Le problème est que tout ou presque est enjeu économique et que tout ou presque est sacrifié à cet enjeu. On produit du lait (et d'autres choses) en quantité invraisemblable, non pas parce qu'on en a besoin (au sens du "marché" car il y a des besoins mais ailleurs, là où ça ne rapporte pas) mais pour soutenir artificiellement des filières, quitte à le jeter ensuite. Mais on continue tout de même à chercher comment accroître encore la production. Par exemple, les vaches "naines" et sans corne (pour prendre moins de place et donc en caser plus) qui produisent x fois plus que les "vraies". Evidemment, on essaie de limiter les pertes en collant des composants du lait dans tout et n'importe quoi, comme on l'a fait pour les carcasses destinées à nourrir les vaches devenues carnivores et pour les huiles de vidange destinées aux porcs (si, si !). Ca, c'est pour ce qu'on a pu savoir... On comprend mieux le message distillé : buvez du lait, c'est bon pour la santé. Du même tonneau que les 5 fruits et légumes par jour dont les apports en vitamines sont largement contrebalancés par les pesticides, insecticides et autres joyeusetés dont on commence à penser dans les "milieux autorisés" qu'elles pourraient être en partie responsables de la prolifération des cancers.
C'était la minute parano de Nemo. Heu... bon appétit !