Pierre Daum sera à toulouse le 09/02 à 18h, librairie ombres blanches, 50rue gambetta.
Pierre Daum sera à toulouse le 09/02 à 18h, librairie ombres blanches, 50rue gambetta.
Thin n'avait pu se déplacer à Arles pour la réception officielle en mairie le 10 Décembre .
Mercredi 10 Février les 2 quotidiens "la Montagne et L'écho du Centre" sont venus lui rendre visite à domicile.
L'Echo du centre lui consacre une page entière dans son journal daté du 12 février.
Merci aux journalistes et photographes de ces 2 journaux de lui avoir accordé cet honneur en rendant publique "sa vie d'immigré Indochinois" peu commune .
D'autre part,
Pierre DAUM (que tout le monde connaît maintenant), tiendra une conférence à TULLE le Mercredi 3 Mars .
Salle et heure seront précisés ultérieurement.
Il pense venir rendre visite à Kiêu Thin avant sa conférence.
Bonsoir Thuong,
belle initiative, il manque un morceau de l'article ?
merci cher Thuong et que le Tigre veille sur toi et ceux qui te sont chers
Bon Dimanche à vous et longue vie santé à tous pour Tonton Kieu Thin de la part de an ninh (fils de Tuât de Phu My), j'essayes de faire passer une photo du district par Google earth mais ça ne ne fait pas. Quelqu'un peut-il m'expliquer?
bonjour,
Surprise en lisant le Courrier du Viêtnam.
Le journal en ligne a publié un article sur la conférence que Pierre Daum a donnée au siège parisien de l'UGVF.
Ce n'est peut-être pas une première, mais c'est la confirmation que désormais les "Travailleurs Indochinois réquisitionnés" lors de la dernière guerre mondiale pour venir en France ne doivent plus être "regardés" au pays comme des "traitres à la Patrie" comme ils l'étaient il n'y a pas si longtemps.
Que ces anciens ONS qui sont retournés au pays et qui vivaient un peu à l'ombre profitent à nouveau de ce si beau soleil du Viêtnam.
Ce n'est que justice que la voie de la raison entre le peuple de France et celui du Viêtnam a rendu en dépit de toute divergence ou appréciation concernant cette période de l'histoire de nos deux pays (nos deux Que Huong ?).
Merci P Daum, merci l'AAVF, merci l'UGVF, merci le Courrier du Viêtnam
Les travailleurs vietnamiens en France à l'honneur - 07/02/2010
Sombrées dans l'oubli pendant plus d'un demi-siècle, les contributions des travailleurs immigrés vietnamiens en France sont maintenant reconnues.
Une conférence sur les travailleurs vietnamiens en France s'est déroulée le 2 février au siège de l'Union générale des Vietnamiens de France (UGVF) à Paris. Il s'agit d'une initiative de l'Association d'amitié franco-vietnamienne (AAFV), du Centre d'information et de documentation sur le Vietnam (CID) et de l'UGVF, qui a attiré la participation d'un grand nombre de Français et Vietnamiens résidant en France. On notait notamment la présence de l'auteur du livre Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France (1939-1952) - le journaliste Pierre Daum (photo), de quelques derniers témoins encore vivants comme le peintre Lê Ba Dang, Lê Van Phu, ainsi que de certains enfants de travailleurs indochinois.
La vie des travailleurs vietnamiens en France pendant la Seconde Guerre mondiale ne suscite de l'intérêt que depuis quelques années, grâce à l'attention de la presse française dont le journaliste Pierre Daum. Son livre retrace l'odyssée des "travailleurs indochinois" venus de force en France en 1939/1940 pour suppléer dans les usines de guerre, la main-d'œuvre mobilisée. Prenant la parole à la conférence, Pierre Daum a rappelé le voyage long et pénible de ces hommes, l'injustice qu'ils ont due subir auparavant, ainsi que les premiers gestes de reconnaissances des autorités locales françaises en leur faveur.
Ce livre est le fruit de 4 ans qu'il a consacrés à parcourir la France et le Vietnam, retrouver les derniers de ces hommes encore vivants, recueillir 25 témoignages avant que cette mémoire orale ne disparaisse à jamais. Son œuvre a contribué à lever enfin le voile sur cette page sombre de l'histoire coloniale française, à valoriser les contributions de ces travailleurs indochinois et retrouver la reconnaissance des Français en faveur de ces derniers. À la conférence, certains témoins et les enfants des travailleurs déjà décédés ont parlé de leur situation difficile et malheureuse, alors que la France ne les reconnaissait pas.
