de leur faute, là n'est pas la question. N'oublions pas que les valeurs d'une société sont elles aussi un caractère du groupe émergeant des actions de chacun.
Aujourd'hui, on en est à tellement remettre tout en question qu'on méprise l'échec mais aussi la réussite. Plus de valeurs, plus d'exemple, démission de la famille devant le message brouillé de la télé... C'est vrai aussi au Vietnam, à une grosse différence près: comme ils n'ont pas notre mentalité argent=sale, issue du monde judéo-chrétien, ils ont une direction simple à suivre: la course à s'enrichir.
Individuellement.
BenP, je te suis dans ta démarche. Je sais aussi que ta volonté va être mise à l'épreuve. Fonce et tiens bon.
The Curse of the Were-Nem Chua
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