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Nem Chua
Je suis bien ce que disent Nemo et bfa1trung. Et Phuck44.
Cela dit, je ne crois pas être hypocrite, moi qui mange de la viande par goût et surtout, soyons clair, par faiblesse. Le cynisme, c'est souvent une marque d'échec.
Parce que la logique est claire. Il faut des centaines de fois plus de production primaire agricole (càd de végétaux) pour nourrir un carnivore, surtout quand celui-ci "produit" les animaux qu'il mange, cas auquel le bien-être et le bonheur de vivre de l'animal ne pèse pas du bon côté dans la balance.
Est-ce que la facilité de trouver du fer et des oligo-éléments justifie cette débauche de ressources?
Non, sans aucun doute.
La solution est claire, elle arrive à grands pas, et Némo l'a évoquée au début du fil --et indirectement récemment-- on est trop nombreux, la population va se réduire un bon coup. Guerres de l'eau et du pétrole? (Elles ont déjà commencé) Famine? Épidémies? d'aucuns ici auront certainement des idées pour développer ça.
Les tensions vont se radicaliser: tout le monde n'est pas tenu en laisse comme nous autres par des hypothèques, des Assedic et des retraites à venir, et même là, l'espoir s'étiole, et le désespoir, on sait bien, est fomenteur de troubles. Ceux qui n'ont rien à perdre tuent. Et pas avec le détachement avec lequel le Nord tue aujourd'hui le Sud.
Le XXIème va être intéressant à vivre.
Ce qui me bouffe, quand on met en perspective cette phrase de Jim Morrison, c'est les projets de vie et les espoirs des jeunes, tués dans l'œuf. Mais les projets et les avenirs brillants sont des constructions humaines, qui ont la même origine que le mal qui nous tue.
Ceux qui ont des enfants me comprendront.