› Discussions générales sur le Vietnam › Le Vietnam, son passé, son histoire › Aventure en Indochine1946-1954
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18 février 2013 à 6h28 #11271
FR 3 propose Mercredi 20 fevrier à 20h45 un Mi-documentaire, mi-fiction.
à voir….et à enregistrr. on critiquera après.Mercredi 20 février à 20h45
Aventures de guerre : « Aventure en Indochine »
Ce documentaire nous entraîne sur les pas de Jean, un jeune aventurier qui part tenter sa chance en Indochine en 1945…
Un documentaire de Patrick Jeudy
Montage : Christine Marier
Documentaliste : Mathilde Guinard
Illustrations : Jérémie Gasparutto
Illustration musicale : Laurent Lesourd
Produit par Jean Labib et Anne Labro
En coprodruction avec l’ECPAD
Avec la participation de France Télévisions, de Public Sénat et TV5 Monde
Avec le soutien de la PROCIREP -Société des Producteurs, de l’ANGOA, et du Centre national du cinéma et de l’image animéeAvec les voix de Bernard Ferreira et Armelle Protte
Sélection officielle Festival du film d’Histoire Pessac 2012
Ce documentaire nous entraîne sur les pas de Jean, un jeune aventurier qui part tenter sa chance en Indochine en 1945.
Nous sommes au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. L’Indochine, occupée pendant les années de guerre par les Japonais, a souffert. La montée de la contestation et de la rébellion viêt-minh entretient un climat de peur. Mais le pays vit : les petits Blancs sont à leur poste dans les banques, les entreprises. Les fonctionnaires, les militaires, forment le tissu de la société européenne expatriée.
Notre héros part à l’aventure. Sur sa route, il va croiser des « petits Blancs » qui, comme lui, constituent le ferment de la présence française en Indochine : un médecin opiomane arrivé là dès le début des années 30 ; un pilote d’Aigle Azur, baroudeur de toutes les aventures indochinoises ; un marin, coureur de rivières et d’arroyaux au Tonkin et sur le Mékong ; une institutrice, attirée par les offres du ministère des Colonies du début du siècle visant à implanter des femmes françaises dans le pays, elle achètera une concession agricole et perdra tout lors d’une crue du Mékong ; un soldat, amoureux du pays et de ses populations, installé dans un poste au nord du pays, à la frontière chinoise.
Grâce au récit de leur vie, nous remontons le temps et découvrons l’Indochine des années 20, 30, et 40. Sur fond de fumeries d’opium, de congaïs, d’épouses délaissées, de grandes familles expatriées, de trafic de piastres, cette fresque romanesque traverse toute une époque et un continent, le Sud-est asiatique.
MAJ : voici la vidéo complète du reportage « Aventure en Indochine 1946-1954 » de Patrick Jeudi.
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18 février 2013 à 10h19 #155226
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20 février 2013 à 6h23 #155249
:remonte: rappel ; c’est ce soir
qui peut l’enregistrer ? -
20 février 2013 à 9h28 #155250
Ce soir France3, à enregistrer ! Réservez 90 mn + 60 mn
soit 4 giga octet sur votre disque dur (FR3 émet en mpg2, définition ordinaire)Et demain matin, jeudi 21, sur arte :
04:25 Le Dessous des Cartes, Un ou deux Viêt-nam ? (1/2)
04:35 Le Dessous des Cartes, Un ou deux Viêt-nam ? (2/2)
Chez arte, vous avez le choix entre l’émetteur basse définition (ordinaire Europe : 576 lignes) et le HD (standard HD Europe 720 lignes)
Histoire immédiate : Une soirée spéciale avec deux documentaires « Aventure en Indochine » et « Putains de guerre »
à 20:45 Aventure en Indochine 1946-1954
Histoire (1h30)
Et dans la foulée : 22:15 Putains de guerre
Société (60mn)
Un documentaire de Stéphane Benhamou et Sergio G. Mondelo
C’est une loi de la guerre inavouable : partout où il y a des soldats, il y a une prostitution couverte, encadrée ou même érigée en système par les forces militaires en présence, qu’il s’agisse d’unités combattantes ou d’armées de la paix.
En commençant cette enquête, cette traversée d’une histoire parallèle et honteuse, les auteurs du documentaire pensaient seulement retrouver les traces d’un folklore nauséabond où le bordel entretient encore des fantasmes. Un reste d’aventures coloniales et de drôles de gaietés de l’escadron, parce que, leur a-t-on répété « les hommes seront toujours des hommes ». Les soldats auraient donc un droit inaliénable à recourir à une prostitution organisée pour eux afin de préserver leur moral. Quoi qu’il en coûte aux femmes.
