Merci pour l'info Duc..soirée à ne pas louper donc..
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Agent orange : des Vietnamiens retournent demander justice aux États-Unis
Quand la section de Nguyen Van Quy a combattu sur les champs de bataille de Kontum, dans le centre du Vietnam, en 1972, ses soldats ont traversé des paysages sinistres, où l’agent orange, le défoliant utilisé par les Américains pendant la guerre, avait dégarni la jungle. « Tous les grands arbres étaient morts, ils n’avaient plus de feuilles », raconte le vétéran, aujourd’hui âgé de 52 ans. « Seules les nouvelles broussailles étaient vertes. On voyait des bidons chimiques, mais à l’époque on ne savait pas ce que c’était ». Trouver de la nourriture dans ces montagnes décharnées était difficile, les soldats devaient creuser pour trouver des grenouilles, du manioc, des plantes sauvages, explique l’ancien chef de section à l’AFP.
Pendant la guerre du Vietnam, Quy a été blessé trois fois. Mais la douleur la plus forte, raconte-t-il, est venue des années qui ont suivi la fin de la guerre, remportée par les communistes en 1975. Aujourd’hui, Quy a un cancer de l’estomac et une maladie du foie et des poumons. Son premier enfant est mort à la naissance, son fils de 20 ans est paralysé et sa fille de 18 ans est sourde et muette, poursuit-il. Selon lui, le responsable, c’est l’agent orange. Le défoliant, qui tient son nom des rayures des bidons qui le renfermaient, a été utilisé de 1961 à 1971 par dizaines de millions de litres pour anéantir la forêt et les cultures qu’utilisait la résistance communiste vietnamienne.
Cette semaine, Quy se rend aux États-Unis avec une délégation de l’Association vietnamienne des victimes de l’agent orange (VAVA) réclamer compensation à 37 entreprises américaines, dont Dow Chemical et Monsanto, qui ont produit le sinistre herbicide. Ils avaient perdu leur procès en première instance en 2005. Mais le 18 juin, ils feront appel devant une cour fédérale à New York.
Ces auditions tomberont le jour même où le président vietnamien, Nguyen Minh Triet, est attendu à New York pour une escale avant de rencontrer le président américain George W. Bush le 22 juin à Washington. Selon la VAVA, entre 2 et 4 millions de personnes ont été exposées directement ou indirectement au défoliant, susceptible de provoquer modifications hormonales, déficiences immunitaires, leucémies ou encore atteintes au système nerveux.
Mais les États-Unis ont toujours nié leur responsabilité et mis en avant l’absence de données scientifiques reconnues par tous sur les effets chimiques de l’agent orange. En signe de coopération, Washington a offert au Vietnam 400 000 dollars pour étudier le nettoyage d’une des zones les plus touchées par l’agent orange, l’ancienne base américaine de Danang, dans le centre, où était entreposé le défoliant.
Mais pour la VAVA, qui bénéficie du soutien de groupes de vétérans américains, australiens, canadiens, sud-coréens et néo-zélandais, ce montant est largement insuffisant. En 1984, sept sociétés américaines avaient payé 180 millions de dollars pour qu’une plainte d’anciens combattants américains ne soit pas déposée. Et l’an dernier, la justice sud-coréenne a condamné Dow Chemical et Monsanto à verser des dommages et intérêts à des milliers d’anciens combattants sud-coréens de la guerre du Vietnam et à leurs familles.
Pour le vice-président de la VAVA, Nguyen Trong Nhan, la bataille juridique aux États-Unis sera « extrêmement difficile ». Mais selon cet ancien ministre de la Santé, la partie vietnamienne reste confiante. « Nous avons perdu tellement de batailles contre les Américains, avant de finalement gagner la guerre », soulignait-il à l’AFP avant de partir pour les États-Unis. « Ce sera la même chose dans cette histoire. Nous sommes en position de gagner. Beaucoup de gens disent que nous avons déjà gagné politiquement. »
Source : lorient-lejour.com
http://www.forbes.com/feeds/ap/2007/...ap3822129.html
Je ne suis pas sure que le lien marche - je l'espere- l'article de Forbes est en anglais.
Aim for the moon this way if you miss it you'll still be with the stars...
Merci pour le lien..je confirme qu'il fonctionne..
Agent orange/Dioxine : justice doit être rendue aux victimes !
Séquelles. De 1962 à 1971, l'Armée américaine a épandu dans le Sud et le Centre du Vietnam 72 millions de litres de défoliants, dont 44 millions de litres d'agent orange, soit 170 kg de dioxine.
