› Expatriation au Vietnam › Travailler au Vietnam › Investissement au Vietnam : une adresse de choix pour les groupes étrangers
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25 avril 2007 à 21h15 #1955
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Investissement : une adresse de choix pour les groupes étrangers
[/FONT][FONT=Arial, Helvetica, sans-serif][IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/uploaded/2007/04/Vietnam/Economie/default/4076.801as.JPG[/IMG]
Le Vietnam est en passe de devenir un marché vraiment séduisant, affirment unanimes les investisseurs étrangers. Toutefois, ils émettent des réserves sur la qualité des infrastructures et encouragent l’élargissement du renouvellement juridique.
Juste après l’ouverture du forum économique « Intégration régionale et modernisation nationale » à Hô Chi Minh-Ville, le vice-Premier ministre Nguyên Sinh Hùng a annoncé la prochaine émission d’obligations gouvernementales pour une valeur totale d’un milliard de dôngs. Il déclarait ensuite que la somme ainsi obtenue servirait à la construction d’infrastructures. Une somme encore modeste mais qui témoigne de la volonté du gouvernement vietnamien de faire participer les entreprises au développement des infrastructures. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Ce forum, organisé pour la première fois au Vietnam, est à l’initiative du journal en anglais Vietnam News de l’Agence Vietnamienne d’Information, sous le patronage du ministère vietnamien du Plan et d’Investissement (MPI) et de l’Association asiatique des communications. Près de 650 personnes, soit une quinzaine de pays, y ont participé. Ils ont bien accueilli la nouvelle du vice-Premier ministre sur l’élargissement de participation au capital pour les investisseurs étrangers en ce qui concerne les banques commerciales vietnamiennes, passant des 10% actuels à 15%, voire 20% pour des partenaires stratégiques. Pourtant, le plafond restera limité à 30% maximum du capital social d’une banque domestique. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Le vice-ministre du MPI, Nguyên Bich Dat, a présenté l’objectif de croissance économique du Vietnam sur la période 2006-2010. Elle sera de 7,5% à 8%. Pour y parvenir, le pays nécessite un fonds de 140-150 milliards de dollars, dont 35% proviendront de l’investissement étranger. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Cet objectif est réaliste pour cette année, estime Shozo Kakata, expert de haut rang pour l’Institut d’études des économies en voie de développement, relevant de l’Agence japonaise pour la coopération internationale. Pourtant, pour maintenir ce rythme sur la durée, le pays devra surmonter des défis importants, a-t-il ajouté. Parmi ces derniers, il y a la dépendance face à l’exportation de produits sous forme brute. Il faudra aussi prendre en compte la progressive disparition de main-d’œuvre bon marché si le pays parvient à sortir en 2010 de son sous-développement.[/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Industrie et services, secteurs prisés
En 2006, le pays battait son record d’investissement direct étranger (IDE), avec 10,2 milliards de dollars. Il totalise donc 70 milliards de dollars d’IDE, placés au Vietnam par des milliers des groupes économiques (77 pays et territoires). Cette tendance se poursuivra t-elle d’ici 2010 ? [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]La réponse réside dans les efforts du pays, estime Jeremy Amias, directeur général chargé des capitaux pour les affaires commerciales du groupe financier Citygroup en Asie-Pacifique. Il déplore la modestie du marché boursier local, malgré sa progression de 45% en 2006. Totalisant 7 milliards de dollars, c’est à lui de doper l’économie nationale. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Avec une croissance de 20% par an en terme d’IDE, le pays espère cette année recevoir 12 milliards de dollars, a avancé le ministre du MPI, Vo Hông Phuc. Pourtant, grâce à l’application des politiques ouvertes, le Vietnam pourrait espérer 15-20 milliards de dollars. Liu Yong Hao, parmi les 100 plus grandes fortunes de Chine et à la tête du conseil d’administration du groupe New Hope, a annoncé que son groupe allait construire 2 nouvelles sociétés immobilières au Vietnam, en plus de ses 6 usines d’aliments pour animaux. Avec sa délégation de 70 entreprises chinoises, il cherche des opportunités dans la production de l’acier, de l’aluminium et de la haute technologie.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Selon une enquête du MPI, industrie et services sont les 2 secteurs qui intéressent particulièrement les investisseurs étrangers. L’industrie énergique totalise 10 milliards de dollars de fonds. Dans les services, l’immobilier arrive en premier. De nouveaux secteurs se profilent, notamment la haute technologie qui a reçu les projets d’Intel et de Nidec. On suppose également que les groupes taïwanais, Foxconn et Compal, soient prêts à investir respectivement 5 milliards et 500 millions de dollars au Vietnam. [/FONT]
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Source : Ngân Huong/Courrier du Vietnam
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26 avril 2007 à 7h25 #34807
Une amie vietnamienne thésarde a fait un dossier sur les IDE au Vietnam. C’était très intéressant. Il est vrai que les sommes commencent à être massives. La croissance est très forte.