Les réalisateurs pensaient pointer des dérapages, des bavures, des exceptions. Mais au fil de leur enquête, ils ont mis au jour un système implacable, inévitable, de 1945 à aujourd’hui. Un système souhaité par les armées, entretenu par les sociétés militaires privées, couvert par l’Otan et l’ONU. Ils ont mis en évidence les liens étroits -voire indissociables- entre les armées, leurs supplétifs et renforts, et la prostitution et les trafics sexuels.
Que ce soit en Indochine, en Algérie, au Vietnam, en ex-Yougoslavie, en Irak ou Afghanistan, les contingents ne se sont pas contentés d’être de simples clients des prostituées, ils ont été les complices, souvent actifs, des proxénètes.A 20h45 « Aventure en Indochine »
Ce documentaire nous entraîne sur les pas de Jean, un jeune aventurier qui part tenter sa chance en Indochine en 1945…
Un documentaire de Patrick Jeudy
Montage : Christine Marier
Documentaliste : Mathilde Guinard
Illustrations : Jérémie Gasparutto
Illustration musicale : Laurent Lesourd
Produit par Jean Labib et Anne Labro
En coprodruction avec l’ECPAD
Avec la participation de France Télévisions, de Public Sénat et TV5 Monde
Avec le soutien de la PROCIREP -Société des Producteurs, de l’ANGOA, et du Centre national du cinéma et de l’image animéeAvec les voix de Bernard Ferreira et Armelle Protte
Sélection officielle Festival du film d’Histoire Pessac 2012
Ce documentaire nous entraîne sur les pas de Jean, un jeune aventurier qui part tenter sa chance en Indochine en 1945.
Nous sommes au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. L’Indochine, occupée pendant les années de guerre par les Japonais, a souffert. La montée de la contestation et de la rébellion viêt-minh entretient un climat de peur. Mais le pays vit : les petits Blancs sont à leur poste dans les banques, les entreprises. Les fonctionnaires, les militaires, forment le tissu de la société européenne expatriée.
Notre héros part à l’aventure. Sur sa route, il va croiser des « petits Blancs » qui, comme lui, constituent le ferment de la présence française en Indochine : un médecin opiomane arrivé là dès le début des années 30 ; un pilote d’Aigle Azur, baroudeur de toutes les aventures indochinoises ; un marin, coureur de rivières et d’arroyaux au Tonkin et sur le Mékong ; une institutrice, attirée par les offres du ministère des Colonies du début du siècle visant à implanter des femmes françaises dans le pays, elle achètera une concession agricole et perdra tout lors d’une crue du Mékong ; un soldat, amoureux du pays et de ses populations, installé dans un poste au nord du pays, à la frontière chinoise.
Grâce au récit de leur vie, nous remontons le temps et découvrons l’Indochine des années 20, 30, et 40. Sur fond de fumeries d’opium, de congaïs, d’épouses délaissées, de grandes familles expatriées, de trafic de piastres, cette fresque romanesque traverse toute une époque et un continent, le Sud-est asiatique.
Et l’article du Nouvel Obs :
Aventure en Indochine 1946-1954
© Production La Compagnie des phares et balisesC’est l’histoire d’un jeune homme qui étouffe dans la France des lendemains de la Libération. Parce qu’il a souvent rêvé devant la carte de l’empire, il s’embarque pour l’Extrême-Orient. Cinq semaines à bord d’un paquebot reconverti en transport de troupes, le temps d’observer les autres passagers : employés, missionnaires, soldats. Ces silhouettes, il les croque avec gourmandise (les illustrations sont de Jérémie Gasparutto), et noircit son premier carnet de notes.
L’Indochine a connu quatre années d’occupation japonaise. Le Blanc, pour la première fois soumis au Jaune, a perdu la face. Le jeune Français découvre Saigon, son odeur, ses charmes. Il trouve un job dans l’import-export, les affaires ont repris, l’argent de la guerre se déverse. Mais il ne tarde pas à se lasser de cette ambiance festive et artificielle. Un médecin opiomane lui parle des provinces du Nord, des Méos, le « peuple des nuages ». “Allez-y, partez. Ne laissez pas votre vie se dérouler sans vous.” Jean démissionne.
