on passe à table,
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la suite dans un moment...
Nous avons .... dans les lices, à l 'ombre des remparts de Carcassonne
pourvu que sa dure, la belle aventure, sous les remparts de Carcassonne...
Faut caresser dans le sens du poil car il faut être diplomate,il faut de la stratégie pour se faire comprendre et séduire et dire que je suis la bonne personne.
Après si tu tiens à prendre les choses au pied de la lettre, bé chaque fille doit avoir ses poils à caresser dans un sens et chaque stratégie amène une chose différente.
Ne croire en rien car rien ne possède d'espoir
YouTube - ‪? Celine Dion ? The Power of Love ?‬‏
YouTube - ‪Fatals Picards, L'amour à la française (Eurovision 2007)‬‏
se laver les dents et éviter de manger de l'ail ou des oignons avant le karaoké
Attention!:
ne pas lui proposer d'emblée de chiquer le noix d'arec et le bétel (ça c'est l'offrande du mariage!)
Enfin bref, comme dit bidji
si tu arrives à la séduire en étant simplement toi, jackpot,l'avenir t'appartient.
Celine m'exaspere au passage, trop mielleuse.
J'avais oublié ce détail avec le fromage aussi.
tu m'en dire plus sur cette tradition (j'espère ne pas faire erreur en lui apposant cette étiquette)
C'est la patte de l'expert qui permet une bonne route, amoureuse bien sur
Ne croire en rien car rien ne possède d'espoir
voici la légende:( cf Legendes vietnamiennes)
Il était une fois deux frères qui se ressemblaient à tel point que, bien qu'ils ne fussent point jumeaux, même les membres de leur famille se trompaient parfois. Le seul point sur lequel ils différaient était la gaîté, l'un était gai, l'autre sérieux. Les deux frères étaient élevés lorsque leur père mourut très peu de temps après leur mère. Fortement liés l'un à l'autre Tân, l'aîné, et Lang, le cadet, ne se séparaient jamais. Un jour, Tan épousa la fille d'un moine. Les relations entre les deux frères ne furent plus comme avant. L'aîné s'occupait toujours de son frère, mais plus de la même façon, et ils trouvaient moins de temps à passer ensemble. Lang comprenait que Tân soit amoureux de sa jeune épouse mais il en ressentait quand même de la tristesse. Un soir, alors que les deux frères avaient travaillé aux champs toute une longue journée, Lang rentra à la maison plus tôt que son frère ainé. A peine avait-il franchi le seuil de la maison que l'épouse de Tan se précipita vers lui et l'enlaça. Le cadet poussa un cri de stupeur qui fit comprendre à la jeune femme sa méprise. Plus tard, Tân rentra des champs et les trouva tout honteux. Les relations entre les frères ne s'améliorèrent pas et le cadet se rendit compte que Tân était jaloux de lui. Dès lors, il fut de plus en plus maussade jusqu'au jour où, plein de dépit, Lang décida de quitter la maison de son frère. Il marcha longtemps. Après plusieurs jours il atteignit les rives d'un grand fleuve dont les flots, rapides, le dissuadèrent de tenter de traverser. Il longea alors la rive puis s'assit au bord de l'eau. La tête entre les mains il se mit à pleurer. Au lever du jour, son âme l'avait quitté et son corps n'était plus qu'une grosse pierre au bord du fleuve. Pris de remords en comprenant que Lang était parti à cause de son comportement envers lui, Tân partit à la recherche de son frère. Il marcha plusieurs jours avant d'arriver auprès d'un grand fleuve qu'il ne pouvait franchir. Il s'arrêta et s'assit sur une grosse pierre. A l'aube, lorsque parut le soleil, il s'aperçut que la pierre était son frère pétrifié. Les regrets et remords l'envahirent et il se releva en pleurs. Au matin, à côté de la pierre, se dressait un arbre, droit vers le ciel. La femme de Tân se mit en