je crois que la presse française est à desesperer Par exemple elle parle du lynchage de F.Mitterand, alors que c'est faux, toute la presse l'a soutenu et pour cause..elle avait salué le livre à sa sortie sans faire le minimum d'enquête que devrait faire un journaliste..alors ils ne pouvaient se remettre en cause..ces gens là face aux américains (à une certaine époque)sont des laquais..(y compris Libé..)Je me suis demandée pourquoi les vrais philosophes n'intervenaient pas (outre qu'on ne l es invite pas aux débats) Parce que dans cette société de spectacle seul le silence préserve un peu un espace de pensée..Cette même société de spectacle qui a décidé au choix de F.Mitterand comme ministre et ( qui explique aussi qu'il en soit victime :je veux dire il n'y a pas que lui qui ait défendu Polansky,il y avait aussi Kouchner et d'autres représentants de l'U.M.P ,je ne veux même pas citer les pseudosintellectuels également compromis dans cette émotion empathique vis à vis d'un violeur contraire à la posture d'un penseur)
Ce qui se passe en france en Italie, en Suisse, tout cela me met dans une angoisse diffuse qui serait celle d'un préfascisme..La vulgarité de l'Italie se comprend si l'on sait que c'est le pays d'Europe qui comprend le moins de pourcentage de gens éduqués (entendu par un spécialiste ce matin sur france culture ;critère de l'élite éduquée=bac plus 4 à peu près).Ce n'est quand même pas le cas de la france (vieillissement de la population?) et pour la suisse j'ignore..Pourquoi selon toi?
Dernière modification par mai ; 12/10/2009 à 23h02.
Ils disent que ces Africains qui sont pour la plupart des ressortissants nigériens, dont certains ont en leur possession des papiers qui ne sont plus valables, mais, ils continuent tout de même de rester là pour se livrer, en s'acoquinant avec des caïds locaux, à des activités illégales, comme la prostitution, le vol et le trafique de stupéfiant qui a fait l'objet des arrestations dont des médiats ont déjà parlé. Le fonctionnaire dit aussi que les autorités vietnamiennes souhaitent régler le problème en collaboration avec l'ambassade de leur pays en vue d'organiser leur rapatriement. Et éventuellement, l'état se doit de débourser une certaine somme nécessaire à l'achat des billets.
BN
Dernière modification par Bao Nhân ; 14/10/2009 à 00h14.
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
prostitution interdite :
http://www.la-croix.com/Au-Vietnam-la-prostitution-est-interdite-et-ne-cesse-d-augme/article/2397550/4077
13/10/2009
Dans une soci�t� de consommation qui se d�veloppe vite, des femmes et
des hommes vendent leur corps. Certains pour gagner beaucoup
d�argent ; d�autres, contraints par la mis�re, pour survivre
Sur une musique techno ravageuse, six ou sept jeunes filles musardent
autour du bar ovale du Gossip, une bo�te branch�e du centre-ville de
Ho Chi Minh-Ville. Du regard, elles cherchent un client fortun�,
�valuant l��paisseur de son portefeuille. Premier prix annonc�, 100
dollars. � Elles sont cens�es consommer des boissons pour travailler
ici, explique un habitu� du club. C�est un droit d�entr�e, un �change
de bons proc�d�s. � L�obligation semble s�arr�ter l�. � La plupart des
filles sont des ind�pendantes � Ho Chi Minh-Ville �, poursuit-il.
Le Vietnam communiste interdit la prostitution. Officiellement, elle
n�existe pas. La police fait en sorte qu�elle reste discr�te.
R�guli�rement, elle ferme des discoth�ques o� le march� du sexe
devient trop visible. Elle envoie les prostitu�s en � centres de
r��ducation �. Dans ces conditions, il n�y a pas d�explosion du nombre
de bars comme le Gossip. La tendance est plut�t � l�embellissement des
lieux de plaisir dans le centre-ville, tendance qui va de pair avec le
d�veloppement �conomique rapide du Vietnam. De plus en plus,
prostitu�s et clients fr�quentent de beaux h�tels et des dancings en
vogue. Ils ou elles patrouillent � moto � la recherche du client
solitaire. Ils racolent par t�l�phone portable ou sur Internet.
