Merci pour ton cours. Enfin je sais ... Je note que l'utilisation du mot chạy devant di cư marque bien l'idée de "fuite" si l'on peut dire et qui décrit bien la situation de l'époque en parlant des réfugiés de 75 et après, raison pour laquelle je me souviens de l'expression à la consonne initiale près. Ca explique pourquoi je n'ai jamais trouvé dans le dictionnaire.
En fait, le mot Kieu provient de "qiáo" (侨) en chinois, qui signifie ressortissant. Donc, việt kiều = ressortissant vietnamien.
Mais cette appelletion peut être ressentie par certains comme péjorative. Par exemple, en Thaïlande et au Laos, où le mot kiều que les gens de là-bas prononcent "keo". Mais pour les Vietnamiens qui y sont nés et maîtrisant parfaitement la langue nationale et portant des noms et prénoms à consonnance 100% thaïe, le mot kiều ou Keo (diminutif de ngoại kiều ou ressortissant étranger) résonne comme un rejet. Ils préfère qu'on les appelle Thaïs May ou Yuan qui est considéré comme soutenu.
Concernant le mot "Yuan", alors d'après mes recherches, "Yuan" provient de Nguyễn (阮), le nom porté par la plupart des premiers Vietnamiens venus s'installer dans ces pays, dont Nguyễn Ánh ou Gia Long, le future premier empereur de la dynastie Nguyễn, lui-aussi, a vécu à Bangkok.
Noter également que chez les Cantonais "Nguyễn" se prononce "Yuen" et chez les Chinois "Ruăn". Or, il est possible que c'est la romanisation qui a altéré ou plutôt chamboulé phonétiquement notre langue.
Mais aussi, certains croient que le mot Yuen ou Yuan tire son origine du Yunnan, une région se trouvant au Sud de la Chine actuelle où vivant encore les Yuè (南) ou Việt dont beaucoup portent encore le le nom Yuen (阮) ou Nguyễn.
BN
Dernière modification par Bao Nhân ; 21/03/2009 à 07h45.
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Quê hương là cầu tre nhỏ
Mẹ về nón lá ngiêng che
Quê hương là đêm trăng tỏ
Hoa cau rụng trắng ngoài thềm
Sur le même ordre d'idée, j'ai commencé à apprendre le Thai cette année et de temps en temps, des mots identiques au vietnamien surgissent. Comme quoi il n'y a pas que du sino-vietnamien dans la langue viet. Il semble que ces mots communs au thai et au vietnamien soient d'origine khmer. Du coup, dans mon apprentissage, je me souviens plus facilement de ces mots.
D'après le CVN, il y aurait 3 générations de Viêt Kieu
Le viêtnamologue Nguyên Huu Thái semble volontairement rassembler tous les viet kieu d'avant 75 dans la 1ère génération.Intelligentsia : 3 générations de Viêt kiêu - 07/06/2009
Selon le vietnamologue Nguyên Huu Thái, les intellectuels vietnamiens de l'étranger se divisent en 3 générations. La première s'est faite un nom avant la réunification du pays en 1975. La seconde est le contingent de personnes qui ont été diplômées après 1975. La troisième est la jeune intelligentsia qui est née à l'étranger après 1975 (génération 7X et 8X).
Pour M. Thái, la majorité des Viêt kiêu de première génération ont conscience de leur sentiment envers leur pays natal. Cependant, ils ont déjà atteint un certain âge. Leur potentialité n'est plus que leur expérience.
Le professeur Ðô Ðình Chiêu est un des premiers intellectuels Viêt kiêu à être revenu dans le pays. Depuis 1979, il fait la navette entre le Vietnam et la France. En général, il passe 6 mois en France et 6 au Vietnam, où il enseigne à l'École polytechnique et à l'Institut de physique de Hô Chi Minh-Ville. Actuellement, le pays se prépare à la construction de la première centrale nucléaire et le travail de M. Chiêu au Vietnam contribue à assurer les formations en ressources humaines. "La plupart des intellectuels vietnamiens ayant réussi à l'étranger ont le désir de revenir se fixer au Vietnam", indique-t-il.
Le professeur Ðô Ðình Chiêu figure parmi les intellectuels Viêt kiêu de première génération qui ont le désir de "faire quelque chose pour le pays natal", confie-t-il. Pour eux, l'argent n'est pas important. Parce qu'en travaillant pour des établissements scientifiques dans les pays développés comme les États-Unis, la France, le Canada..., outre des conditions de travail parfaites, ils ont réussi leur vie matérielle. Au crépuscule de leur carrière, ils ont surtout l'envie de contribuer au développement de leur pays d'origine. "Le problème n'est pas la manière dont l'État facilite le retour des Viêt kiêu, mais plutôt la façon dont ils seront traités une fois au pays", relève M. Chiêu.
Salaire, une condition nécessaire pour la 2e génération
Les intellectuels Viêt kiêu de première génération sont prêts à apporter leur savoir sans s'intéresser fortement à la question financière, mais ils sont pénalisés par leur âge avancé, d'où une santé souvent fragile.