chemin. Elle suivait un sentier qui la mena après plusieurs jours sur les bords d'un grand fleuve. Elle arriva au pied d'un arbre près d'une pierre. Elle s'appuya contre le tronc et se mit à pleurer. Au matin, à la place de la jeune femme une plante grimpante enlaçait le tronc de l'arbre. Un jour le roi Hùng vint à passer dans la région. Impressionné par cette histoire de trois jeunes, le roi décida alors, que le fruit de l'arbre et les feuilles de la plante grimpante seraient mâchés ensemble, avec un peu de la pierre. De ce doux mélange, émanait une agréable sensation d'ivresse et de chaleur; les lèvres devenaient rouge- la couleur du bonheur- et le visage rosissait. Sûr de lui, le roi affirma : "Ce sont eux. Voyez le miracle ! N'y eut-il jamais un amour aussi intense ? un amour aussi plein de rouge !". La culture de ces plantes fut répandue sur ordre royal ; un décret du roi Hùng obligea les jeunes garçons à fournir pour leur mariage, des feuilles de bétel (la plante grimpante), des noix d'arec (fruit de l'arbre extraordinaire) et de la chaux (comme la grosse pierre), qui devaient être mâchés ensemble en souvenir de ce bel amour entre Tân et la fille du moine Luu, d'une part et d'autre part, de cette entente entre Lang et son aîné. C'est depuis ce jour que les Vietnamiens et Vietnamiennes, ont pris la coutume de chiquer le bétel; si cette habitude est en voie de disparition, il est encore très important, ne serait-ce que symboliquement, que le fiancé apporte ces trois éléments le jour des noces. "
de notre ami anh Dông Phong
quelques traductions: (cf Littérature vietnamienne dans toutes ses diversités)
Miếng trầu là đầu câu chuyện.
(La bouchée de bétel est l’entrée en matière)
- Đi đâu cho đổ mồ hôi,
Chiếu trải không ngồi trầu để không ăn.
(Où allez-vous pour suer ainsi,
Vous ne vous asseyez pas sur la natte étalée, et ne prenez pas le bétel offert ici)
- Thưa rằng bác mẹ em răn
Làm thân con gái chớ ăn trầu người.
(Je vous réponds respectueusement que mes parents m’ont recommandé
Qu’une jeune fille ne doit pas accepter du bétel d’un étranger)
et la traduction française d'un petit "ca dao lục bát"
(cf Littérature vietnamienne dans toutes ses diversités)
"Mon aimé! cette nuit
pour vous en cachette,
- noix d'arec,
- feuille de bétel-
j'ai plié cette chique
et vous l'apporte.
Mon aimé! je n'y ai glissé
ni philtre ni talisman;
- noix d'arec,
- feuille de bétel-
pourquoi ne la mâcher point?
Mon aimé! peut être crains tu
les pierres sur le chemin?
- noix d'arec,
- feuille de bétel-
arrête tes pas!
et viens chiquer!"
J'ai une petite collection de ces objets .... (les mêmes je pense)
c'est quoi selon vous !!!
Bonjour Krist, à toutes et à tous,
@Krist :
Je n'ai pas de conseil à te donner car les relations entre les garçons et les filles ont été beaucoup évoluées depuis quelques décennies...
Ceci dit, avant toute chose, il faut que tu connaisses davantage cette fille :
- quel âge a-t-elle ?
- fait elle partie d'une famille traditionnelle ? Ou moderne ?
- est-elle bien sociable ? Ou plutôt réservée ?
- est-elle encore étudiante ? Ou travaille-t-elle déjà ?
- est-elle une fille bien cultivée ?
- vit-elle seule ? Ou vit-elle avec sa famille ?
- est-elle réaliste ? Ou plutôt rêveuse ?
Si tu tombes sur une fille qui fait partie d'une famille traditionnelle et bien cultivée, il faut séduire et convaincre aussi ses parents et non pas seulement elle-même...
Car parfois dans certaines familles vietnamiennes, les parents sont bien placés pour dire le dernier mot...
Bon courage à toi et n'oublie pas que les choses les plus difficiles sont très précieuses pour la vie...
NVTL
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