Jeune..pas si jeune que cela..et plutôt vieille dans la tête
H.L
Jeune..pas si jeune que cela..et plutôt vieille dans la tête
H.L
Il existe au vietnam, des systeme de financement similaire aux cigales?
voila le lien des francaises: - Fédération Nationale des CIGALES -
Ne croire en rien car rien ne possède d'espoir
Bonjour anh NemChua, à toutes et à tous,
Comme j'ai souvent rappelé les associations que je connaissais : l'objectif des microcrédits n'est pas donner "un poisson" aux emprunteurs pauvres, mais plutôt donner une canne à pêche et les apprendre à pêcher...
C'est pourquoi un suivi, des conseils et des visites sur places sont nécessaires pour voir s'ils ont bien utilisé les crédits dans le but d'investir sur quelque chose afin d'améliorer leurs conditions de vie plus tard.
Les associations humanitaires ne sont pas des financiers. Leurs trésoreries sont issues des dons, des cotisations, des collectes, des bénéfices sur les ventes aux vides greniers...Leurs fonds de roulement sont bien limités.
Les microcrédits, distribués par les associations que je connaissais, sont destinés aux familles pauvres bien isolées dans les zones rurales du centre. Les investissements, dans la plupart des cas, sont basés dans l'élevage des animaux (surtout des cochons...).
Ceci dit, parfois les emprunteurs ont du confronter aux premières procédures (Thủ tục đầu tiên) et les procédures "Thông cảm" visées par les autorités locales n'ont pas facilité les tâches de ces emprunteurs/éleveurs pauvres.
NVTL
Ami NVTL, avec toute l'amitié que je te porte, tu ne parles en fait pas de micro-crédit mais d'une action de charité, même si elle est plus fine que la moyenne.
Pour qu'il y ait un impact social positif, il faut démultiplier à une échelle sans commune mesure avec une sélection un par un.
Du coup, se posent des vraies questions de coût, de risque et bien sur de pérennité et donc de solvabilité.
C'est bien sur de la finance.
Faite comme ça ou dans ce but, ce n'est pas un mal. Faite comme en occident ... Tuoi Tre publie aujourd'hui les confessions d'un ancien directeur de Goldman Sachs, qui vient de démissionner à 33 ans (!) pour des raisons de moralité.
Dis-moi, connais-tu la finance islamique? (rien a voir avec islamiste, pour éteindre tout de suite la poemique futile) La finance est un mal nécessaire, il faut que ce soit bien fait. Le micro-crédit charitable est bien sur un premier pas.
Bonjour anh NemChua, à toutes et à tous,
Oui, en effet, ce qu'on avait fait, ce n'est pas du même microcrédit que Muhammad Yunus, mais une sorte de produit dérivé à terme (gain nul et perte maximale) du microcrédit dans les actions humanitaires.
Oui, comme tous les curieux, je connais la finance islamique. Mais j'avoue que je ne l'ai pas encore appliquée dans mon travail.
La finance est un domaine assez vaste ! Il faut savoir l'utiliser et bien l'utiliser... et il y a toujours des profiteurs !
Quand on parle de la finance, comme si quand on parle de l'informatique ou d'autres domaines, il y a des choses bien, d'autres mauvaises, il y a des choses constructives, d'autres destructives, toxiques...
Bonne journée à tous.
NVTL
Nous sommes d'accord sur le fond.
D'expérience, dans tous les marchés asymétriques (ou une partie en sait l'élément plus que l'autre ou est tellement plus puissante que l'autre), on s'appuie pour l'équité sur une vertu d'autant plus fragile que la tentation de puissance et de richesse est très facile.
Tiens, le très jeune senior de Goldman Sachs qui vient de démissionner pour des raisons de moralité vient aussi de publier ses raisons. Très édifiant.
Quant aux autres métiers pas meilleurs, c'est vrai des qu'il y a tentation de richesses mal acquises ou hégémonique. Pfizer, Nestlé, Microsoft...
Linux Pawa! :-)
C'est d'ailleurs bien ça le problème: les alternatives pour Nestle et Pfizer leur ressemblent, sauf à manger tout bio et à faire de la pharmacopée traditionnelle. Ce qui est encore possible (en tout cas hors des villes ou par ici en Asie).
