Le Vietnam ouvre le secteur de l'environnement aux capitaux étrangers
Le Vietnam s'est engagé dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à ouvrir une bonne trentaine de groupes de services environnementaux aux capitaux des entreprises étrangères qui sont désormais autorisées à s'associer aux entreprises vietnamiennes versées dans ce secteur.
Du traitement des eaux usées et déchets à la purification des gaz d'échappement en passant par le traitement des bruits et l'évaluation des impacts sur l'environnement, les investisseurs étrangers peuvent au lendemain du 11 janvier créer des coentreprises sur une durée d'activité de quatre ans et dont ils gèrent jusqu'à 51% des parts.
Quatre ans après l'entrée du Vietnam dans le temple du commerce mondial, les entreprises étrangères seront libres de choisir la personne juridique pour fournir des services environnementaux au Vietnam.
Ils seront cependant soumis à certaines règles laissées inchangées dans le tableau des engagements en matière de services, tels que le monopole, le privilège exclusif que possèdent les exploitants privés vietnamiens de fournir des services, y compris l'interdiction de collecte directe des déchets chez les ménages et d'accès à certaines zones sensibles au pays.
Les engagements en matière de services environnementaux avaient été révisés et récapitulés par le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement pour les mettre au diapason avec les textes juridiques en vigueur sur la gestion des services environnementaux ainsi qu'avec les réglementations concernées de l'OMC.
L'objectif consiste à permettre au secteur, appelé à devenir une vraie industrie qui engage toute la socité, de profiter pleinement des opportunités et à affronter les défis du processus d'intégration du Vietnam à l'économie mondiale.
Le Vietnam qui avait promulgué la Loi sur la protection de l'environnement, avait procédé à une enquête globale sur les services environnementaux et fait l'état des lieux des acteurs du secteur comprennant les entreprises privées, les sociétés publiques et les compagnies à participation étrangère.
En raison du montant des d'investissements, la plupart des usines de recyclage sont construites à partir d'aides publiques pour le développement.
En 2006, l'État a affecté 2.900 milliards de dôngs (plus de 181,2 millions de dollars) à la protection environnementale, dont 85% pour les localités, 15% pour les ministères et 4% pour la réalisation des stratégies de protection environnementale, cette année étant consacrée à l'exécution de la stratégie environnementale pour 2010 et aux orientations pour l'horizon 2020.
Source : AVI