Même en 1961, lorsque l'Armée américaine a commencé à l'utiliser au Vietnam, plusieurs fonctionnaires du Département d'État, tels Roger Hillsman ou Averrell Harriman, se sont opposés à ce plan. Ils estimaient, avec juste raison, que ce produit chimique détruirait les champs comme la vie humaine au Vietnam...
De même opinion, le mathématicien britannique, Bertrand Russel, a dénoncé au public le comportement des États-Unis, demandant qu'ils soient poursuivis devant le Tribunal pénal international. Sans oublier non plus l'approbation du président de l'ancien régime saigonnais, Ngô Dinh Diêm, qui se félicita par la suite des résultats de cette destruction inhumaine...
En 1966, plus de 30 scientifiques américains ont envoyé à Lyndon B. Johnson, alors président des États-Unis, une demande de condamnation de l'utilisation de ce produit chimique toxique dans le seul intérêt inique de ce pays. En guise de réponse, les autorités d'alors se contentèrent d'accepter une étude formelle sur ce point, quant bien même et en dépit d'un nouveau rapport de l'ambassadeur des États-Unis au Sud du Vietnam, à l'époque, Ellsworth Bunker, adressé au président de l'administration fantoche au Sud Vietnam, Nguyên Van Thiêu, stigmatisant les effets terribles de ce produit. Ce dernier demanda néanmoins la poursuite de l'utilisation de l'agent orange, et refusa même les résultats d'une étude de 1969 sur les conséquences gravissimes pour l'homme et l'environnement...
Ce n'est que par la suite qu'il fut révélé que seulement 80 grammes de dioxine pouvaient anéantir toute vie dans une ville de la taille de New York, et que Elmo Zumwalt, le fils du général ayant ordonné l'épandage de l'agent orange et pilote pendant la guerre au Vietnam, est mort d'un cancer causé par ce défoliant. Sans compter non plus les 50 ouvriers du fabricant Diamond Co. de Newark, New Jersey, qui ont été intoxiqués par ce produit toxique, et les vétérans américains.
Au Vietnam, selon un médecin de l'hôpital de Dông Nai, une des régions les plus contaminées par cet agent orange, de 1990 à 1994, 40% des femmes ont donné naissance à des enfants malformés. Ce défoliant a également eu une incidence grave sur le développement des espèces animales.
En raison des conséquences terribles de l'agent orange, un photographe japonais a recherché seul les documents et pris de multiples photographies pour les présenter au public du monde et appeler à éliminer ce produit. Il a apporté quelques photographies pour les présenter dans une exposition organisée en 2001 à Hanoi, grâce à quoi, une conférence internationale sur l'environnement Vietnam - Myanmar - Laos a été organisée en Suède afin de démontrer les lourdes séquelles laissées par l'agent orange.
Aide tchèque à la décontamination des régions touchées par l'agent orange
Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a approuvé récemment le projet de décontamination des zones touchées par l'agent orange dans la commune de Phong My, district de Phong Diên, province de Thua Thiên-Huê. Ce projet utilise des aides non remboursables de la République tchèque qui s'élèvent à plus de 657.000 euros.
Source : Huong Linh/Courrier du Vietnam
L'agent orange poursuit ses ravages au Vietnam
Tran Huynh Thuong Sinh est née sans yeux, il y a cinq ans. Les autorités de l’hôpital où se trouve la gamine pensent que la dioxine de l’Agent orange est responsable de son état. © AP
Plus de 30 ans après la fin de la guerre du Vietnam, l'agent orange déversé par les Américains sur certaines zones du pays, au prix d'effets dévastateurs, revient sur le devant de la scène, une étude scientifique ayant décelé des niveaux très élevés de dioxine près d'une ancienne base américaine à Danang (centre-ouest). «Je n'avais jamais vu un niveau aussi élevé», explique Thomas Boivin, le scientifique qui a réalisé les tests au printemps. «Si ce site se trouvait aux États-Unis ou au Canada, il faudrait mener des recherches approfondies et un nettoyage immédiat.»
Des tests effectués dans la terre par Hatfield Consultants, sa société canadienne, ont mis au jour des niveaux de dioxine, le composé chimique le plus toxique de l'agent orange, 300 ou 400 fois plus élevés que les normes acceptées au niveau international.
Cette étude n'a pas encore été publiée, mais Thomas Boivin et les autorités vietnamiennes en ont résumé les grandes lignes à l'Associated Press.
De précédents tests effectués par Hatfield, qui travaille au Vietnam depuis 1994, ont montré que les niveaux de dioxine n'étaient pas dangereux dans la majeure partie du pays. Mais jusqu'à cette étude réalisée dans l'ancienne base aérienne de Danang, la firme n'avait pas accès à une demi-douzaine de «points chauds» où était stocké de l'agent orange, défoliant destiné notamment à faire tomber les feuilles des arbres pour empêcher les rebelles de se cacher et les priver de nourriture. Cet herbicide était largué depuis des avions.