� Elles se lancent sur un coup de t�te �
D�apr�s une �tude men�e par l�Alliance Anti Trafic, 54 % des
prostitu�es de Ho Chi Minh-Ville exercent cette activit� pour gagner
beaucoup d�argent et s�offrir ce dont elles r�vent. � Ce sont des
filles qui veulent s�acheter l�iPhone, la moto, les fringues de
marque, estime Georges Blanchard, directeur de cette organisation au
Vietnam. Elles viennent d�une soci�t� qui porte l�empreinte des
restrictions li�es au communisme. Quand elles sortent de leur paillote
de la campagne, elles d�couvrent une avalanche de choses qu�elles
n�imaginaient pas. Elles se lancent sur un coup de t�te. Quand elles
ont connu cela, c�est extr�mement difficile de les ramener dans une
vie simple. �
Peu de prostitu�s, en effet, parviennent � quitter leur activit�.
M�decins du monde (MDM) propose � certains d�entre eux un emploi
d��ducateur pour leurs pairs. � En g�n�ral, ils refusent, explique
Tan, coordinatrice pour cette ONG. Ils peuvent gagner, en une seule
journ�e, le salaire mensuel que nous leur proposons. Et ils ne veulent
pas qu�on leur impose des horaires et des r�gles de travail. �
Lan, une Vietnamienne de 19 ans qui travaille dans un karaok� de Phnom
Penh, au Cambodge voisin, gagne jusqu�� 700 dollars par mois, un tr�s
gros salaire dans ce pays. � J�arr�terai quand j�aurai suffisamment
d�argent �, promet-elle. Probl�me, elle n��conomise pas. Elle envoie
une partie de son salaire � sa m�re. Elle s�offre r�guli�rement des
produits on�reux, DVD, maquillage et bijoux. Juge-t-elle son travail
p�nible ? � C�est surtout ennuyeux quand les clients ivres ne me
paient pas �, explique-t-elle. Elle ignore les moqueries de ses voisins.
40 � 60 % des prostitu�s victimes du sida
� Ho Chi Minh-Ville, 40 � 60 % des prostitu�s sont infect�s par le
virus du sida. L�usage du pr�servatif est en hausse. L�ann�e 2008 a
�t� la premi�re o� le nombre de nouvelles infections a diminu� chez
les � travailleurs du sexe �. Mais la crise �conomique fait baisser le
nombre de clients et, du coup, les prostitu�s sont incit�s � accepter
des rapports non prot�g�s, car ils les facturent plus chers. Des
professionnels de la sant� craignent une recrudescence de l��pid�mie,
surtout dans les quartiers pauvres, o� les prostitu�s ne peuvent se
permettre de voir le nombre de leurs clients diminuer.
Dans le district 6, par exemple, un des plus pauvres de la ville, on
voit des femmes recevoir leurs clients sur une natte �tendue sur le
trottoir, pour 60 000 d�ngs, soit 2,60 �. � Elles ne sont pas prises
dans des r�seaux, explique Vincent Trias, coordinateur pour MDM. Elles
sont en g�n�ral mari�es. Leurs enfants sont parfois sur le trottoir
pendant qu�elles travaillent. �
Affranchies des r�seaux, mais pas libres pour autant. � Contrairement
aux prostitu�s du district 1 qui peuvent envisager un avenir meilleur,
elles ont les yeux vides �, r�pond-il. Elles n�ont gu�re
d�alternative. Ho Chi Minh-Ville accueille chaque ann�e environ 150
000 ruraux � la recherche d�un emploi. Malgr� une croissante forte, la
m�galopole de plus de sept millions d�habitants n�arrive pas �
absorber cette main-d��uvre, et la condamne ainsi souvent au pire.
R�my FAVRE, � Ho Chi Minh-Ville
Bonjour sompinette,
Merci pour l'article !