Comme toujours, le problème qui freine le tout est la pauvreté des « bases » économiques d’un pays au Vietnam : peu d’infrastructures décentes, peu (ou trop) de réglementation, peu de compétences…
Le pays essaie de rattraper son retard en agissant sur tous ces points à la fois, afin de rassurer les investisseurs. Je pense que c’est discutable.
En tout cas, ça libéralise sec, au Vietnam, en ce moment… -
31 octobre 2007 à 21h14 #48212
Je pense que la politique du Doi Moi a été très fructueuse. Les IDE massifs ne sont qu’une réponse favorable à la volonté d’ouverture du pays. Aujourd’hui le vietnam s’interpose comme une solution tangible face à la Chine. Je ne citerais que l’exemple d’Intel qui, au départ, souhaitait investir 300M$ et qui à finalement conclu pour 1Milliard$.
Ce qui m’interpelle plus, c’est l’engouement des Chinois pour ce nouvel eldorado. On constate depuis peu une flambée des prix concenant les contenaires à l’exportation. La cause : les Chinois achètent en masse tous les moyens de transit pour leurs propres marchés.
Pour tous ceux qui veulent investir (en bourse ou en dur au niveau local) c’est maintenant qu’il faut être présent…. -
1 novembre 2007 à 18h57 #48288
Salut hcmcity,
Bienvenue sur Forumvietnam.fr,
Oui la Chine a la prétention de devenir « les maitres du Monde » :bigsmile:, de conquérir les marchés les plus fructuants du monde dont le Vietnam en fait partie..
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4 janvier 2008 à 14h40 #51977
En effet d’aprés quelques bruits de couloir, il semblerait qu’une veritable « guerre froide » est en train de se dessiner entre la Chine et les USA, d’ou une augmentation massive des investissement americain au Vietnam.
Les vietnamiens profitant bien entendu des apports de droite et de gauche
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6 janvier 2008 à 6h26 #56564
De mon expérience professionnelle au Viet Nam :
– Ceux qui veulent faire du « low cost » à la chinoise au Viet Nam, c’est peine perdue. Je pense qu’il n’y a pas de marché, le Viet Nam est beaucoup plus cher en termes de main d’oeuvre que la Chine.
– La seule option pour le Viet Nam qui est un pays extrêmement petit ( pour la surface professionnellement utilisable, avec infrastructure routière, portuaire, aéroportuaire) est de faire du « low cost de haute qualité », donc plus cher que la Chine ( qualité oblige! Les bonnes matières premières, formation des employés, etc… sont chères), mais jouer sur une compétence qualité, pas une compétence ‘petit prix’. Dans ce cas-là, le Viet Nam peut jouer en ‘solo’, et avoir une grande importance.
Par contre, je constate un bazardage des ressources techniques et industrielles aux investisseurs chinois, ce qui pourraît être extrêmement défavorable. Une autre question que le Viet Nam doit également régler, c’est la nécessité d’ « envelopes » pour qu’un projet d’envergure arrive bien à terme. Parfois la gourmandise de certaines personnes a fait foirer des projets qui auraient pu être beaucoup plus ambitieux pour le même coût ( certaines aéroports, réfection des routes, du système d’épuraton).
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6 janvier 2008 à 14h42 #56601PhapKhieu;43033 wrote:– La seule option pour le Viet Nam … est de faire du « low cost de haute qualité », .