Son voyage va le mener à pied, à cheval, en train, en sampan, en camion, de la frontière de la Chine à la frontière de la Birmanie, et du Tonkin jusqu’à la Thaïlande. Pour vivre, il récoltera l’opium, déchargera les balles de coton, deviendra un de ces innombrables « petits Blancs » de la colonie. Si éloignés des aristocrates de la banque et de l’import-export. Une guerre a débuté. Elle durera neuf ans, au bout desquels le ciel tombera sur la tête des Français d’Indochine. Mais pour l’heure, un halo de mystère enveloppe cette guerre de commandos, d’espionnage, d’intérêts mêlés.
Jean sillonne le pays, pose des questions, tente de comprendre les indigènes et les colons. Engagé dans une plantation d’hévéas comme contremaître, il fait la connaissance de Mike, un pilote qui livre des marchandises illicites à travers toute la Péninsule. Mike lui fait connaître Angkor, les danseuses de pierre et celles du ballet royal du prince Norodom Sihanouk. Puis c’est la frontière chinoise, où les troupes nationalistes de Tchang Kaïchek refluent, Hanoi émergeant de sa léthargie, le Mékong remonté en chaloupe jusqu’à Vientiane, la rencontre avec le modèle du « Crabetambour », un officier de la Royale qui sillonne les rivières et les arroyos à la façon d’un corsaire, pourchassant les jonques de contrebandiers d’opium et de trafiquants d’armes. Au cours d’un séjour dans le delta, il entend parler de Suzanne, une femme qui ressemble étrangement à l’héroïne durassienne de « Barrage contre le Pacifique », dont la concession inondable a été engloutie par une crue du Mékong. Fleuve sur lequel il s’aventure une nouvelle fois, alors que le conflit a pris de l’ampleur, vers les régions inamicales du Nord.
Jean est toujours en quête des Méos, les fiers partisans des montagnes, mais aussi d’un certain Bertrand dont on a perdu la trace. A mesure qu’il remonte le Mékong, avec l’espoir de retrouver le mythique capitaine, et qu’il longe en silence des villages défendus par des pieux couronnés de têtes de serpent, le jeune homme ne peut s’empêcher de songer à un autre fleuve, dont Joseph Conrad a peint les ténébreux sortilèges de façon mémorable.
Si le film de Patrick Jeudy est une telle réussite, c’est qu’il dépasse le documentaire et mêle intimement fiction et (somptueuses) images d’archives. Le personnage du héros s’inspire de l’écrivain Jean Hougron, à qui ses années indochinoises ont inspiré un cycle romanesque. Un monde s’enfonce dans la guerre comme dans une sorte d’oubli, et nous assistons à son crépuscule.
Eric de Saint-Angel
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20 février 2013 à 18h09 #155254
merci pour l’info je vais enregistre .pour voir .carlosphan
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21 février 2013 à 9h22 #155265
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21 février 2013 à 14h00 #155269
L’Aventure d’Indochine est un travail de collage dont apparemment l’auteur ne connaît pas très bien ce qu’il nous raconte :
– il débarque au port d’Annam Saigon (mais Annam se situe au Centre)
– Il cherchait les Meo, et on nous montre des femmes à moitié nues des minorités du Centre (Meo est un nom assez péjorative que les Laotiens utilisent pour appeler les Hmong, et les Hmong ne vivent pas sur les hauts-plataux du Centre mais qu’au Nord. Or, l’auteur aurait dû confondre les Moï et les Meo)
– on dit qu’il a travaillé dans une plantation de caoutchouc au Tong king (mais je n’ai jamais entendu parler qu’il existait une plantation de caoutchouc dans cette région)
– on raconte que certaines des concubines en disgrâce deviennent ensuite des con gai ou prostituées (mais en vietnamien con gái signifie simplement fille. Et puis, là c’était au Cambodge)
– on dit que, lors de la chute de Dien Bien Phu, plusieurs millions de Nord-Vietnamiens ont rejoint le Sud parce qu’ils veulent vivre dans la liberté. Mais la plupart de ceux rejoignant le Sud ne sont que des catholiques, et ils ne font que suivre leurs curés et pasteurs qui prétendent que, n’aimant pas les coco, Dieu et la Vierge Marie ont préféré aller vivre dans le Sud. D’ailleurs, il y a aussi eu des gens du Sud qui rejoignent le Nord. Mais de toute façon, ils, ceux rejoignant le Sud et ceux rejoignant le Nord, n’avaient pas vraiment une idée claire sur ce que c’est le communisme car ils n’ont jamais vécu sous ce régime)