Afin de le rendre plus lisible, je dois faire une petite manœuvre avant de le reposter ci-dessous :
Source : Au Vietnam, la prostitution est interdite et ne cesse d'augmenter - Monde - la-Croix.comAu Vietnam, la prostitution est interdite et ne cesse d'augmenter
Dans une société de consommation qui se développe vite, des femmes et des hommes vendent leur corps. Certains pour gagner beaucoup d’argent ; d’autres, contraints par la misère, pour survivre
Sur une musique techno ravageuse, six ou sept jeunes filles musardent autour du bar ovale du Gossip, une boîte branchée du centre-ville de Ho Chi Minh-Ville. Du regard, elles cherchent un client fortuné, évaluant l’épaisseur de son portefeuille. Premier prix annoncé, 100 dollars. « Elles sont censées consommer des boissons pour travailler ici, explique un habitué du club. C’est un droit d’entrée, un échange de bons procédés. » L’obligation semble s’arrêter là. « La plupart des filles sont des indépendantes à Ho Chi Minh-Ville », poursuit-il.
Le Vietnam communiste interdit la prostitution. Officiellement, elle n’existe pas. La police fait en sorte qu’elle reste discrète. Régulièrement, elle ferme des discothèques où le marché du sexe devient trop visible. Elle envoie les prostitués en « centres de rééducation ». Dans ces conditions, il n’y a pas d’explosion du nombre de bars comme le Gossip. La tendance est plutôt à l’embellissement des lieux de plaisir dans le centre-ville, tendance qui va de pair avec le développement économique rapide du Vietnam. De plus en plus, prostitués et clients fréquentent de beaux hôtels et des dancings en vogue. Ils ou elles patrouillent à moto à la recherche du client solitaire. Ils racolent par téléphone portable ou sur Internet.
« Elles se lancent sur un coup de tête »
D’après une étude menée par l’Alliance Anti Trafic, 54 % des prostituées de Ho Chi Minh-Ville exercent cette activité pour gagner beaucoup d’argent et s’offrir ce dont elles rêvent. « Ce sont des filles qui veulent s’acheter l’iPhone, la moto, les fringues de marque, estime Georges Blanchard, directeur de cette organisation au Vietnam. Elles viennent d’une société qui porte l’empreinte des restrictions liées au communisme. Quand elles sortent de leur paillote de la campagne, elles découvrent une avalanche de choses qu’elles n’imaginaient pas. Elles se lancent sur un coup de tête. Quand elles ont connu cela, c’est extrêmement difficile de les ramener dans une vie simple. »
Peu de prostitués, en effet, parviennent à quitter leur activité. Médecins du monde (MDM) propose à certains d’entre eux un emploi d’éducateur pour leurs pairs. « En général, ils refusent, explique Tan, coordinatrice pour cette ONG. Ils peuvent gagner, en une seule journée, le salaire mensuel que nous leur proposons. Et ils ne veulent pas qu’on leur impose des horaires et des règles de travail. »
Lan, une Vietnamienne de 19 ans qui travaille dans un karaoké de Phnom Penh, au Cambodge voisin, gagne jusqu’à 700 dollars par mois, un très gros salaire dans ce pays. « J’arrêterai quand j’aurai suffisamment d’argent », promet-elle. Problème, elle n’économise pas. Elle envoie une partie de son salaire à sa mère. Elle s’offre régulièrement des produits onéreux, DVD, maquillage et bijoux. Juge-t-elle son travail pénible ? « C’est surtout ennuyeux quand les clients ivres ne me paient pas », explique-t-elle. Elle ignore les moqueries de ses voisins.
40 à 60 % des prostitués victimes du sida
À Ho Chi Minh-Ville, 40 à 60 % des prostitués sont infectés par le virus du sida. L’usage du préservatif est en hausse. L’année 2008 a été la première où le nombre de nouvelles infections a diminué chez les « travailleurs du sexe ». Mais la crise économique fait baisser le nombre de clients et, du coup, les prostitués sont incités à accepter des rapports non protégés, car ils les facturent plus chers. Des professionnels de la santé craignent une recrudescence de l’épidémie, surtout dans les quartiers pauvres, où les prostitués ne peuvent se permettre de voir le nombre de leurs clients diminuer.
