Li Ying Zhi (李颖芝) se dévoile : " il n'y a que ma poitrine qui est naturelle, par contre mon visage a subis une 10zaine d'opération : Pommettes ,nez , menton etc
- pas possible ! dit l'animatrice
- Si c'est vrai. vérifiez vous même. Vous pouvez toucher. répond 李颖芝
L'animatrice est rigolote
Pour en revenir au sujet principal, j'ai trouvé un article sur les conditions d'entrainement en chine.
Dans les coulisses de l
C'est juste flippant
Je ne vois pas trop ce qu'il y a de flippant dans tout ça. Des jeunes athlètes il y en a dans tous les pays, et c'est toujours dur d'être un athlète de haut niveau. La première photo du topic fait froid dans le dos, c'est vrai, mais s'en servir pour caractériser l'athlétisme chinois est nécessairement réducteur. On montre toujours ce qu'on veut des champions. Là c'est la Chine communiste, tout çaaaaa. Quand on veut embellir on les montre joyeux, victorieux et équilibrés, quand on cherche le contraire on les montre fatigués, blessés, harcelés par un entrainement de spartiate. Cependant je suppose que ces 2 réalités font partie du quotidien de beaucoup de sportifs de haut niveau qui aspire à devenir champions. C'est essentiellement une affaire de com'.
Il faut ajouter à ça qu'il y a d'un côté une culture du sport, et de l'autre une culture du kungfu (à comprendre au sens large). On ne peut pas nier que l'apprentissage (de quoi que ce soit) en Chine soit beaucoup plus axé sur la laborieuse répétition jusqu'à la maitrise parfaite de la discipline. C'est justement le propre du kungfu. Ca leur a très bien réussi jusqu'ici. Nous ça nous semble dur et impitoyable, pour eux ça semble normal : pour réussir, on en bave. On ne leur ment pas, il le savent déjà avant de commencer.
Frère Singe, je te remercie pour ta réponse. Ca me permet de remettre en question ma pensée et je crois que tu as raison. Mais il est parfois difficile d'arreter de penser comme un occidental et de se mettre dans el contexte d'une autre culture et en plus ici dans la tête d'un sportif de haut niveau.
Et puis des clichés de journalistes sur un article ça suffit pas à se faire une opinion. A la limite un documentaire filmé accompagnant les sportifs dans un nombre conséquent de situations, avec assez de plans séquences pour croire qu'il n'y a pas d'intox au montage, ça aurait plus de sens (à condition qu'il ne s'agisse pas d'une mise en scène).
La plupart des scènes n'ont que le sens que le photographe veut leur donner. D'abord avant de prendre la photo (le choix du sujet), ensuite au moment de prendre la photo (contenu de l'image, cadrage, lumière, point de vue, etc) et enfin même une fois que la photo est prise, il est incroyablement facile de changer le sens d'une scène, rien qu'en y ajoutant un titre ou un autre, en faisant une petite retouche, ou en incluant la photo dans une série ou une autre (contextualisation).
Autant dire que le champ est large. Il y a d'ailleurs des cas où on retrouve une même photo réutilisée quelques temps plus tard, avec un propos radicalement différent, et tout le monde n'y voit que du feu. Surtout depuis la mode des banques d'images.
Pour revenir aux 2 premières photos du topic. Sur la première, que voit-on?
- une petite fille assise jambes allongées
- un pied d'adulte (qui semble énorme, mais faut dire que la fille est mini) sur ses jambes
- les jambes de la fille semblent plier sous le poids du pied
- et surtout, la fillette chiale
On en conclut que c'est parce que le pied lui écrase les jambes, le pied d'un gros Chinois communiste sans pitié pour la tendre enfance sacrifiée sur l'autel de la victoire olympique de la Chine communiste corrompue jusqu'aux os.
Mais si ça se trouve, en fait, le pieds est juste celui d'un entraineur qui lui maintient les jambes afin qu'elle fasse des abdos, et que la petite fille de bourgeoise chiale à cause des courbatures de la veille, car elle n'en est qu'à son 2ème jour d'entrainement, et que son rêve de devenir danseuse étoile commence à lui sembler moins rose qu'il n'y paraissait quand elle matait des ballets à la télé. Comment savoir? C'est tellement facile d'émouvoir avec des larmes d'enfants.
Et la deuxième photo? Ben ce sont des gamins qui s'entrainent, quoi? Ils sont suspendus, la belle affaire! Ils ne sont pas attachés quand-même. Ma frangine, elle faisait la même chose au même âge, même des trucs encore plus casse-gueule, la seule différence c'est qu'elle ne faisait pas ça en slip, mais avec un super justeaucorps en lycra parce que sa maman avait les moyens de le lui payer. Que diable, ils ont pas l'air malheureux ces gosses, j'en vois même qui se marrent là-bas. Certains d'entre eux s'estiment peut-être chanceux, d'autres doivent s'en foutre et simplement faire plaisir à leurs vieux. Si on n'a même pas le droit de s'entrainer à 5 ou 6 ans, c'est à quelle âge qu'il faut commencer? Les fillettes françaises qui font de la gym, elles chialent aussi, et elles ne sont pas moins souples. C'est très dur les entrainements. Ma soeur, elle a abandonné au bout de 3 ans. Une enfant gâtée, se diraient les Chinois.
Je viens de relire l'article, ça pue la jalousie de l'enfant gâté. Ce qu'il leur reproche, en gros, c'est d'être motivés malgré les conditions précaires dans lesquelles ils s'entrainent.
Si on regarde les autres articles rédigés par l'auteur, on voit que ce sont presque tous des articles à sensation. Pour moi ça, ça a du sens.
Certes, mais qu'en est-il des jeunes gymnastes français (je prenais ma soeur en exemple) qui commencent avant 5 ans? Vous n'étiez pas au courant peut-être?
Les enfants qui font ce que leurs parents auraient rêvé de faire à leur âge, c'est pas ça qui manque. Pour de nombreux parents, il est normal de décider en partie de la destinée de sa progéniture.
Quand ça nous arrange, on dit "éducation" ou "éveil", quand on veut rabaisser on dit "bourrage de crâne", "endoctrinement". Mais au fond c'est kif kif. L'article de départ de ce topic est clairement un article à charge, et la partie citée par ngjm95 est risible tant la propagande est grossière.
J'ai aussi déjà pratiqué les arts martiaux au Vietnam et en France. La différence est de taille. Au Vietnam, c'est très dur, les équipements sont souvent mauvais voire inexistants, les jeunes commencent très jeune et ils sont déjà meilleurs que toi au bout d'1 an, les profs sont sévères, les blessures ne sont pas vécues comme des drames qui remettent en question l'autorité de l'enseignant (ou du maitre), les punitions par l'exercice sont monnaie courante, le rythme est éprouvant, et pourtant c'est pas pour les JO qu'ils se préparent. Ce sont des entrainements normaux, auxquels les parents assistent parfois, sans broncher, car ils trouvent ça bien pour leurs gosses.
Autres lieux, autres moeurs, rideaux!
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