En 63, ca devait encore être l'époque des cartes perforées, non?Envoyé par abgech
Des clepsydres et autres calculateurs à boules de billard?
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The Curse of the Were-Nem Chua
C'était effectivement l'époque des cartes perforées.
Mais la première bécane que j'aie programmée, l'IBM 1620 http://www.columbia.edu/acis/history/1620.html, avait un système de ruban perforé pour les entrée-sorties de données. Mémoire de 20 Ko de mots de 6 bits, elle se programmait en assembler ou en FORTRAN. Il y avait un merveilleux panneau de contrôle (plus d'une centaine d'ampoules et une vingtaine d'interrupteurs) qui permettait de contrôler le travail interne de la machine. On pouvait écrire des programmes qui maintenant nécessiteraient, à vue de nez, dans les 200 Ko de mémoire. Évidemment, les résultats sortaient, sur une machine à écrire électrique, sous forme de textes et de chiffres, il n'était pas question de faire des "zolis dessins".
Par exemple, l'un de mes premiers programmes, sans doute mon premier programme sérieux (je crois que l'on se souviens toujours de son premier programme :lol!, en FORTRAN, calcul du spectre d'émission d'une source à effet Cerenkov pour calibrer les télescopes (à l'époque, j'étais assistant à l'observatoire de Genève); quelques chiffres donnés en entrée, environ une trentaine d'heures de calcul (maintenant, sans doute quelques secondes) et quelques chiffres en sortie. La représentation graphique du spectre étant tracée à la main.
Il existe encore des passionnés , qui sont en train de réaliser un simulateurde la 1620, sur PC, y compris le tableau de commande.
Il existait d'autres moyens de calcul (en dehors de la règle à calcul ), par exemple les calculateurs analogiques. Ils fournissaient un moyen très élégant de résoudre, par câblage assez simple, certains type d'équations (intégro-différentielles pour les connaisseurs) dont parfois, on n'avait pas de solution formelle. La précision était limitée à, environ, 1%, mais bien suffisant pour des calculs d'ingénieur, devant déboucher sur une réalisation pratique. On trouve maintenant des simulateurs de calculateur analogique sur PC, parce que c'est vraiment pratique à "programmer" http://fr.wikipedia.org/wiki/Calculateur_analogique.
Voila, c'était ma période nostalgie ...
Oui, je suis moi aussi amateur des solutions analogiques (Spoutnik a prouvé qu'elles sont bonnes aussi) et formelles (après tout, les meilleurs matheux au monde venaient bien souvent de par chez nous).
Aujourd'hui, on bourre tout dans un computer et on lui laisse faire tout un tas de micmacs avec avant de sortir une solution qui, juste comme fausse, sera nécessairement donnée à la cinquième décimale et agrémentée de beaux graphiques très présentables à un pannel d'ignares.
Non, c'en est fini des belles solutions, des ampli-op et autres boucles de régulation et filtres RLC. On ne voit plus ca que dans l'industrie sérieuse.
The Curse of the Were-Nem Chua
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