Dans le district 6, par exemple, un des plus pauvres de la ville, on voit des femmes recevoir leurs clients sur une natte étendue sur le trottoir, pour 60 000 dôngs, soit 2,60 €. « Elles ne sont pas prises dans des réseaux, explique Vincent Trias, coordinateur pour MDM. Elles sont en général mariées. Leurs enfants sont parfois sur le trottoir pendant qu’elles travaillent. »
Affranchies des réseaux, mais pas libres pour autant. « Contrairement aux prostitués du district 1 qui peuvent envisager un avenir meilleur, elles ont les yeux vides », répond-il. Elles n’ont guère d’alternative. Ho Chi Minh-Ville accueille chaque année environ 150 000 ruraux à la recherche d’un emploi. Malgré une croissante forte, la mégalopole de plus de sept millions d’habitants n’arrive pas à absorber cette main-d’œuvre, et la condamne ainsi souvent au pire.
Rémy FAVRE, à Ho Chi Minh-Ville
Dernière modification par Bao Nhân ; 20/10/2009 à 05h40.
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Tourisme sexuel en Asie. "Si jouissif pour certains".
Pendant que certains individus pratiquent un certain tourisme en Thaïlande ou pays limitrophes, laissez moi vous raconter cette histoire qui est malheureusement tirée de faits réels.
Il était des milliers de fois !
Truyen a 13 ans et vit dans une paillotte dans un village du Mékong au Vietnam. Sa famille est très pauvre, aussi quand une femme de passage leur propose que Truyen aille travailler au Cambodge pour un salaire de 50 USD par mois, ses parents s’empressent d’accepter, c’est plus que ce qu’ils gagnent !
Truyen est triste, elle voulait être couturière et elle va se retrouver à s’occuper des travaux domestiques dans une famille aisée de Phnom Penh. Mais tant pis, c’est pour le bien de sa famille et grâce à elle, ses parents, ses deux petits frères et sa petite sœur vivront mieux. « Et puis la dame a l’air gentille et m’a dit que c’était une très belle maison pleine de lumières et que j’y serai très heureuse ».
Truyen part avec la dame après des adieux déchirants. Tout le monde est triste, mais elle n’a pas le choix. Et elle reviendra pour les fêtes du Têt. La route lui paraît longue, elle ne pensait pas que Phnom Penh était si loin. En plus elle est malade, elle n’a jamais fait un si grand voyage, et elle finit par s’endormir d’épuisement.
Elle se réveille dans une pièce sans fenêtre et sans lumière. Elle veut sortir, mais la porte est fermée à clé, toutes ses affaires ont disparu. Deux jours après, un homme entre dans la pièce et se jette sur elle. Il veut la déshabiller, elle se débat, il la frappe. Il lui dit qu’il la frappera tant qu’elle ne se laissera pas faire. Elle pleure, elle crie, elle a mal, il est trop fort, elle ne peut pas fuir. Et durant deux semaines, des hommes vont se succéder, Truyen ne résiste plus.
Enfin un jour elle sort de la pièce. Son cœur se réchauffe car dix autres filles sont là dont plusieurs Vietnamiennes. Elles sont gentilles et s’occupent tout de suite d’elle. Elle apprend alors qu’elle se trouve en Thaïlande. Il est impossible de s’enfuir, toutes les issues sont gardées. Il y fait toujours sombre.
Syna a 24 ans, elle est travailleur social à l’ONG AFESIP-Alliance Anti Trafic. Elle part faire sa tournée. Son métier est de rencontrer les prostituées, de parler avec elles, de leur venir en aide le cas échéant. Elle connaît bien le milieu, elle a été elle-même victime du trafic alors qu’elle n’avait que 9 ans jusqu’à ce qu’AFESIP la sauve à 16 ans et la forme à cette profession. C’est le métier qu’elle a choisi parmi les deux cents qu’on lui proposait car elle veut aider les filles à sortir de ce calvaire. En discutant, elle apprend qu’il y a un endroit où des jeunes femmes sont séquestrées, qu’il y a beaucoup de Vietnamiennes mais aussi des Laotiennes et des Birmanes. Et certaines seraient très jeunes. Elle remonte l’information à son directeur qui, depuis 10 ans, a tissé des liens étroits avec les autorités du pays. Grâce à ses relations, il pourra faire intervenir la police.