À la différence de la finance, qui est prédatrice. On n'y échappe pas du tout, nulle part au monde, à moins de vivre en hermite. D'où ma défiance.
Je n'ai pas de doute sur ta bonne foi et le bien que tu fais autour de toi.
De la même manière qu'au fond je n'avais pas de doute sur la bonne volonté charitable d'une forumiste il y a quelques années malgré l'expression cynique de son mari financier, qui décrivait dans un moment de candeur son job comme "trouver des moyens de plus en plus sophistiqués d'écraser les gens" --tu te rappelles sans doute. Ne prenons pas la bonne volonté personnelle pour un bénéfice de la finance!
Goldman Sachs a quand même pris le soin et tout son temps pour lui tailler un costard sur mesure à forts relents de racisme :
petit échantillon
[ La stratégie a tout d'abord consisté à minimiser le rôle et l'influence du banquier, Greg Smith, au sein de l'entreprise.
Celui qui avait signé la tribune par le titre de directeur exécutif chargé des marchés des produits dérivés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique est aujourd'hui dépeint comme un simple cadre, "l'un des 12 000 vice-présidents de la compagnie, parmi les 30 000 employés dans le monde".
Diplômé d'économie à l'université de Stanford, en Californie, ce Sud-Africain d'origine a pourtant travaillé douze ans pour la banque, à New York puis à Londres, passant de la gestion de patrimoine au conseil financier auprès de certains des plus puissants hedge funds et fonds souverains du Golfe et d'Asie.
Le PDG Lloyd Blankfein et le directeur général délégué Gary Cohn ont ensuite contre-attaqué, dans une note transmise aux employés, citée par le Washington Post. "Nous sommes déçus des allégations faites par cet individu, qui ne reflètent pas nos valeurs, notre culture et la manière dont la grande majorité des gens chez Goldman Sachs considèrent la société et le travail qu'elle accomplit au nom de nos clients", écrivent-ils, récusant les accusations selon lesquelles ils auraient perverti la tradition de solides relations avec les clients, lorsque la société a été introduite en Bourse en 1999 pour développer ses propres activités de marché en plus des opérations de financement privées.]
l'argent n'ayant pas d'odeur
ps ; pour memoire ," l'individu en question" aurait raconté çà notamment (j'aime assez !!):
[ A Londres, où travaillait le banquier, des cadres de l'entreprise se sont entretenus avec ses anciens supérieurs et ses collègues afin de mesurer le degré de préoccupation soulevé par la tribune et surtout vérifier si des responsables de la banque ont pu qualifier leurs clients d'andouilles (*)("muppets"), comme l'affirme Greg Smith ]
(*)sachant qu' en France, il existe une AAAAA, ou association amicle des amateurs d'andouillettes authentiques, soit la 5A
Dernière modification par robin des bois ; 17/03/2012 à 08h44.
Duong Thi Tuyêt, autre Viêtnamienne qui a su utiliser la microFinance à bon escient
Une Vietnamienne reçoit le Prix international de la microfinance
18/03/2012 14:50
Duong Thi Tuyêt, 37 ans, fabricante d’objets artisanaux en cuivre, a reçu il y a peu un «International Microfinance Award» à Paris. Ce prix est destiné à montrer en exemple les meilleurs micro-entrepreneurs de la planète, leur détermination et toute l’énergie qu’ils déploient à faire reculer la pauvreté.
La Vietnamienne Duong Thi Tuyêt s’est vue attribuer un «International Microfinance Award» dans la catégorie Artisanat lors de la cérémonie de remise des prix de cette 4e édition, le 5 décembre 2011 au musée du Louvre à Paris.
Ce prix, remis chaque année et initié par le groupe PlaNet Finance, a pour objectif de récompenser les meilleurs micro-entrepreneurs du monde entier et de mettre à l’honneur ceux qui ont pu lancer et développer leur activité grâce au microcrédit.