Histoire d'immigration de force
En septembre 1939, la France ordonne à l'administration de l'Indochine de recruter de force 20.000 paysans vietnamiens. Ces derniers sont envoyés en France par voie maritime et obligés de travailler dans des établissements de la Défense nationale en tant que des ouvriers non spécialisés (ONS). Défaite en 1940, la France a décidé de renvoyer ces ONS à leur pays natal. Mais à cause de la guerre, dès l'été 1941, la route maritime vers l'Extrême-Orient a été coupée et 15.000 travailleurs indochinois se sont retrouvés bloqués en France pour toute la durée de la Seconde Guerre mondiale, et même au-delà. Le service de la main-d'œuvre indigène, qui gérait ces hommes au sein du ministère français du Travail, a décidé alors de louer cette main-d'œuvre à des entreprises privées, ou à des collectivités locales. Quelque 1.500 travailleurs ont été envoyés en Camargue, où ils pratiquaient la riziculture et la production de sel. Selon le journaliste Pierre Daum, ce sont ces hommes immigrés qui ont apporté à cette région une fortune et une culture dont les Arlésiens profitent encore aujourd'hui.
Pour ces contributions, en décembre 2009, le maire d'Arles a rendu hommage aux travailleurs indochinois envoyés dans cette région pendant la Seconde Guerre mondiale. Hélène Luc, sénatrice d'honneur, présidente de l'AAFV, a exprimé son souhait de voir d'autres localités françaises suivre l'exemple d'Arles. Elle a en outre adressé une pétition au gouvernement français en lui demandant d'édifier des politiques de reconnaissance en faveur de ces derniers. Quant à Pierre Daum, il est convaincu qu'il est temps que la France regarde cette page sombre de son histoire coloniale pour reconnaître et honorer les contributions des travailleurs indochinois.
Nguyên Thu Hà/CVN
(06/02/2010)
La seconde vie du matricule ZT w 605
Notre dossier consacré aux travailleurs indochinois mobilisés dans la Région a fait émerger des souvenirs.
Par Christian Goutorbe
La Dépêche.fr - VOIR SOURCE et la photo de l'intéressé.
Nous avons retrouvé, grâce au mail d'un lecteur, la trace d'un des acteurs de l'histoire des travailleurs vietnamiens à laquelle nous avons récemment consacré un dossier entier.
« Cette photo ? C'est le début de ma propre histoire. Elle a été prise à Saïgon, avant mon départ pour la France en décembre 1939. J'avais 20 ans », raconte avec émotion Phan Van Nhan, cinéaste vietnamien aujourd'hui âgé de 91 ans, retiré à La Grande Motte (34). Pham est donc arrivé en France comme interprète des ONS (Ouvriers non spécialisés) réquisitionnés pour servir de main-d'œuvre. Après un mois de bateau, le voici logé aux Baumettes, à Marseille, la prison toute neuve qui servait de caserne aux nouveaux arrivants vietnamiens. « Ensuite, on nous a emmenés pour travailler dans une aciérie de Saint-Chamond (Loire). On logeait à Vénissieux dans des baraquements, puis dans la forêt de la Ferté où on coupait du bois. Les conditions de vie étaient difficiles pour tous les ouvriers. Ils brûlaient les lits de bois pour se chauffer. Un de mes amis, Kiet, s'est suicidé. On l'a retrouvé pendu un matin », raconte encore Pham protégé alors par son statut d'interprète qui l'amènera à Vichy au ministère du Travail installé dans une aile du Grand Casino, puis rue de Presbourg à Paris lors de la démobilisation. Ensuite, Phan devient cinéaste. Il tourne même un long-métrage dans la bambouseraie Prafrance d'Anduze (Gard) avec des scènes de repiquage du riz en Camargue. « Les ouvriers vietnamiens étaient très mal payés, 11 francs par jour. Ils étaient comme des esclaves… »
En 1954, Pham retourne au Viet Nam pour y développer l'unique équipement d'industrie cinématographique avec labos et studios. « Je suis resté 7 ans au Viet Nam jusqu'au moment où j'ai réalisé Une goutte de sang perdue, un film sur la lutte sociale. Le gouvernement m'avait autorisé à le tourner mais pas à l'exploiter et à le montrer. Alors, j'ai tout perdu… » Depuis 1980, il coule des jours paisibles à La Grande Motte où il a définitivement investi sa résidence secondaire. Pham a signé huit longs métrages. Aux dernières nouvelles, le matricule ZTw605 se porte très bien. Un magazine vietnamien vient de consacrer trois pages à son œuvre.
[LEFT][COLOR=#c0504d]Et si vous venez faire un tour chez moi ! [/COLOR][/LEFT]
[COLOR=#c0504d][COLOR=#c0504d][SIZE=3][FONT=Calibri]- [/FONT][/SIZE][/COLOR][URL="http://khmercanada.voila.net/Tapa/tapa7.htm"][B]VIÊT NAM MẾN YÊU.[/B][/URL] [/COLOR]
salut Agemon,
un visage sur un matricule ; c'était à Arles, lors de la remise symbolique des médailles. En compagnie de Pierre DAUM.
A propos de P.Daum, il nous fait l'honneur de venir à TULLE (Corrèze !) pour une conférence sur les "travailleurs Indochinois en France réquisitionnés en 39/45"
Mercredi 3 Mars 20h 30, Salle Latreille à Tulle.
Il a prévu une visite chez mon ami Thin dans l'après midi, avant la conférence.
Je donnerai plus de détails bientôt.
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