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21 février 2013 à 16h58 #155270
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21 février 2013 à 19h01 #155271
merci Mike:friends:
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21 février 2013 à 19h26 #155272
@Bao Nhân 154580 wrote:
L’Aventure d’Indochine est un travail de collage dont apparemment l’auteur ne connaît pas très bien ce qu’il nous raconte :
– il débarque au port d’Annam Saigon (mais Annam se situe au Centre)
– Il cherchait les Meo, et on nous montre des femmes à moitié nues des minorités du Centre (Meo est un nom assez péjorative que les Laotiens utilisent pour appeler les Hmong, et les Hmong ne vivent pas sur les hauts-plataux du Centre mais qu’au Nord. Or, l’auteur aurait dû confondre les Moï et les Meo)
– on dit qu’il a travaillé dans une plantation de caoutchouc au Tong king (mais je n’ai jamais entendu parler qu’il existait une plantation de caoutchouc dans cette région)
– on raconte que certaines des concubines en disgrâce deviennent ensuite des con gai ou prostituées (mais en vietnamien con gái signifie simplement fille. Et puis, là c’était au Cambodge)
– on dit que, lors de la chute de Dien Bien Phu, plusieurs millions de Nord-Vietnamiens ont rejoint le Sud parce qu’ils veulent vivre dans la liberté. Mais la plupart de ceux rejoignant le Sud ne sont que des catholiques, et ils ne font que suivre leurs curés et pasteurs qui prétendent que, n’aimant pas les coco, Dieu et la Vierge Marie ont préféré aller vivre dans le Sud. D’ailleurs, il y a aussi eu des gens du Sud qui rejoignent le Nord. Mais de toute façon, ils, ceux rejoignant le Sud et ceux rejoignant le Nord, n’avaient pas vraiment une idée claire sur ce que c’est le communisme car ils n’ont jamais vécu sous ce régime)
salut Bao Nhan,
je partage tes critiques à propos de ce pseudo-documentaire-télé. les commentaires comme il fallait s’y attendre n’étaient que des lieux communs que connaissent bien le nostalgiques de l’Indo-coloniale.le film aurait pu être intéressant si les auteurs s’étaient posés les bonnes questions. pourquoi La France mise à la porte de ses colonies indochinoises par les japonais s’efforce-t-elle de revenir en Indochine avec le même esprit de puissance coloniale d’antan ? entre temps, les viêtnamiens avaient goûté un peu à leur liberté.(mais trop peu).quant à la version des Nords-viêtnamiens qui fuient au Sud, on en a déjà parlé dans d’autres topics.l’histoire nous raconte que beaucoup de viêtnamiens catholiques sont partis au sud, emmenés par leur curés catholiques, et qu’à l’inverse , pendant la même période beaucoup de sud Viêtnamiens(résistants viêtminh)ont du s’expatrier au nord laissant femme et enfant au Sud. c’était une des clauses des accords signés après Dien bien Phu, sans oublier la tenue d’élections pour la réunification des 2 partitions dans les 2 années qui suivaient DBP(élections refusées par les USA et Ngo Dinh Diêm ). seule satisfation de ce film, quelques séquences documentaires inédites . -
22 février 2013 à 0h04 #155277
@Bao Nhân 154580 wrote:
L’Aventure d’Indochine est un travail de collage dont apparemment l’auteur ne connaît pas très bien ce qu’il nous raconte :
– il débarque au port d’Annam Saigon (mais Annam se situe au Centre)
– Il cherchait les Meo, et on nous montre des femmes à moitié nues des minorités du Centre (Meo est un nom assez péjorative que les Laotiens utilisent pour appeler les Hmong, et les Hmong ne vivent pas sur les hauts-plataux du Centre mais qu’au Nord. Or, l’auteur aurait dû confondre les Moï et les Meo)
– on dit qu’il a travaillé dans une plantation de caoutchouc au Tong king (mais je n’ai jamais entendu parler qu’il existait une plantation de caoutchouc dans cette région)
– on raconte que certaines des concubines en disgrâce deviennent ensuite des con gai ou prostituées (mais en vietnamien con gái signifie simplement fille. Et puis, là c’était au Cambodge)
(…)
C’est vrai, c’est une grosse salade nicoise. Dès le début, on débarque à Saigon devant le marché Dong Xuan de Hanoi puis on saute d’un pays à l’autre. Il s’agit en fait d’un roman.