Alors, le pays se tourne davantage vers les intellectuels âgés d'entre 35 et 55 ans, ayant une position importante à l'étranger et sont en général à l'apogée de leurs recherches. Cette génération a été formée durant les années 1980-1990, lorsque la science et la technique dans les pays occidentaux, notamment les secteurs de nouvelles technologies avançaient à pas de géant. Mais aujourd'hui, ces personnes sont en charge de leurs familles et un retour au Vietnam passe obligatoirement par un salaire considérable.
Le Docteur Nguyên Quôc Bình a quitté le Canada pour revenir travailler au Vietnam. Il est actuellement directeur adjoint du Centre de biotechnologie de Hô Chi Minh-Ville, à raison d'un salaire mensuel qui est 5 fois supérieur à celui d'un fonctionnaire local. Selon lui, pour les intellectuels Viêt kiêu de sa génération, un salaire mensuel minimum de 2.000 dollars peut être suffisant.
Face à cette réalité, Hô Chi Minh-Ville a élaboré un projet allant dans ce sens. Il prévoit notamment de leur payer un salaire mensuel de 1.000 à 1.500 dollars et de leur accorder d'autres privilèges. Mais le salaire n'est qu'une "condition requise" aux yeux du Docteur Bình. "À cet âge, ils sont plus mûr dans leurs recherches. C'est pourquoi, à côté de leur amour et de leur envie de contribuer au pays natal, ces personnes souhaitent encore se montrer et favoriser leur carrière. De fait, le salaire ne constitue pas un élément décisif, il faut aussi prendre en compte les opportunités professionnelles", confirme-t-il.
Accepter la concurrence
La dernière génération de Viêt kiêu concerne les Vietnamiens nés à l'étranger après 1975 ou ceux qui y étudient. Ces 7X et 8X sont beaucoup plus influencés par la culture de leur pays de naissance et la notion des origines reste "assez vague". Il s'agit pourtant là des forces "aux plus grands potentiels et les plus dynamiques", assure l'érudit Nguyên Huu Thái. Leur demande rejoint celle de leurs prédécesseurs : salaire et milieu de travail.
Au dire de M. Thái, nous devons comprendre profondément que dans cette période d'intégration, les intellectuels sont de précieuses ressources, des "marchandises spéciales" qu'il faut accepter leur concurrence afin de les ramener au pays, surtout les plus jeunes d'entre eux. "Il importe de créer un environnement favorable pour qu'ils oeuvrent, contribuent et profitent plus que là où ils travaillent actuellement. Cette question exige ainsi une politique à long terme du Parti et de l'État vis-à-vis des Viêt kiêu pour profiter de leurs contributions", conclut-il.
Huy Quang/CVN
(07/06/2009)
C'est méconnaître les différences des vécus des viêtnamiens venus en France pour des raisons totalement différentes et à des époques différentes .C'est nier leur spécificité d'appréhension du pays que l'on nomme aujourd'hui Viêtnam.C'est ignorer leurs combats différents pour le même pays qu'on associait alors à protectorat, à Union française, à colonie.
Ceux réquisitionnés ou engagés pour la première guerre mondiale.(14/18)
Ceux réquisitionnés ou engagés pour la seconde guerre mondiale(39/45)
Ceux rapatriés (c'est un euphémisme) après Dien Bien Phu(1954), et qui ont commencé leur vie de viêt kieu parqués dans des camps (Ste Livrade, Noyant).
Ilest vrai comme vous le dites monsieur Nguyên Huu Thái que " Leur potentialité n'est plus que leur expérience."ils n'ont plus aucune utilité si ce n'est que de décorer en photo l'autel des ancêtres et de rappeler ainsi à ceux de la 2ème génération et de la 3ème générationque leur éxistence n'est due que parce qu'il y a eu d'abord une première génération.
Mais rassembler en une génération les avant 75zards,c'est faire preuve d'un esprit plus proche d'un patron chasseur de tête que d'un vietnamologue.
Dernière modification par thuong19 ; 11/06/2009 à 00h47.
BONJOUR TLM.
J'ai connu cette Association par le bier d'une Cantine pour les Vietnamiens démunir comme moi dans les années 1960,c'était dans une ruelle derrière la place Saint Michel,donc le nom m'échappe vue l'âges des mes Os,c'était encore avec des mouvements NORD/SUD des Bagarres entre les étudiants vietnamiens ,qui sont diviser par les couleurs d'un drapeau,je ne participait jamais ,cas toujour était APOLITIQUE,surtout jamais lever la mains sur une autre personne ,encore moins sur un compatriode,alors je fruir, et reviens écoutait la Musique de chez nous.
Maintenant il exisrte qu'un Vietnam,même avec beaucoup de problèmes ,mais nous sommes entre-nous,je pense sincèrement que MON pays Levera la tête sous peut.
Revenu au Pays om je vivre 6 mois dans l'année,je cherches des soutients pour la Création d'une Association pour la protection des enfants et les Femmes ,qui sont selon moi,des "victimes" de notre Mutation à 400 à l'heures.
Ici ont les appeler les " bùi Doi" je vous demande qui n'est pas "bùi cat"?
merci à vous.
HKV
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