Ok mais c’est un peu résoudre la quadrature du cercle non?:bigsmile:
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8 janvier 2008 à 7h14 #56727claudio;43080 wrote:Ok mais c’est un peu résoudre la quadrature du cercle non?:bigsmile:
Ben justement non, c’est une créneau que personne n’exploite en ce moment 😳
Actuellement, tu as de tout à très bas prix, avec une qualité très basse ( je ne rappellerais pas les jouets contaminés arrivés de Chine un peu partout, ou une qualité chinoise qui est une abomination en termes de standardisation, et de conformité à un quelconque cahier des charges !!!)
Mon domaine, c’est les biotechnologies ( améliorations de variétés végétales, sélections, production). Et en Chine par exemple, tu as d’immenses problèmes.
Produits chimiques de base avec faux certificats d’analyses, ou coneri « ISO9001 » qui ne veulent, en Asie, RIEN DIRE DU TOUT !!!
Le matériel de labo, balances électroniques, ben tu peux mettre un truc à peser dessus et les utiliser en générateur aléatoire de chiffres pour jouer au loto. Je te passe le détail tout l’équipement, je vais pas tout passer en revue, mais c’est du même tonneau. Si, 1 semaine d’hosto avec une hotte à flux laminaire, ces cons en Chine avaient inversé la terre et une phase.
Les employés, sont pas forcément bien encadrés, et pour terminer le tout les patrons, tu leur files un cahier des charges, et quand tu demandes 50000 exemplaires PARFAITEMENT de 10cm, tu vas finir avec du 10.01, 9.999, 9.995, et ca c’est systématique. Il y a une perte de productivité ( = ce qui va à la poubelle), et surtout peu de sérieux.
En travaillant dans des conditions de branquignoles comme ca, on dira que tu peux produire 20.000 unités, vendables à 0.5 euros, prix de revient 0.1 euro. Génial !
Au Viet Nam, tu as un souci actuellement de qualité sur pas mal de produits, des normes HACCP et ISO9001 & co qui ne veulent rien dire du tout ( je peux te dire que les analyses sanitaires par ici dans certains établissements « HACCP », il vaut mieux oublier ! Pareil pour du ISO9001 fabriqué dans une maison privée-entreprise avec des mecs dont tu sais pas d’où ils sortent !).
Si le Viet Nam veut s’en sortir, il y a un marché de ‘luxe’, à valoriser. En Chine, ils vont te faire un marteau pour vente chez Carrefour ( avec de la main d’oeuvre douteuse, vraisemblablement) à 0.1 euro ? Si le Viet Nam le fait à 0.2 euro, mais main d’oeuvre adulte, professionnelle, avec une meilleure qualité, et de meilleures matières premières, c’est gagné. Si le Viet Nam essaie de faire le marteau en qualité merdique chinoise, à 0.1 euro, ca sert à rien que le Viet Nam essaie de travailler dans ce domaine.
C’est ce que j’appelle le « low cost » de haute qualité. C’est faisable, je le fais. Dans mon domaine, la meilleure qualité était occidentale ( et maghrébine, Maroc… Satané concurrent marocain ! :icon40:), mais le meilleur endroit pour produire est le Viet Nam. Actuellement, je fonctionne de façon hybride, produits chimiques importés d’Europe, Japon, Corée, équipment, pareil. Et une autre partie produite en local. Ca me coûte beaucoup plus cher que d’acheter tout ce qu’il me faut en local, ou en Chine, mais j’ai une qualité qui fait que je peux vendre « beaucoup plus cher » ( double des chinois, mais tiers des Hollandais). Si ca marche sur de beaucoup plus gros volumes, le Viet Nam peut alors fabriquer les produits chimiques, et les exporter sur la région. La Chine a très mauvaise réputation dans le domaine des produits chimiques, car il faut faire réanalyser absolument tout ce qui est acheté, et même ca, tu ne sais jamais si deux bouteilles ou deux contenants seront identiques.
Un cas idiot, j’ai acheté de la verrerie graduée ( mon colis Made in Germany est arrivé explosé une fois), fabriquée en Chine. 100mL ca faisait entre 95 et 110 mL, car la verrerie n’avait pas le même diamètre de base, ni la même quantité de verre pour la fabrication ( je les ai pesées). Avec du matos comme ca, c’est low cost low quality. J’ai payé l’unité 25.000 VND.