4 août, 8 heures du soir. Une équipe de la police défonce une porte et rentre dans une maison. Les hommes présents sont neutralisés. Onze jeunes filles sont tapies dans un coin, terrorisées. Sitôt le vacarme passé, Syna et une de ses collègues viennent les rassurer. « Ne vous inquiétez pas, votre cauchemar est fini, on va s’occuper de vous. On vous emmène chez nous ». Truyen n’en croit pas ses oreilles.
5 aout, 6h00 du matin, Truyen est réveillée par la lumière du soleil, la pièce en est inondée. C’est une grande maison, il y a même un jardin. Syna arrive et la prend dans ses bras. « Ce matin tu rencontreras un dame qui est psychologue et cet après-midi nous irons à l’hôpital pour faire des examens, entre-temps tu peux te détendre et faire connaissance avec les autres, elles sont soixante-trois. Ici tu es au centre de transit de AFESIP, il y a des gardiens, mais ils sont là pour te protéger le temps que l’on sache ce que tu veux faire ». Truyen répond « Je veux rentrer chez moi. »Alors Somaly qui vient d’arriver la prend aussi dans ses bras et lui dit « On va s’en occuper, mais il va falloir patienter car tu n’as plus de papiers. Mais en attendant, on va s’amuser, demain c’est journée piscine, après-demain on ira à la mer et il y a des jeux tout le temps ici. »
Ho Chi Minh City, Vietnam, le 15 août. Quyen, Directeur de projet de Alliance Anti Trafic Vietnam reçoit les éléments concernant Truyen ainsi que quatre autres Vietnamiennes qui sont hébergées au centre de transit. Lui et son équipe vont pouvoir faire refaire les papiers dans les provinces respectives et aux services de l’immigration. Pour l’une d’entre elles, ce sera plus difficile, car elle ne se rappelle plus où elle habitait. Elle a été enlevée très jeune et elle est séropositive. Mais il faut d’abord prévenir les familles.
12 octobre 4h00 de l’après midi, Truyen et ses quatre copines sont dans l’avion qui les ramène au Vietnam. C’est la première fois qu’elle prend l’avion, mais ce n’est pas pour ça qu’elle a l’estomac noué : elle a peur de rentrer au village, d’être considérée comme sale (souillée ?) et d’être rejetée !
12 octobre 6h00 de l’après midi. Aux services de l’immigration de l’aéroport, Quyen et Georges, Directeur d’AFESIP Vietnam et d’Alliance Anti Trafic, entourés de policiers, sont venus l’accueillir et régler son rapatriement. Georges lui dit tout de suite dans un Vietnamien parfait. « Ne t’inquiètes pas, ils ne sont pas là pour te mettre en prison, mais pour nous aider ». Truyen est rassurée, tout le monde est très gentil. Georges lui dit ensuite qu’une surprise l’attend dehors mais qu’il y aura aussi la télévision et les journalistes. Il lui promet que son visage ne sera pas visible dans les reportages et qu’ils serviront à mettre en garde les familles du Vietnam afin d’éviter que d’autres subissent son triste sort. Truyen accepte.
12 octobre 7h00, Truyen sort de l’aéroport et n’en croit pas ses yeux. Elle voit devant elle ses parents, ses deux frères et sa petite sœur qu’Alliance Anti Trafic a amenés. Elle se jette dans leurs bras, tout le monde fond en larmes !
