En 1898, il organise de façon révolutionnaire l'installation des cuisines de l'hôtel que la Ritz Development (à laquelle il est associé) fait construire à Paris, et il les dirige ; l'année suivante,
il retourne à Londres pour installer celles du « Carlton » et y reste jusqu'en 1920, dirigeant une brigade de soixante cuisiniers et perfectionnant une organisation indispensable pour pouvoir servir quelque cinq cents couverts à chaque repas.
Pêche Melba
La terrasse de l'Hôtel Ritz de Paris en 1908 par Pierre Georges Jeanniot
Publicité Maggi, 1903
Insigne d'Officier de la Légion d'Honneur
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Le roi des cuisiniers, le cuisinier des rois[modifier]
Ses multiples fonctions ne l'empêchent pas de publier des livres, de composer les brigades de cuisine d'autres nombreux hôtels dans le monde, comme le Ritz de Londres, ni d'aménager les cuisines des paquebots de la Hamburg Amerika Lines : en 1906, il y organise un diner pour l’empereur d’Allemagne Guillaume II qui aurait dit à Escoffier : « Moi, je suis l’empereur d’Allemagne, mais vous vous êtes l’empereur des cuisiniers ! » La phrase, largement reprise dans la presse, serait apocryphe.
En 1911 nait le « Carnet d'Épicure », revue fondée à Londres et par laquelle Escoffier veut contribuer au développement touristique de la France ; la Première Guerre mondiale y met fin en aout 1914.
En 1912, il concocte les menus des « Diners d'Épicure », destinés à faire connaitre l'excellence de la cuisine française, qui sont dégustés le même jour dans différentes cités, dont le premier réunit plus de quatre mille convives de par le monde et dont le dernier, en juin 1914, est réalisé dans 147 villes différentes pour un total de dix mille personnes. Pendant la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle son fils cadet meurt en service actif, il continue de diriger ses restaurants.
Le 11 novembre 1919, il reçoit la Légion d'honneur et, en 1928, devient le premier cuisinier officier de cet ordre ; il est également honoré par d'autres pays, dont l'Angleterre. Il rédige la préface du Larousse gastronomique qui va paraitre en 1938.
En 1920, il a quitté le Carlton et l'Angleterre pour rejoindre sa famille à Monte-Carlo