Duong Thi Tuyêt (droite), lors de la cérémonie de remise des «International Microfinance Awards», le 5 décembre 2011 à Paris. Photo : CTV/CVN
Pour cette 4e édition des «International Microfinance Awards», Duong Thi Tuyêt et six personnes venues d’Égypte, de Palestine et du Niger ont été récompensées. «Les lauréats sont tous des personnes pauvres, voire très pauvres qui entreprennent dans différents domaines de commerce. L’une est fabricante de savons, l’autre est spécialisée dans les ornements et les bijoux en coquillages. Mais tous ont un point commun : c’est de tout faire pour sortir de la pauvreté et réussir», a rappelé Duong Thi Tuyêt.
Lors de son séjour inoubliable à Paris, elle a reçu un trophée ainsi qu’une prime de 1.000 euros (environ 27,5 millions de dôngs) pour lui permettre de réaliser un projet professionnel ou personnel. Elle est aussi devenue la première Vietnamienne à se voir attribuer cette distinction honorifique.
Duong Thi Tuyêt (droite) offre une assiette en cuivre, fabriquée par ses soins, à la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, à Paris. Photo : CTV/CVN
D’une acheteuse de ferblanterie à patronne
Née dans le district d’Y Yên, province de Nam Dinh (Nord), Tuyêt grandit dans la misère. Toute petite, elle doit abandonner les bancs de l’école pour devenir acheteuse ambulante de ferblanterie, un sous-métier aux yeux de la société. Chaque jour, Tuyêt parcoure infatigablement sur sa bicyclette des dizaines de kilomètres dans toute la région pour racheter les objets dont les gens ne veulent plus.
«Après mon mariage, j’ai continué à faire ce métier puisque la famille de mon mari était pauvre elle aussi. Je ne gagnais que 20.000 dôngs par jour, une somme tout juste suffisante à se constituer un maigre repas», a-t-elle dit en racontant de quoi était fait son quotidien, il y a une dizaine d’années. En outre, Tuyêt et son mari travaillaient comme employés dans des ateliers artisanaux car le couple n’avait pas le capital nécessaire pour ouvrir le sien.
Duong Thi Tuyêt et son mari préparent des moules dans leur atelier.
Photo : CTV/CVN
Sa vie prend une nouvelle tournure lorsque l’Union des femmes du village l’encourage à rejoindre le Fonds du cœur qui relève de ladite union. Tuyêt bénéficie ainsi d’un microcrédit d’une valeur de 21 euros (500.000 dôngs), un prêt octroyé par le groupe PlaNet Finance destiné à aider les pauvres à développer leur activité. Tuyêt et son époux décident de se lancer dans la fabrication d’objets en cuivre, un métier d’artisanat traditionnel de sa région. Ils montent ainsi un petit atelier où ils sont à la fois employés et leurs propres patrons.
Alors que son mari se charge de l’entretien de l’atelier, Tuyêt se rend seule à Hanoi pour présenter ses produits, chercher des commandes et signer des contrats. Après plusieurs années de labeur et grâce à son dynamisme et à sa persévérance, la réussite est au rendez-vous. Tuyêt crée ensuite sa micro-entreprise avec plusieurs ateliers de plus de 200 m² au total remplaçant avantageusement l’ancien, de seulement 10 m². Y sont produits des encensoirs, des vases et des petits objets de décoration.
L’atelier de Tuyêt emploie une dizaine de travailleurs locaux.
Photo : Phuong Hoa/VNA/CVN
Son entreprise est aujourd’hui dotée d’un capital d’investissement estimé à plus de 23.000 euros (700 millions de dôngs). Elle emploie une dizaine de travailleurs de sa communauté et contribue à la préservation et au développement d’une forme d’artisanat traditionnel importante au Vietnam.
Ses revenus lui permettent de subvenir aux besoins de sa famille et de financer les études de ses enfants. De surcroît, Duong Thi Tuyêt participe aux activités sociales et aux œuvres caritatives de sa communauté, dont elle est un exemple.
Linh Thao/CV
Bonjour à vous,
Merci Thuong19 pour cet émouvant article. Le pays regorge de personnes talentueuses dans le domaine de l'art artisanale qui est assez varié. Espérons que cette tradition va se perpétuer pour longtemps.
H.L
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