13 octobre, centre de réinsertion d’Alliance-Anti Trafic Vietnam. Truyen est heureuse, elle a passé toute la nuit à parler avec sa famille. Quyen vient ensuite leur expliquer le programme de réinsertion du centre. S’ils le souhaitent, elle y sera hébergée, elle recevra une éducation et apprendra le métier qu’elle aura choisi parmi les deux cents qui lui sont proposés. Truyen n’hésite pas « J’ai toujours rêvé de fabriquer de beaux vêtements ». « Tu iras donc en apprentissage chez Fair Fashion Vietnam où l’on te formera à la couture de haute qualité. »
20 octobre, Truyen arrive à Fair Fashion. « C’est magique, il y a plein de lumières, c’est une grande maison et j’ai le droit d’aller partout. Il y a même une petite fontaine dans l’atelier. Nghi, ma responsable de formation est une grande professionnelle, mais toutes les autres couturières m’ont aussi promis de m’aider. Pendant deux ans, je ne travaillerai pas à la production : je ferai mon apprentissage en confectionnant des vêtements pour mes amies du centre ou pour ma famille. Mais j’ai hâte de réaliser de beaux habits ! »
Deux ans plus tard. Ça y est, Truyen a fini sa formation. Elle est maintenant capable de concevoir des vêtements. Elle est rentrée tous les week-ends dans sa famille. Elle a maintenant le choix. Ou rester à Fair Fashion ou aller travailler ailleurs ou monter son propre atelier au village. Fair Fashion financera son installation. Elle choisit de rester. « Le salaire est très intéressant et je me sens bien ici. Avec 200 USD par mois et 44 heures de travail par semaine, 1 mois de congés payés, une couverture sociale, c’est plus de trois fois ce qu’offrent les grandes entreprises étrangères de marques connues installées au Vietnam. Bien logée dans une grande belle maison pleine de lumière et de fenêtres, je pourrai vraiment aider ma famille. Et il me reste encore beaucoup à apprendre avant de pouvoir égaler Nghi, si j’y arrive un jour. J’irai peut-être m’installer plus tard au village car je sais que Fair Fashion m’aidera à le faire. Mais comme je rentre tous les week-ends et que j’ai des vacances, cela ne me dérange pas. »
« Mon rêve s’est réalisé, maintenant je peux vivre heureuse !
La fin est heureuse ! mais malheureusement il y a beaucoup plus de cas où ça ne se finit pas aussi bien...
Depuis 1996, AFESIP, Alliance Anti Trafic a sauvé plus de 7000 femmes comme Truyen. Fair Fashion a déjà formé plus de 100 couturières et tailleurs de haut niveau.
Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tourisme-sexuel-en-asie-si-63398
[LEFT][COLOR=#c0504d]Et si vous venez faire un tour chez moi ! [/COLOR][/LEFT]
[COLOR=#c0504d][COLOR=#c0504d][SIZE=3][FONT=Calibri]- [/FONT][/SIZE][/COLOR][URL="http://khmercanada.voila.net/Tapa/tapa7.htm"][B]VIÊT NAM MẾN YÊU.[/B][/URL] [/COLOR]
Merci pour l'article,
Concernant Somaly Mam : ce qu'elle fait est comme toutes les bonnes actions, ça suscite à la fois admiration et jalousie. Mais, quoi qu'on en dise, pour moi, elle est quand-même une personne digne d'admiration, non seulement pour ses bonnes actions, mais aussi pour le fait qu'elle a pu surmonter les traumatismes et dégâts psychologiques engendrés par ce qu'elle a vécu durant sa jeunesse pour ensuite réapprendre à vivre une nouvelle vie en tant que femme et mère. Or, je ne comprend toujours pas comment peut-on demander plus à une femme qui n'a pas connu une enfance normale et qui a eu un parcours aussi chaotique.
Bref, admettons que, en comparant à ces grands hommages qui lui ont été rendus par des médiats du monde entier, le résultat de ses actions reste encore modeste. Mais, qui ne pense pas que c'est quand-même mieux que rien.
Vers la fin de cette émission, très suivie par les téléspectateurs vietnamiens, répondant à l'animatrice, Somaly Mam refuse toutes ces mérites en les remettant à l'équipe des personnels travaillant pour son association.
Lecteur vidéo - Forumvietnam.fr
Dernière modification par Bao Nhân ; 22/10/2009 à 00h16.
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
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