L’auteur nous mélange, « l’Amant », « Indochine », « Le Sud Lointain », « Le crabe tambour » et le truc de la dame qui a écrit « la bicyclette bleue », hihihi, je savai bien, ce n’est pas son meilleure bouquin : Rue De La Soie de Régine Deforges.
Ya du « Indochine aussi et du Les tribulations d’un chinois en Chine: film de De Broca avec Belmondo et Andress, dimanche 3 février 2013 sur ARTE (vidéos extraits) et – Blog Ouvert sur l’actualité et la société.
Mais ce n’est pas un documentaire, c’est un roman de Blanc.
Finalement, c’est amusant à regarder : Nord, Sud, Est, Ouest !
C’ertain document vu des centaines de fois sont amoureusement colorisé.
D’autres sont inédits ! Enfin, je ne les avaient pas encore vus.Et le truc d’après : Putain de guerre, ça c’est du documentaire !
Parfois, c’est les mêmes images que dans le roman d’avant… -
26 février 2013 à 13h26 #155324
@DédéHeo 154560 wrote:
Ce soir France3, à enregistrer ! Réservez 90 mn + 60 mn
soit 4 giga octet sur votre disque dur (FR3 émet en mpg2, définition ordinaire)Et demain matin, jeudi 21, sur arte :
04:25 Le Dessous des Cartes, Un ou deux Viêt-nam ? (1/2)
04:35 Le Dessous des Cartes, Un ou deux Viêt-nam ? (2/2)
Chez arte, vous avez le choix entre l’émetteur basse définition (ordinaire Europe : 576 lignes) et le HD (standard HD Europe 720 lignes)
Histoire immédiate : Une soirée spéciale avec deux documentaires « Aventure en Indochine » et « Putains de guerre »
à 20:45 Aventure en Indochine 1946-1954
Histoire (1h30)
Et dans la foulée : 22:15 Putains de guerre
Société (60mn)
Un documentaire de Stéphane Benhamou et Sergio G. Mondelo
C’est une loi de la guerre inavouable : partout où il y a des soldats, il y a une prostitution couverte, encadrée ou même érigée en système par les forces militaires en présence, qu’il s’agisse d’unités combattantes ou d’armées de la paix.
En commençant cette enquête, cette traversée d’une histoire parallèle et honteuse, les auteurs du documentaire pensaient seulement retrouver les traces d’un folklore nauséabond où le bordel entretient encore des fantasmes. Un reste d’aventures coloniales et de drôles de gaietés de l’escadron, parce que, leur a-t-on répété « les hommes seront toujours des hommes ». Les soldats auraient donc un droit inaliénable à recourir à une prostitution organisée pour eux afin de préserver leur moral. Quoi qu’il en coûte aux femmes.
Les réalisateurs pensaient pointer des dérapages, des bavures, des exceptions. Mais au fil de leur enquête, ils ont mis au jour un système implacable, inévitable, de 1945 à aujourd’hui. Un système souhaité par les armées, entretenu par les sociétés militaires privées, couvert par l’Otan et l’ONU. Ils ont mis en évidence les liens étroits -voire indissociables- entre les armées, leurs supplétifs et renforts, et la prostitution et les trafics sexuels.
Que ce soit en Indochine, en Algérie, au Vietnam, en ex-Yougoslavie, en Irak ou Afghanistan, les contingents ne se sont pas contentés d’être de simples clients des prostituées, ils ont été les complices, souvent actifs, des proxénètes.Et le truc d’après : Putain de guerre, ça c’est du documentaire !
Parfois, c’est les mêmes images que dans le roman d’avant…Putains de guerre – Documentaire – francetv: Programme TV | Programme TV par France Télévisions
Bonjour,
Merci pour les liens et ces documentaires forts instructifs, tout particulièrement le dernier qui est poignant…
On comprend mieux la face cachée de certaines choses inconnues. Un grand merci aux personnes ayant contribué à ce film.
Respectueusement,
H.L -
9 mars 2013 à 9h31 #155307
Bonjour à tous,
Beaucoup d’entre vous nous l’ont demandé, voici la vidéo complète du reportage « Aventure en Indochine 1946-1954 » de Patrick Jeudi.
:bye:
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28 décembre 2013 à 18h37 #158643
Bonsoir TLM
Ce soir sur « LCP » à 22h
« Aventure en Indochine 1946-1954 »
Pour ceux qui ont raté les émissions dans le passé.
Bonne soirée
Cordialement
AnhTruc
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