Quand j’achète en Europe le même matériel, je le paie 4 euros + import, mais je suis content, car je peux REPRODUIRE ce que je fais. Sinon, je prends 5x 100 mL avec 5 récipients différents, je fais mes dosages, et j’ai donc des concentrations variables selon le récipient que j’ai utilisé pour mesurer ( tu rajoutes la balance chinoise là-dessus, et il vaut mieux jouer à la loterie !).
Quand des produits ne sont pas conformes, en tout cas dans mon domaine, c’est impossible d’avoir une reproductibilité industrielle, et donc d’offrir une garantie de succès aux clients. Tous mes concurrents de la région se plantent tôt ou tard, pour cette question de reproductibilité. Et dans la fourniture de végétaux et sélection végétale, si tu fournis 50.000 pommiers qui ne te font jamais de fruits car il y a eu un bug, ben tu peux fermer immédiatement..
Je suis certain que le Viet Nam doit se positionner uniquement sur la qualité « haut de gamme » en minimisant les coûts, et ne se préoccupant pas trop de ce que la Chine fait en matière de bas prix.
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8 janvier 2008 à 8h51 #56728
Ton idée de bas coût de qualité est certainement très intéressante, mais, il faut aussi tenir compte de la réalité.
Dans le domaine que je connais et dans lequel je me flatte, toute fausse modestie mise à part, d’avoir une certaine expertise, l’informatique, le Vietnam est loin mais alors très loin, d’avoir le début du commencement d’une approche professionnelle de qualité.
Pourtant, à la suite de diverses discussion sur place, il me semble qu’il y a une forte demande de formation. Mais les moyens manquent. Moyens matériels d’un part, c’est un aspect secondaire et il est assez facile d’y remédier, mais c’est surtout un corps enseignant réellement qualifié qui fait défaut.
J’ai visité, à Haïphong, une école dispensant une formation de technicien en informatique. J’ai discuté avec des responsables, la formation s’étend sur 6 mois et comporte environ 300 h. de cours (formation ayant lieu le soir et pratiquement gratuite, le tout financé par je ne me souviens plus quel organisme). Dans ces conditions, on ne peut guère former que des utilisateurs avertis de l’informatique, en aucun cas des développeurs professionnels. Et pourtant, ce sont ces gens qui vont développer au Vietnam. Alors, ne pas s’étonner du temps de réponse des sites vietnamiens, c’est bien plus, et plus difficile d’y remédier, qu’un manque de connexion et de câbles détruits !
En Suisse, une telle formation (le soir, pour des gens en emploi, c’est assez lourd pour eux: env. 15 h. par semaine), s’étend sur 3 ans et comporte 2500 périodes (de 3/4 d’h) de cours. Et seuls les meilleurs d’entre eux (un petit 5%) peuvent envisager un travail de développeur, les autres feront un travail pratique, mise en place et gestion de réseau essentiellement.
Voilà, tout est dit.
Tout est dit ? Oh que non ! Il reste bien des questions en suspens.
– Le Vietnam a-t-il vraiment besoin, aujourd’hui, de développeurs informatiques ?
– Les ingénieurs civils, technicien de BTP et ouvriers qualifiés du bâtiment (j’ai vu des maçons vietnamiens qui faisaient des travaux remarquables) ne sont-ils pas plus utiles ?
– Même question en ce qui concerne l’agronomie,
– ETC.
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8 janvier 2008 à 9h44 #56729abgech;43241 wrote:Ton idée de bas coût de qualité est certainement très intéressante, mais, il faut aussi tenir compte de la réalité.
Ca ne peut clairement pas s’appliquer à tous les domaines, et je suis tout à fait d’accord avec toi pour l’informatique. Malheureusement, il suffit de regarder les sites web de très grands groupes vietnamiens, soit inexistant pendant des mois ( http://www.vietnamairlines.com appartenait même à une autre société fut un temps ! Pour dire à quel point ils se préoccupaient du web).
Je pense aussi qu’une économie basée sur le « cash » majoritairement comme c’est le cas au Viet Nam a nui à l’informatique. C’est quoi internet ? Les billets ne vont pas apparaître dans le lecteur DVD… Je crois que beaucoup de monde pense encore comme ca au Viet Nam. Pas les gens « formés » certes, mais la masse des commerçants. Il y a en effet des produits géniaux au Viet Nam, mais le proprio de l’entreprise, internet, le frêt, il s’en FOUT ! Il a des clients qui viennent, ils choisissent, comptent les billets ( j’ai toujours été amusé de voir que presque tous les commerces un peu important ont une machine à compter les billets…), et hop, fini.