Cette étude est le résultat d'une nouvelle politique de coopération entre Washington et Hanoï, après des années de différends, visant à résoudre le contentieux de la guerre qui a pris fin en 1975.
Lors d'une visite au Vietnam, l'automne dernier, le président George W. Bush et son homologue vietnamien Nguyen Minh Triet ont accepté de coopérer pour résoudre les problèmes de contamination liés aux anciens sites de stockage de l'agent orange. Ils devraient à nouveau en parler la semaine prochaine à Washington.
La dioxine ne constitue pas un danger immédiat pour la grande majorité des quelque un million d'habitants de Danang, ni pour le terminal de l'aéroport international, proche de la base et très fréquenté par les touristes qui se rendent aux plages.
Des tests sanguins ont cependant permis de déceler des niveaux de dioxine élevés chez plusieurs dizaines de personnes qui pêchaient régulièrement ou récoltaient des fleurs de lotus dans un lac contaminé se trouvant sur le site. Les tests ont aussi confirmé que les pluies avaient déversé de la dioxine dans les égouts de la ville et dans des régions voisines où résident plus de 100 000 personnes, selon M. Boivin.
Les efforts engagés pour nettoyer ce site interviennent trop tard pour certains. Nguyen Van Dung, 38 ans, et sa famille vivent près de la base aérienne depuis 1990. À une époque, Dung ramenait du poisson qu'il pêchait dans le lac contaminé. Aujourd'hui, sa fille de sept ans souffre de graves problèmes de santé. Elle ne peut pas marcher.
«S'ils avaient agi plus tôt, nous n'aurions pas été exposés», déplore la mère de la fillette, Luu Thi Thu. «Je suis en colère, mais je ne sais pas quoi faire. Je vais à la pagode deux fois par mois pour prier afin que ma fille aille mieux.» Mais les médecins ne pensent pas que son état s'améliorera.
Les autorités vietnamiennes estiment que trois des 84 millions d'habitants du pays souffrent de malformations congénitales ou d'autres problèmes de santé liés à la dioxine, qui perturbe les fonctions hormonales. Pour les États-Unis, en revanche, le total serait beaucoup moins élevé et il faudrait d'autres études pour prouver l'existence d'un lien avec l'agent orange.
Source : Associated Press (AP) Ben Stocking
Question con :
Sadam Hussen balance des gaz mortel avec intention de tuer des civil C'est un criminel de guerre "contre l'humanité" donc imprescriptible.
Le defoliant C'est pour les feuilles pas pour tuer les gens donc c'est meme pas un crime de guerre donc prescriptible au bout de 30 ans
1971 à 2007 ca fait 35 ans, c'est un peut tard pour attaquer Mossanto non ?
Dans les années 50 les USA ont gazé leur propre pays avec des forte dose de DTT "pour tuer 100% des insectes nuisibles" avec a peu pres les memes consequences
ceci n'est pas une pipe
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Effectivement ce n'est pas un crime de guerre. Tuer des milliers de gens et rendre des centaines handicapés.
C'est un crime contre l'humanité, donc c'est imprescritible.
Les vietnamiens ne sont pas des feuilles, ni des insectes nuisibles.
En ce qui concerne Sadam, il n'est qu'un exécutant, en cherchant bien, on pourrait trouver facilement ceux qui ont guidé son bras. Ceux la, ne seront jamais jugés.
Il serait interessant de voter pour avoir les avis des membres de ce forum sur cette question.
[LEFT][COLOR=#c0504d]Et si vous venez faire un tour chez moi ! [/COLOR][/LEFT]
[COLOR=#c0504d][COLOR=#c0504d][SIZE=3][FONT=Calibri]- [/FONT][/SIZE][/COLOR][URL="http://khmercanada.voila.net/Tapa/tapa7.htm"][B]VIÊT NAM MẾN YÊU.[/B][/URL] [/COLOR]
L'association attaque Dow Chemical et Monsanto et non l'armé US donc elle meme reconnait qu'il ny a pas crime contre l'humanité.
C'est pas moi qui fait les lois : Pourquoi bombarder les population de Londres, Dresddle ou Hirochima ou Hanoi n'etait pas considéré comme un crime contre l'humanité dès 1945 ? Alors que c'est évident.
Par contre le défoliant C'est pas du tout évidant : Tout les papiers historiques disent que c'est pour faire tomber les feuilles
ceci n'est pas une pipe
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