Ils n’avaient, et pour beaucoup n’ont, pas encore perçu l’importance de l’informatique. Même l’administration, c’est tout fait sur papier avec des tiroirs et des classeurs. J’évoquais dans un autre post le côté glauque, mais une femme peut avoir 30 enfants, et personne ne peut effectuer de recherche pour savoir si elle en a eu ne serait-ce qu’un seul !
Quote:– Le Vietnam a-t-il vraiment besoin, aujourd’hui, de développeurs informatiques ?Aujourd’hui, je dirais que oui, mais avant il a besoin de commerciaux, et de gens, vietnamiens de préférence, expliquant à toutes les entreprises l’intérêt d’un site web, d’adresses email personnalisée ( les [email protected] qu’ils ont presque tous ca fait pas sérieux !), d’une gestion des stocks, d’un logiciel d’intégration, etc…
Ce qui leur fait aussi peur, c’est qu’ils pensent que donc tout sera « écrit et public ». Je ne crois pas qu’il y ait une seule société au vietnam qui soit en règle à 100% avec les taxes. Ils déclarent un truc, paient un truc, mais ca ne correspond jamais à la réalité. De plus, beaucoup de cong ty n’existent que sur la carte de visite des gens. Je ne parle pas des grosses sociétés ou sociétés spécialisées, mais de Mr. Toutlemonde, qui constitue un énorme potentiel de clientèle pour de l’informatisation, et de la publication sur l’internet.
Pour l’agronomie, le Viet Nam peut produire des choses admirables, mais là aussi il y a un manque de formation flagrant. Je dirais ( et je vais peut-être me faire taper sur les doigts) que dans mon domaine j’ai rencontré de « hauts universitaires », qui sont arrivé à ces postes par filiation politique et arrivisme. Ils contrôlent l’enseignement dans mon domaine, et sont radicalement nulissimes, voire très dangereux. C’est le principe de Peters version rapide, les gens quand ils montent atteignent leur niveau de médiocrité.
Les jeunes générations devraient changer ca, si elles ne sont pas bridées, dans le domaine scientifique, par des « anciens ».
Je vais prendre un cas médical. La majorité des gynécologues vietnamiens formés au Viet Nam sont très dangereux. D’abord, le lavage des instruments est effectué avec des produits ne détruisant absolument pas des virus comme l’hépatite et l’herpes. J’ai vu laver avec une solution d’eau alcoolisée à 30% vite fait les instruments. Les avortements sont pratiqués à la curette vite fait bien fait ( et en très grand nombre, une femme à Ha Noi se fait avorter en moyenne 4 fois dans sa vie).
Les femmes n’ayant pas de second enfant après un premier (pour la petite histoire, à Ha Noi il est interdit aux femmes de se laver pendant 3 mois après accouchement, ce qui tend à provoquer des salpingites, qui entraînent une stérilité, ca je le tiens d’un gynécologue de l’Hopital Français et des « traditions locales ») se font très souvent proposer une « conisation du col » au bistouri électrique comme remède, car ca permettrait aux spermatozoides d’avoir moins de chemin à parcourir !!! Ca je le tiens d’un gynécologue ( malheureusement de la famille de ma femme…) qui a un énorme office sur Ba Trieu à Ha Noi, et est aussi haut universitaire. Il décidait fut un temps de qui exercera et qui n’exercera pas. Ses « élèves » suivent ses préceptes.
J’ai visité son cabinet, avec du sang de ci de là, des résidus suspects dans la poubelle… Je vais arrêter le tableau là, ou on va me prendre pour un mythomane. Mais vous pouvez aller y faire un tour sur Ba Trieu si le coeur vous en dit ( si vous êtes un homme, ce sera plus difficile :bigsmile:). C’est proprement hallucinant! Pour l’histoire, je l’avais rencontré pour trouver des produits et de l’équipment sur Ha Noi à mes débuts.
Les « ayatollah » sont d’autres problèmes faisant parfois obstacle à la formation professionnelle de qualité.
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